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Laurent Simon
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Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?
Zebulon84- Whisky Quebec
C'est la Reine qui dissous, mais dans la pratique parlementaire depuis un siècle, c'est sur conseil du Premier ministre. Donc de facto, c'est le Premier ministre qui dissous quand il (ou elle) le désire, quand les conditions sont plus favorable à sa réélection que ce qui est pronostiqué au moment de l'échéance normale, comme en Allemagne. Et il me semble qu'en général ils se débrouillent mieux que Chirac...
Beochien- Whisky Charlie
Je me corrigeais au dessus ...
Bon, le PM est démissionnaire (Sans l'avoir fait formellement non plus)... et son parti coupé en 2 sur le Brexit ... situation intéressante pour notre apprenti sorcier !
Bien l'impression (Today), qu'ils vont trainer les pieds assez longtemps les British, et peut être enclencher la marche AR en douceur ... on verra, mais l'indécision n'est pas amie de l'économie, ni de la monnaie, on connaît !
Je me demande si on va exiger les passeports et visas à l'entrée du vestiaire pour l'équipe Anglaise, pour un Angleterre-France qui se profile fin de semaine
Bon, le PM est démissionnaire (Sans l'avoir fait formellement non plus)... et son parti coupé en 2 sur le Brexit ... situation intéressante pour notre apprenti sorcier !
Bien l'impression (Today), qu'ils vont trainer les pieds assez longtemps les British, et peut être enclencher la marche AR en douceur ... on verra, mais l'indécision n'est pas amie de l'économie, ni de la monnaie, on connaît !
Je me demande si on va exiger les passeports et visas à l'entrée du vestiaire pour l'équipe Anglaise, pour un Angleterre-France qui se profile fin de semaine
Philidor- Whisky Quebec
Dans l'industrie, et particulièrement la construction aéronautique civile, je ne vois pas de conséquences économiques directes de la sortie du Royaume-Uni. Les projets s'organisent sur la base de compétences démontrées et de compétitivité relative, donc il n'y a pas de causes directes de changement à court terme. Ce qui peut se produire, en revanche, c'est un découplage des évolutions respectives en Europe et au Royaume Uni, ayant des effets économiques et monétaires importants en longue période.
Vector- Whisky Quebec
Et comment les Airbus vont pouvoir voler sans ailes ?
Beochien- Whisky Charlie
Laurent Simon- Whisky Quebec
Oui, les Anglais sont les premiers à sortir... après un match assez incompréhensible, quand on pense que les anglais avaient enchaîné 10 victoires !
Sinon, de manière plus générale, sur le Brexit :
Les inepties, mensonges et manipulations des ’Brexiters’ et autres populistes
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/les-inepties-mensonges-et-182307
et
http://tempsreel.nouvelobs.com/brexit/20160627.OBS3425/brexit-et-si-le-royaume-uni-restait-finalement-dans-l-union-europeenne.html
Et si le Royaume-Uni ne sortait finalement pas de l'Union européenne ?
Depuis l'annonce de la victoire du "oui" pour une sortie du Royaume-Uni de l'UE, les leaders conservateurs pro-Brexit temporisent.
L'hypothèse, qui peut paraître insensée, est sérieusement avancée par plusieurs responsables politiques sous couvert d'anonymat. Ainsi, à la RTBF, un diplomate déclare :
"Mon sentiment personnel, c'est qu'ils ne notifieront jamais" la décision de quitter l'UE au Conseil européen comme le spécifie l'article 50 du traité de Lisbonne signé en 2007. "Comme nous ne pouvons pas les y forcer, je m'attends à ce qu'ils prennent leur temps [...] et je n'exclurais pas, c'est mon sentiment personnel, qu'ils puissent ne jamais le faire."
