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ACTUALITE Aéronautique : Suivi et commentaire de l\'actualité aéronautique


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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?


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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Jeu 26 Sep 2019 - 18:22

    eolien a écrit:Bla .. bla ... comme d'hab dès qu'il s'agit de vous sortir le cul des ronces ! (c'est comme cela que l'on parle dans mon milieu ... Very Happy )

    Amalgamer sur ce forum aviation le premier ministre britannique dans une liste de dictateurs sanguinaires notoires est stupide, grossier, insultant, lamentable.

    Vous pouvez maintenant sortir vos bla .. bla ... habituels. Rolling Eyes

    à mes "bla bla", préférez vous les propos de Boris Johnson, qui choquent beaucoup, au Royaume Uni,
    même dans sa famille...
    même Jacob Rees-Mogg, fervent eurosceptique 
    ...

    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/ecoeurants-hautement-condamnables-les-propos-de-johnson-sous-le-feu-des-critiques_2099847.html

    Le Premier ministre britannique a provoqué un véritable tollé mercredi à la Chambre des Communes, en tentant un "hommage" provocateur à la députée assassinée Jo Cox.


    Les déclarations de Boris Johnson passent mal. Mercredi, au cours d'une rentrée très tendue à la Chambre des Communes, le Premier ministre britannique a tenu des propos incendiaires, qui ont particulièrement choqué certains députés. Ce dernier a en effet choisir de rendre un "hommage" extrêmement provocateur à Jo Cox, une députée travailliste anti-Brexit assassinée à quelques jours du référendum de juin 2016 par un sympathisant néo-nazi, dans le Yorkshire. 

    Alors que la successeure de Jo Cox demandait à Boris Johnson de "modérer son langage" pour ne pas enflammer les passions et "que nous puissions tous nous sentir en sécurité", ce dernier a rétorqué : "La meilleure façon d'honorer la mémoire de Jo Cox est en réalité de rassembler ce pays en mettant en oeuvre le Brexit !". 

    Des propos "écoeurants"

    Ces propos ont provoqué un flot de critiques, y compris dans la famille de Boris Johnson. Sa propre soeur, Rachel Johnson a qualifié ces déclarations de "hautement condamnables".
    "Mon frère utilise des mots comme 'reddition' et 'capitulation', comme si les gens se trouvant en travers de la volonté sacrée du peuple [...] devraient être pendus, noyés, écartelés, goudronnés et recouverts de plumes", a ironisé Rachel Johnson sur la chaîne de télévision Sky News.

    LIRE AUSSI >> La presse britannique rend hommage à Jo Cox : "Elle croyait à un monde meilleur"

    Cette journaliste opposée au Brexit n'est pas la seule à avoir été choquée par les propos du Premier ministre : l'époux de la députée assassinée a appelé jeudi à la radio BBC à "ne pas créer de la haine". "Ce n'est pas juste un débat. Cela a des conséquences dans le monde réel", a-t-il souligné. La cheffe du Parti libéral-démocrate (centriste) Jo Swinson, a dénoncé des propos "écoeurants", alors qu'elle révélait avoir dû signaler elle-même à la police des menaces contre son enfant.

    "Je sais que le Premier ministre est conscient (...) des menaces que trop d'entre nous recevons parce que j'ai récemment partagé avec lui les menaces que je reçois", a réagi sur Twitter Nicky Morgan, la ministre conservatrice de la Culture. "Mais en cette période de fortes émotions, nous devons tous nous rappeler de l'effet de ce que nous disons sur ceux qui nous regardent", a-t-elle plaidé. 

    Même Jacob Rees-Mogg, fervent eurosceptique, dont l'attitude provocatrice au Parlement a déjà suscité l'indignation de l'opposition, a appelé à davantage de modération. Tout le monde "a la responsabilité de faire preuve de mesure dans notre langage lorsque nous nous exprimons dans la Chambre ou à l'extérieur", a-t-il déclaré. 

    Des réactions à l'international

    Les piques de Boris Johnson ont fait réagir jusqu'à Bruxelles. Dans une intervention exceptionnelle sur les affaires intérieures du Royaume-Uni, le commissaire européen britannique Julian King a fustigé des propos "grossiers et dangereux". "Si vous pensez que le langage extrême ne nourrit pas la violence politique en Europe, y compris au Royaume-Uni, alors vous ne faites pas attention", a-t-il observé sur Twitter. 

