Il y a beaucoup de plaisanteries sur les polytechniciens, et certaines sont très drôles. Il y en a une que j'aime particulièrement, qui fait référence à plusieurs écoles d'ingénieur, avec leur qualité / défaut principal.Philidor a écrit:Dans la même veine ...Laurent Simon a écrit:Au fait, savez vous quelle est la différence entre un TGV et un énarque ?
Quand un TGV déraille, il s'arrête...
Un industriel sentant ses forces décliner fait venir son fils unique et lui dit : "mon fils, quand tu me succéderas à la tête de l'entreprise familiale, sache qu'il y a trois manières de se ruiner :
- le jeu ;
- les femmes ;
- les polytechniciens.
Les deux premières manières sont les plus agréables, la troisième est la plus sûre".
Mais celle-là me gêne un peu (surtout l'affirmation 'la plus sûre'), par son côté généralisations (je sais bien, j'ai commencé, sur les énarques )
Alors cette mention, concernant un polytechnicien, Jean Peyrelevade, qui vient de sortir un livre sur le scandale du Crédit Lyonnais, très factuel, et qui reproche à un clan en France de tout vouloir régler entre eux, ce qui a causé de nombreux scandales, et c'est cela que je visais dans ma plaisanterie.
http://www.albin-michel.fr/ouvrages/journal-d-un-sauvetage-9782226324818
"Cet extraordinaire document qui retrace, d’une plume souvent féroce, le sauvetage du Crédit Lyonnais est l’histoire d’une double trahison de l’État.
D’abord la trahison inspirée par un système où irresponsabilités et incompétences ne sont jamais sanctionnées, un système incapable de contrôler le pouvoir qu’il a lui-même installé, un système où on a laissé pendant cinq ans une banque de taille mondiale dériver jusqu’aux frontières de la faillite.
Des prêts hasardeux aux investissements des requins d’Hollywood, l’entreprise a connu les plus folles dérives sous le règne d’inspecteurs des Finances protégés par le sérail.
Mais ce que raconte l’auteur, c’est aussi la trahison d’une caste, celle de Bercy. On y découvre une nomenklatura pénétrée de certitudes et persuadée d’incarner l’intérêt général… Une fois que le scandale a éclaté, un petit groupe de dirigeants politiques et de hauts fonctionnaires va s’efforcer de faire disparaître, malgré le redressement accompli, les traces de ce qui restera le plus grand désastre financier des trente dernières années et qui constitue une tâche sur leur réputation."