...Gagner du temps
S'il parait difficile de faire marche arrière, alors comment expliquer la frilosité des conservateurs pro-Brexit à démarrer le processus de retrait ? Pour Jeremy Cliffe, il s'agit d'une stratégie pour entamer des "discussions informelles avec le reste de l'Europe" afin de s'assurer des bases avant le début réel des négociations. Une tâche d'ampleur dont ils devront convaincre les Britanniques du bien-fondé même si cela ne leur plait pas au final.
"Le problème, c'est qu'ils ne savent pas exactement ce que veut dire le Brexit, les électeurs non plus", souligne le journaliste. "Ils s'imaginent garder tous les bénéfices de l'UE, la libre-circulation par exemple, sans ce qu'ils considèrent comme des désavantages, l'immigration notamment."
Sinon, de manière plus générale, sur le Brexit :
Les inepties, mensonges et manipulations des ’Brexiters’ et autres populistes
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/les-inepties-mensonges-et-182307
et
http://tempsreel.nouvelobs.com/brexit/20160627.OBS3425/brexit-et-si-le-royaume-uni-restait-finalement-dans-l-union-europeenne.html
Et si le Royaume-Uni ne sortait finalement pas de l'Union européenne ?
Depuis l'annonce de la victoire du "oui" pour une sortie du Royaume-Uni de l'UE, les leaders conservateurs pro-Brexit temporisent.
L'hypothèse, qui peut paraître insensée, est sérieusement avancée par plusieurs responsables politiques sous couvert d'anonymat. Ainsi, à la RTBF, un diplomate déclare :
"Mon sentiment personnel, c'est qu'ils ne notifieront jamais" la décision de quitter l'UE au Conseil européen comme le spécifie l'article 50 du traité de Lisbonne signé en 2007. "Comme nous ne pouvons pas les y forcer, je m'attends à ce qu'ils prennent leur temps [...] et je n'exclurais pas, c'est mon sentiment personnel, qu'ils puissent ne jamais le faire."
...Gagner du temps
S'il parait difficile de faire marche arrière, alors comment expliquer la frilosité des conservateurs pro-Brexit à démarrer le processus de retrait ? Pour Jeremy Cliffe, il s'agit d'une stratégie pour entamer des "discussions informelles avec le reste de l'Europe" afin de s'assurer des bases avant le début réel des négociations. Une tâche d'ampleur dont ils devront convaincre les Britanniques du bien-fondé même si cela ne leur plait pas au final.
"Le problème, c'est qu'ils ne savent pas exactement ce que veut dire le Brexit, les électeurs non plus", souligne le journaliste. "Ils s'imaginent garder tous les bénéfices de l'UE, la libre-circulation par exemple, sans ce qu'ils considèrent comme des désavantages, l'immigration notamment."
Sintex- Whisky Quebec
A priori ils vont avoir des ailes et des moteurs (RR) moins chers pendant un moment ... tout bénéf pour AirbusVector a écrit:Et comment les Airbus vont pouvoir voler sans ailes ?
Beochien- Whisky Charlie
Ce serait bien, mais les contrats sont très souvent en $ !
Par contre, ça peut se re-négocier un jour ...
Par contre, ça peut se re-négocier un jour ...
Sintex- Whisky Quebec
Pour les facturations internes à Airbus, je pense qu'ils achètent en euro ou en livre.
Laurent Simon- Whisky Quebec
un article déjà cité dans un autre fil :
http://www.seattletimes.com/business/boeing-aerospace/farnborough-air-show-will-likely-be-heavy-on-strategy-anxiety/
aborde les questions économiques et du Brexit
Farnborough attendees will wonder whether the economic gloom that has descended on London since the British vote may stymie that ambition.
The International Air Transport Association, representing the world’s airlines, has already projected that the Brexit vote may reduce U.K. air traffic by up to 5 percent by 2020.
Low-cost airlines easyJet and Ryanair — the latter a top Boeing customer — rely on carrying low-budget travelers to European destinations from the U.K. and could see that traffic fall with the decline of the British pound.