    Sur le terrain diplomatique, Michel Barnier, négociateur de l'UE sur le Brexit, a dit jeudi matin "toujours attendre" toute proposition "légale et opérationnelle" de Londres pour parvenir à un accord. Boris Johnson a refusé de s'excuser, jeudi, pour ses propos tenus la veille.

    -------------
    https://www.levif.be/actualite/international/a-un-mois-du-brexit-tensions-et-divisions-a-leur-comble-au-royaume-uni/article-news-1196191.html


    A un peu moins d'un mois du Brexit, les tensions sont à leur comble au Royaume-Uni
    et des élections anticipées risquent de se tenir dans une ambiance plus délétère que jamais, comme en témoignent des échanges particulièrement agressifs au Parlement cette semaine.

    Le Premier ministre Boris Johnson a été vilipendé, y compris par sa propre soeur Rachel, pour des propos incendiaires à la Chambre des Communes mercredi.
    Il avait accusé les membres de l'opposition de "sabotage", de "trahison" et de "capitulation" face à l'Union européenne. "Ce Parlement agit par pur égoïsme et lâcheté politique, les députés de l'opposition ne veulent pas s'effacer et laisser le peuple se prononcer", avait-il lancé, usant d'une rhétorique populiste assumée.
    Appelé à "modérer son langage" par la successeure de Jo Cox, une députée travailliste anti-Brexit assassinée à quelques jours du référendum de juin 2016, Boris Johnson a choqué les députés en affirmant que "la meilleure façon d'honorer la mémoire de Jo Cox est en réalité de rassembler ce pays en mettant en oeuvre le Brexit!"
    Réfutant toute responsabilité dans la montée des tensions, M. Johnson a aussi qualifié de "foutaises" le témoignage de la députée travailliste Paula Sherriff, qui dénonçait ses propos "incendiaires" et disait avoir reçu des menaces de mort.
    Jeudi, il a néanmoins appelé les "esprits à se calmer", tout en refusant de s'excuser.


    L'Eglise appelle au calme
    Pour le président de la Chambre des communes John Bercow, c'est la "pire atmosphère" jamais vue au Parlement "en 22 ans".
    Même l'Eglise d'Angleterre s'en est mêlée, les 118 évêques et archevêques anglicans condamnant un langage "inacceptable".
    Mais loin de jouer les conciliateurs, Dominic Cummings, conseiller spécial de Boris Johnson et grand artisan de la victoire du "Leave" lors du référendum, a remis de l'huile sur le feu jeudi soir.
    A l'occasion du lancement d'un livre à Londres, M. Cummings a déclaré qu'il n'était "pas surpris que certaines personnes soient furieuses" que le Brexit ne soit toujours pas mis en oeuvre, trouvant "très bizarre" que les députés se plaignent des réactions de colère, preuve selon lui, qu'ils sont "déconnectés" du peuple.
    Pour le camp pro-Leave, le plus grand danger serait de renoncer au Brexit.

    Un ministre, resté anonyme, a déclaré au quotidien The Times que si un second référendum sur le Brexit était organisé et renversait le résultat du premier, le pays risquait un "violent soulèvement populaire", du type du mouvement des Gilets jaunes en France.
    Dans les deux camps, les députés et leurs entourages disent craindre, eux, un nouveau drame similaire à l'assassinat de Jo Cox.
    Ellie Cooper, fille de la députée travailliste Yvette Cooper, a confié sur Twitter son "effroi" lorsqu'elle lit les commentaires sur les réseaux sociaux traitant sa mère de "menteuse" et de "traîtresse". La jeune femme a aussi expliqué que sa maison avait été équipée de "panic buttons" (boutons d'alarme) et de portes blindées.
    Evoquant l'assassinat de Jo Cox, elle a dit "craindre chaque jour que la même chose arrive à (sa) mère".


    "Langage "passionnel"
    Une députée travailliste, Jess Phillips, a elle révélé jeudi qu'un homme avait été arrêté en essayant de fracturer la porte de sa permanence dans la circonscription de Birmingham Yardley (centre de l'Angleterre), aux cris de "fasciste".
    Tandis que des élections anticipées pourraient être organisées prochainement, Boris Johnson espérant ainsi se redonner une majorité au Parlement et l'opposition s'y préparant, l'atmosphère d'une future campagne s'annonce d'ores et déjà électrique.

