Mais sans vouloir dénigrer les approches régulatrices (au sens anglo-saxon) de l'OACI et EASA, ce sont des approches "notariales" et qui ont aussi besoin de se traduire, de se décliner, de se dériver en programmes d'instruction et surtout aux simulateurs mais ils sont actuellement inadaptés.
Côté application, il existe bien une société US qui sur des simu/avions Learjet éduque sur les situations de récupérations d'attitudes inusuelles. Je connais un peu le sujet mais vue la proportion des avions Airbus et Boeing, cela relève du seul business.
Idem pour les fanas d'injections régulières de pilotage d'aéroclub et de planeur pour recaler les gyros des pilotes de ligne. Eolien qui a heureusement gardé un bon contact avec la formation initiale, me contredira peut-être, mais je ne vois pas comment comment un petit avion avec un couple moteur, un trim profondeur commandé par le pilote, une manette de poussée qui bouge et sans vrai effet de couple de tangage, une absence d'indication d'angle d'incidence, comment qq heures de petit avion peuvent vacciner un pilote d'avion sans trim de profondeur manuel, avec un couple impressionnant lors de la remise de poussée (surtout pas pousser les moteurs sur les gros jet, mais réduire lors du décrochage), avec des manches non conjugués et sans retour d'effortsans parler de changements de lois de pilotage.
L'utilisation des commandes de vol électriques sur Boeing (777,787) et Airbus n'a rien à voir; je parle bien de l'utilisation, car entre la conception et l'utilisation, il y a un certain fossé. Fossé comblé par une approche bien plus pragmatique pour le pilote chez B., car "in fine" c'est pas l'ingénieur qui devra gérer la crise, mais bien le pilote.
PS pour la Modération: pourquoi mon message est -il avec double référence horaire ? ( effectivement envoyé à 16h44 Paris mais listé 18h44) J'ai pourtant bien changé ma référence horaire.