Analyst Aboulafia warns that any broader retrenchment in free trade — consider a Trump presidency — would have deeply negative implications for the aviation industry’s global sales reach and international supply chain.
“This is an industry predicated on globalization,” Aboulafia said. “Any trend toward economic nationalism is not good.”
http://www.seattletimes.com/business/boeing-aerospace/farnborough-air-show-will-likely-be-heavy-on-strategy-anxiety/
aborde les questions économiques et du Brexit
Farnborough attendees will wonder whether the economic gloom that has descended on London since the British vote may stymie that ambition.
The International Air Transport Association, representing the world’s airlines, has already projected that the Brexit vote may reduce U.K. air traffic by up to 5 percent by 2020.
Low-cost airlines easyJet and Ryanair — the latter a top Boeing customer — rely on carrying low-budget travelers to European destinations from the U.K. and could see that traffic fall with the decline of the British pound.
Analyst Aboulafia warns that any broader retrenchment in free trade — consider a Trump presidency — would have deeply negative implications for the aviation industry’s global sales reach and international supply chain.
“This is an industry predicated on globalization,” Aboulafia said. “Any trend toward economic nationalism is not good.”
Laurent Simon- Whisky Quebec
13 juillet (Reuters) - Le vote en faveur d'une sortie du
Royaume-Uni de l'Union européenne n'aura pas de conséquences
majeures pour Airbus, a déclaré mercredi le PDG de l'avionneur
européen.
* "Ça crée quelques incertitudes au niveau du marché
localement, mais ce qui compte pour nous c'est le marché mondial
et il y a encore une très forte croissance (...), donc je pense
qu'on peut dire que, pour ce qui concerne Airbus, il n'y aura
pas de conséquences ou alors vraiment mineures", a dit Fabrice
Brégier sur Europe 1.
http://www.boursorama.com/actualites/le-brexit-n-aura-pas-de-consequences-majeures-pour-airbus-bregier
Royaume-Uni de l'Union européenne n'aura pas de conséquences
majeures pour Airbus, a déclaré mercredi le PDG de l'avionneur
européen.
* "Ça crée quelques incertitudes au niveau du marché
localement, mais ce qui compte pour nous c'est le marché mondial
et il y a encore une très forte croissance (...), donc je pense
qu'on peut dire que, pour ce qui concerne Airbus, il n'y aura
pas de conséquences ou alors vraiment mineures", a dit Fabrice
Brégier sur Europe 1.
http://www.boursorama.com/actualites/le-brexit-n-aura-pas-de-consequences-majeures-pour-airbus-bregier
Paul- Whisky Quebec
Tout les marchés ont amplement récupéré leurs pertes, et la livre remonte lentement. Comme les autres, Airbus a voulu faire peur pour favoriser son option, on connait la technique par ici.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Paul, j'aimerais bien que les choses soient ausi simples !Paul a écrit:Tous les marchés ont amplement récupéré leurs pertes, et la livre remonte lentement. Comme les autres, Airbus a voulu faire peur pour favoriser son option, on connait la technique par ici.
Mais voir par exemple :
Brexit et Italie : le cocktail «explosif» qui menace les banques européennes
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/explicateur/2016/07/07/29004-20160707ARTFIG00092-brexit-les-banques-europeennes-qui-souffrent-le-plus.php
En Italie, le Brexit réveille le risque d'une nouvelle crise financière européenne
http://www.france24.com/fr/20160708-brexit-italie-banque-europe-crise-creance-douteuse-economie-europe
"Les banques italiennes, qui croulent déjà sous les créances douteuses, sont en plus affectées par le Brexit. Si elles font faillite, le risque de l’effet domino pourrait créer l’environnement propice à une nouvelle crise de la zone euro.