    "Pour séduire davantage l'électorat, le gouvernement semble déterminé à attiser les antagonismes en utilisant un langage extrêmement passionnel qui ne peut que susciter la peur et la colère et alimenter les griefs contre le Parlement et la loi", a dénoncé jeudi soir l'ex-Premier ministre conservateur John Major, anti-Brexit. Adversaire déclaré de Boris Johnson, il s'exprimait devant le centre de réflexion Center for European Reform (CER).
    "Tant que nous n'avons pas résolu la question du Brexit, des élections ne résoudront rien", a estimé M. Major. "Cela ne ferait que nourrir le sentiment actuel de désillusion et de désunion. Loin de guérir la nation, cela attiserait des blessures ouvertes".

    -------------
    ... ou préférez vous les attouchements ??

    https://www.levif.be/actualite/international/boris-johnson-accuse-d-attouchement-parfum-de-scandale-au-congres-des-tories/article-news-1197117.html?cookie_check=1569850929

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson, champion du Brexit, est aussi connu pour ses amours tumultueuses, mais la dénonciation d'une journaliste qui l'accuse d'avoir caressé avec insistance sa cuisse éclabousse d'un parfum de scandale le congrès du parti conservateur dont il est la star.

    Journaliste bien établie dans la place londonienne, Charlotte Edwardes a raconté que l'incident avait eu lieu lors d'un déjeuner dans les bureaux du magazine conservateur The Spectator, à Londres, peu de temps après que Boris Johnson en soit devenu le rédacteur en chef en 1999.

    "Sous la table, je sens la main de Johnson sur ma cuisse. Il la serre. Sa main est en haut de ma jambe et il a assez de chair sous ses doigts pour que je me redresse soudainement", a-t-elle décrit dans un article publié dans le Sunday Times à l'occasion des deux ans du mouvement #MeToo, qui avait libéré la parole de femmes victimes de harcèlement ou d'agressions sexuelles. Une autre jeune femme assise aux côtés de Boris Johnson lors de ce déjeuner arrosé a subi la même chose, selon elle.

    ... "Je n'approuve pas mais ce ne sont pas nos affaires, c'est sa vie privée", confie à l'AFP Margaret Dane, une retraitée qui arpente le hall du centre de conférence. "Je vais tout simplement devoir faire abstraction du fait que cela puisse être vrai", poursuit-elle à propos des accusations de harcèlement sexuel, parce que "nous avons besoin de quelqu'un comme Boris" pour mener à bien le Brexit.

    ------
    sur le site du Figaro, une vidéo,
    où Johnson botte en touche et dit que  "je pense que ce que les gens veulent entendre est ce que nous faisons pour eux  et pour le pays"
    Hum...'Ah oui, et que faites vous vraiment, puisque le négociateur en chef dit n'avoir rien reçu de concret et sérieux de votre part !"

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/downing-street-nie-une-accusation-d-attouchement-visant-boris-johnson-20190930


    Dernière édition par Laurent Simon le Lun 30 Sep 2019 - 18:48, édité 2 fois

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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Le brexit est ses conséquences possibles sur les entreprises

    Message par Laurent Simon Ven 27 Sep 2019 - 17:16

    https://fr.motor1.com/news/373287/jaguar-land-rover-arret-brexit/

    Un débrayage d'une semaine, suivi par BMW et peut-être Toyota...
    Le spectre du Brexit, qui pourrait intervenir le mois prochain, continue de peser au-dessus du marché automobile, et d'assombrir l'horizon des constructeurs qui ont des usines au Royaume-Uni. C'est le cas du groupe Jaguar Land Rover qui, s'il est sous contrôle de l'Indien Tata, a décidé de suspendre sa production pendant un mois en novembre, pour prévoir une temporisation des effets de la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne.

    Ce qui est qualifié comme un débrayage débutera le 4 novembre, soit cinq jours après le Brexit prévu pour le 31 octobre, et le constructeur précise qu'il s'agira, via cette manœuvre, d'exprimer "le besoin d'ajuster la production face à l'incertitude persistante liée à des événements extérieurs, y compris le Brexit, qui ont pesé sur nos volumes de ventes". BMW et Mini ont également annoncé une opération similaire, mais sur une durée de seulement 48 heures.
    ------
    https://trends.levif.be/economie/entreprises/brexit-le-patron-de-ryanair-confiant-dans-la-conclusion-d-un-accord/article-news-1196317.html

    Le patron de la compagnie aérienne Ryanair Michael O'Leary s'est montré confiant vendredi dans la conclusion d'un accord sur le Brexit, prévu pour le 31 octobre, assurant qu'un Brexit sans accord serait "catastrophique" pour l'économie britannique.

    "Nous espérons que le Brexit n'interviendra pas, mais s'il arrive, nous espérons que cela sera avec un accord.
    Et s'il y a un accord commercial, il n'y aura pas d'impact sur Ryanair", a-t-il indiqué à la presse en marge du lancement à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, d'une nouvelle base de la compagnie irlandaise à bas prix.