Pas de répit pour l’économie européenne. Après l’incertitude sur les marchés financiers provoquée par le Brexit, un vieux démon italien est venu se rappeler à la mémoire de Bruxelles. Les banques italiennes sont plus que jamais au bord du gouffre financier, au point que l'Union européenne et Rome craignent que les stress-test financiers (test de solidité des banques européennes) du 29 juillet ne révèlent l’ampleur du désastre. D'autant qu'aucune solution ne se profile à l’horizon pour leur venir en aide.
Le secteur bancaire transalpin croule, en effet, sous les créances douteuses dont le montant total s’élève à près de 360 milliards d’euros, un record en Europe. Dans certains établissements, “plus de la moitié des crédits accordés risquent de ne jamais être remboursés”, précise Pascal de Lima, économiste en chef du cabinet de conseil EconomicCell et spécialiste du secteur bancaire à France 24. Et les banques n’ont pas, à l’heure actuelle, suffisamment de fonds propres pour couvrir les éventuelles pertes si les débiteurs faisaient effectivement défaut.
"Une nouvelle Irlande" ?
Si la faiblesse des institutions financières transalpines est un boulet que l’Union européenne se traîne depuis la crise de la zone euro de 2010. Le Brexit a exacerbé le problème. Le résultat du référendum a entraîné de fortes turbulences sur les marchés financiers, frappant de plein fouet les valeurs bancaires et spécialement les plus fragiles d’entre-elles, c’est-à-dire les établissements italiens.
L’action de la banque Monte dei Paschi, la plus vieille institution financière du monde, était en chute libre en début de semaine (-36 % en deux jours) avant que le régulateur boursier italien n'intervienne, le 6 juillet, pour interdire de spéculer sur elle. Monte dei Paschi, chroniquement au bord de la faillite depuis des années et impliquée aussi dans des affaires de corruption, est un cas extrême, mais la plupart des plus de 600 établissements bancaires du pays ont perdu de la valeur depuis le référendum sur le Brexit.
L’Italie ressemble de plus en plus à "une nouvelle Irlande", constate Pascal de Lima. En novembre 2011, Dublin avait dû faire appel à l’aide financière internationale pour sauver son secteur bancaire qui menaçait de s’effondrer sous le poids des créances douteuses.
Mais le cas italien a plusieurs spécificités. Devant l'ampleur des créances douteuses, l’addition pour sauver les banques de la cinquième puissance économique européenne risque d’être plus salée que celle de l’Irlande qui s’élevait à 67 milliards d’euros. Les autres États de l'UE, dont les finances publiques ne sont pas au beau fixe, ne pourront peut-être pas contribuer à un fonds européen de soutien à l’Italie.
Les problèmes bancaires italiens ne proviennent pas, non plus, d’un effondrement du secteur immobilier comme en Irlande. Les établissements bancaires transalpins “ont des règles d’octroi du crédit plus souples qu’ailleurs en Europe, ce qui fait qu’elles sont moins regardantes sur la qualité de l’emprunteur”, résume Pascal de Lima.
L’impasse
Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, aimerait injecter directement de l’argent dans les banques en difficulté, en empruntant de l’argent à l’Europe au besoin, comme cela avait été fait en Irlande (2011), en Grèce (2010) et au Portugal (2012).
Mais une réglementation européenne de 2014 complique considérablement la tâche du gouvernement italien. Elle stipule que les actionnaires des groupes mettent la main à la poche en premier - en acceptant de perdre de l’argent - pour soutenir les banques avant que l’argent des contribuables soit utilisé. La règle part d’un bon sentiment - faire payer en priorité des riches actionnaires -, mais ignore une des spécificités du système italien : "Historiquement, les actionnaires des banques italiennes sont principalement des petits épargnants ou des particuliers, ce seraient donc eux qui paieraient en premier”, souligne Pascal de Lima. “Matteo Renzi peut difficilement demander à des retraités et à des simples citoyens de perdre de l’argent, alors que tous les autres pays ont pu se faire aider par l’UE et le FMI”, souligne le Financial Times.
Le Premier ministre italien a bien compris l’enjeu politique et a annoncé, le 4 juillet, qu’il ferait tout pour sauver les banques y compris ignorer cette règlementation de 2014. Cette déclaration a fortement déplu à Berlin qui a balayé du revers de la main la possibilité d’aider directement les banques italiennes à travers un programme d’aide internationale, si Rome décidait de contourner “des règles adoptées il y a à peine deux ans”.
“L’Italie est dans une impasse”, conclut Pascal de Lima. Le gouvernement refuse de faire payer des petits actionnaires et l’Allemagne ne veut pas que des fonds européens soient prêtés à Rome si la réglementation de 2014 n’est pas respectée. Un bras de fer qui pourrait coûter cher à l’UE.
Si des banques italiennes faisaient faillite, le risque de l’effet domino - la contagion à d’autres pays européens - pourrait créer l’environnement propice à une nouvelle crise de la zone euro.
Paul- Whisky Quebec
Là encore, on se sert du Brexit comme prétexte, les italiens sont dans la merde parce qu'ils ont fait n'importe quoi avec leur argent et la corruption, leurs problèmes datent de longtemps. Raison de plus pour sortir de l'UE.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Que les pb datent de longtemps, dans différents pays, c'est évident (et la France n'est pas au premier rang des pays qui ont des pb, mais ce n'est pas parce que la France a fait ce qu'il fallait, quand il aurait fallu qu'elle le fasse !, il se trouve que d'autres pays avaient des comptes encore pires...)Paul a écrit:Là encore, on se sert du Brexit comme prétexte, les italiens sont dans la merde parce qu'ils ont fait n'importe quoi avec leur argent et la corruption, leurs problèmes datent de longtemps. Raison de plus pour sortir de l'UE.
Mais cela ne change rien au très grand risque actuel, et non seulement pour la zone euro, mais pour le monde entier !
Donc le mal est fait (la zone euro a été créée alors que certaines mesures indispensables n'avaient pas été prises dans des délais normaux ; notamment car de nombreux hommes politiques; dans de nombreux pays, n'ont pas eu le courage de faire ce qu'il fallait, quand il le fallait)
(ces politiciens étaient les premiers à dire que quand qqch allait bien, c'était de leur fait, et qd qqch n'allait pas, c'était de la faute de Bruxelles -alors que c'étaient eux qui décidaient, au Conseil européen, et on pas la Commission, ni le Parlement européen !-)
et il est désormais trop tard pour "défaire les choses" (simplement)
Donc il ne sert à rien de prétendre "Raison de plus pour sortir de l'UE" (de façon simpliste), car faire sortir un pays non plus de l'UE, mais de la zone euro, aurait des conséquences encore plus fortes 'et pour toute l'économie mondiale) que la sortie UK de l'UE !
Ce serait tout à fait irresponsable dans une situation déjà extrêmement complexe !
Et surtout pour le pays qui représente la 4e économie européenne,
ce qui est bien plus que la Grèce,
alors qu'on a vu le très grand impact qu'ont eu les incertitudes lié à un pays (Grèce) qui ne représentait pourtant que 2% de la zone euro !
Laurent Simon- Whisky Quebec
D'ailleurs le FMI publie ses dernières prévisions,
à la baisse, du fait du Brexit
selon différents scénarios (extrêmement variables, dans leurs conséquences, du fait de très importantes incertitudes)
http://www.challenges.fr/entreprise/20160719.REU4172/le-fmi-abaisse-a-nouveau-ses-previsions-a-cause-du-brexit.html
à la baisse, du fait du Brexit
selon différents scénarios (extrêmement variables, dans leurs conséquences, du fait de très importantes incertitudes)
http://www.challenges.fr/entreprise/20160719.REU4172/le-fmi-abaisse-a-nouveau-ses-previsions-a-cause-du-brexit.html
Paul- Whisky Quebec
Personnellement je crois que l'UE a toujours été un mirage ou chaque pays ne fait en réalité que la promotion de ses intérêts, et non ceux de l'UE, le Rafale en est un bon exemple car si il y avait un domaine ou l'UE aurait pu réussir, c'était la défense. Je crois qu'il y aura d'autres pays qui suivront l'exemple du RU.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Il y aurait beaucoup à dire sur ces questions.Paul a écrit:Personnellement je crois que l'UE a toujours été un mirage ou chaque pays ne fait en réalité que la promotion de ses intérêts, et non ceux de l'UE,
Que chaque pays défende ses intérêts, c'est logique, mais le win win, cela existe !
Le marché commun, puis l'UE, ont montré qu'il était possible, même avec des pays qui n'en étaient pas au même niveau de développement.
Le marché unique (1992) a été une fantastique réussite, et de ce fait le RU ne veut justement pas trop s'en éloigner !
Ecrire cela (sur la défense européenne), c'est méconnaître grandement les phénomènes concernés. C'est évidemment un domaine où il devrait y avoir des efforts, mais c'est aussi un de ceux où c'est le plus difficile à réaliser.le Rafale en est un bon exemple car si il y avait un domaine ou l'UE aurait pu réussir, c'était la défense.
Quant au Rafale, et à l'Eurofighter, et au Gripen au passage, il y aurait aussi beaucoup à dire, mais cela ne me semble pas choquant qu'il y ait eu 3 avions, chacun ayant un positionnement très différent. Il aurait pu y avoir en revanche des efforts pour faire en sorte qu'il y ait des gains sur la communité, notamment sur l'avionique, tout ce qui pouvait bénéficier d'un effet d'échelle, sans nuire aux performances de l'un ou d'un autre avion.
Un des défis que l'UE, et ses pays membres, ont à relever, c'est de formaliser au moins deux cercles concentriques, probablement 3,Je crois qu'il y aura d'autres pays qui suivront l'exemple du RU.
- dont le plus large (marché unique) intègrerait des pays comme la Norvège, la Suisse, le RU, ainsi que la Turquie, et même probablement plusieurs pays méditerranéens (Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Lybie; le MO.
- celui du milieu serait la zone euro
- et dont le plus restreint serait un ensemble de pays voulant aller plus loin (convergences plus ou moins rapides en matière de défense, de fiscalité, de 'social', etc.)
C'est effectivement aberrant de vouloir que tous les pays aillent au même rythme.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Post que je place là,
mais il faudrait le doublonner sur un fil hélicos,
http://www.capital.fr/bourse/actualites/airbus-ouvre-une-usine-d-helicopteres-en-roumanie-1164334#
Avec ce paragraphe, raison de mention sur ce fil :
"Berlin et Paris veulent renforcer la coopération militaire en Europe, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne ayant éliminé l'un des principaux obstacles à l'élaboration d'une défense européenne renforcée en binôme avec l'Otan."
mais il faudrait le doublonner sur un fil hélicos,
http://www.capital.fr/bourse/actualites/airbus-ouvre-une-usine-d-helicopteres-en-roumanie-1164334#
Avec ce paragraphe, raison de mention sur ce fil :
"Berlin et Paris veulent renforcer la coopération militaire en Europe, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne ayant éliminé l'un des principaux obstacles à l'élaboration d'une défense européenne renforcée en binôme avec l'Otan."
Laurent Simon- Whisky Quebec
^
C'est plus large que le Brexit,mais le Brexit fait apparemment partie des causes
(article dont je n'ai pu lire que le début, puisque je ne suis pas abonné)
IAG chamboule son plan de flotte, densifie ses cabines et veut retarder ses A350 et 787
http://www.journal-aviation.com/actualites/34837-iag-chamboule-son-plan-de-flotte-densifie-ses-cabines-et-veut-retarder-ses-a350-et-787
Le temps n'est pas vraiment au beau fixe pour IAG. Le groupe rassemblant British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus a révélé le 4 novembre qu'il s'apprêtait à revoir le profil de sa flotte d'ici 2020.
Ralenti par le Brexit et les surcapacités sur ses marchés, il prévoit notamment de reporter les livraisons de plusieurs Airbus A350 et Boeing 787 et de densifier plusieurs pans de la flotte, aussi bien sur moyen-courrier que sur long-courrier.
Tout d'abord, British Airways conservera certains 747 plus longtemps que prévu :
C'est plus large que le Brexit,mais le Brexit fait apparemment partie des causes
(article dont je n'ai pu lire que le début, puisque je ne suis pas abonné)
IAG chamboule son plan de flotte, densifie ses cabines et veut retarder ses A350 et 787
http://www.journal-aviation.com/actualites/34837-iag-chamboule-son-plan-de-flotte-densifie-ses-cabines-et-veut-retarder-ses-a350-et-787
Le temps n'est pas vraiment au beau fixe pour IAG. Le groupe rassemblant British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus a révélé le 4 novembre qu'il s'apprêtait à revoir le profil de sa flotte d'ici 2020.
Ralenti par le Brexit et les surcapacités sur ses marchés, il prévoit notamment de reporter les livraisons de plusieurs Airbus A350 et Boeing 787 et de densifier plusieurs pans de la flotte, aussi bien sur moyen-courrier que sur long-courrier.
Tout d'abord, British Airways conservera certains 747 plus longtemps que prévu :
Philidor- Whisky Quebec
Le rapport avec le Brexit, c'est essentiellement la baisse de la livre par rapport à l'euro, monnaie dans laquelle sont établis les compte d'IAG.
Paul- Whisky Quebec
La baisse de la livre pourrait toutefois faire augmenter le tourisme international au Royaume-Uni et compenser (partiellement) les pertes d'IAG par une augmentation du trafic.
Philidor- Whisky Quebec
... Si toutefois c'est bien BA qui en profite, et non Easyjet.Paul a écrit:La baisse de la livre pourrait toutefois faire augmenter le tourisme international au Royaume-Uni et compenser (partiellement) les pertes d'IAG par une augmentation du trafic.
Beochien- Whisky Charlie
Chez AvWeek, une conséquence du Brexit, le CleanSky 3 , va être bien difficile à mettre en place ...
A lire, c'est long et compliqué ...
http://aviationweek.com/defense/indonesian-air-force-struggling-acquire-a400ms-aw101s
Correction :
http://aviationweek.com/technology/brexit-could-decide-future-european-clean-sky-3
A lire, c'est long et compliqué ...
http://aviationweek.com/defense/indonesian-air-force-struggling-acquire-a400ms-aw101s
Correction :
http://aviationweek.com/technology/brexit-could-decide-future-european-clean-sky-3
Dernière édition par Beochien le Lun 27 Mar 2017 - 22:01, édité 1 fois
Zebulon84- Whisky Quebec
Le bon lien : http://aviationweek.com/technology/brexit-could-decide-future-european-clean-sky-3
Beochien- Whisky Charlie
Merci Zebulon j'ai corrigé !
Paul- Whisky Quebec
Easyjet déménagera son siège en Autriche.
http://www.air-cosmos.com/brexit-easyjet-transfere-son-siege-en-autriche-97667
http://www.air-cosmos.com/brexit-easyjet-transfere-son-siege-en-autriche-97667
Beochien- Whisky Charlie
Merci Paul ...
Un choix relativement "Excentré", peut être le moins cher, mais attirer ses cadres en Autriche ...
Bon, un siège social de ce type, peut juste être un îlot administratif ...
C'est Ryanair qui doit se marrer ... ils sont en EU, eux (Dublin !) pas besoin de déménager
Un choix relativement "Excentré", peut être le moins cher, mais attirer ses cadres en Autriche ...
Bon, un siège social de ce type, peut juste être un îlot administratif ...
C'est Ryanair qui doit se marrer ... ils sont en EU, eux (Dublin !) pas besoin de déménager
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