    "Le seul impact que nous avons vu ces douze derniers mois a été un ralentissement de l'économie britannique et une baisse du nombre de Britanniques voyageant en Europe. Nous pensons que cela redeviendra normal quand le Brexit sera achevé ou se sera éloigné", a-t-il ajouté.
    "Je ne pense pas qu'un Brexit sans accord puisse arriver. Cela serait si catastrophique pour l'économie britannique. Je pense qu'ils (les Britanniques) partiront avec un accord, d'ici au 31 octobre ou après cette date, je ne sais pas. Mais je pense que s'ils partent, ils partiront avec un accord", a espéré M. O'Leary

    ...
    --------------
    2 octobre
    https://www.caradisiac.com/brexit-nissan-pourrait-arreter-la-production-de-ses-suv-en-angleterre-178875.htm

    ...
    Rien n'est encore fait, mais les constructeurs sont suspendus à la décision du Royaume-Uni et du parlement anglais sur le Brexit. En attendant que Boris Johnson parvienne à trouver un terrain d'entente avec les députés, les marques automobiles présentes outre-Manche se posent des questions sur l'avenir, notamment en cas de Brexit "dur", sans accord avec l'Europe.

    Du côté de Nissan, si le scénario "catastrophe" venait à se produire, la marque pourrait déménager la production des Qasqhai et Juke en dehors d'Angleterre. Le premier irait en Espagne, selon une source anonyme qui s'est exprimée auprès d'Automotive News, et le second irait en Europe, sans que l'on sache où exactement.

    Il faut bien préciser que l'usine Nissan de Sunderland est le plus gros site d'assemblage de voitures neuves au Royaume-Uni. Une perte telle que les Qashqai et Juke serait donc fatale pour cette usine et surtout un désastre social.

    La menace du déménagement est d'autant plus effective que le Qashqai sera renouvelé dans un avenir proche. Nissan doit donc prendre une décision rapide : mettre à jour son usine anglaise pour accueillir le nouveau modèle, ou le produire directement ailleurs.

    ...


    Dernière édition par Laurent Simon le Mer 2 Oct 2019 - 12:10, édité 2 fois

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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mar 1 Oct 2019 - 11:04

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    https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Un--fosse-important--entre-Londres-et-Bruxelles-16031906


    Un «fossé important» entre Londres et Bruxelles
    Le négociateur en chef de l'UE a rencontré le chef de la diplomatie irlandaise, ainsi que le ministre britannique du Brexit vendredi.

    Il existe toujours un «fossé important» entre Londres et Bruxelles qui tentent de trouver un compromis sur le Brexit, a affirmé vendredi le ministre irlandais des Affaires étrangères Simon Coveney. Il s'exprimait à l'occasion d'une rencontre avec Michel Barnier.
    Ce dernier, négociateur en chef de l'UE, a reçu l'Irlandais en fin de matinée avant d'accueillir dans la foulée le ministre britannique du Brexit Stephen Barclay, à un mois de la date prévue du départ du Royaume-Uni le 31 octobre.

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson souhaite conclure un accord de divorce à temps pour le sommet européen du 17 octobre.
    «Il y a toujours un fossé important entre les deux parties», a toutefois déclaré le chef de la diplomatie irlandaise après son entrevue avec M. Barnier.
    «Et jusqu'à ce qu'il y ait une proposition écrite sérieuse qui puisse être la base pour une négociation, alors le fossé, qui est large pour le moment, va perdurer», a-t-il expliqué.

    «Moment de vérité»
    De son côté, M. Barclay a adopté un ton positif à l'issue de son rendez-vous, sans toutefois évoquer des avancées. «Il y a encore un long chemin à parcourir et nous arrivons au moment de vérité dans ces négociations, nous verrons s'il y a une volonté politique des deux côtés», a-t-il déclaré.
    «Nous sommes déterminés à conclure un accord, le Premier ministre a dit clairement qu'il voulait un accord, mais il faut qu'il y ait une volonté politique des deux côtés et c'est ce que nous explorons», a-t-il insisté. «Un accord est faisable», a avancé de son côté un porte-parole du gouvernement britannique.

    Les 27 restent unis
    Alors que les tensions sont à leur comble au Royaume-Uni entre Boris Johnson et le parlement britannique, Londres tente toujours de convaincre les Européens de modifier le compromis trouvé sous l'impulsion de Theresa May mais rejeté trois fois par les députés.

    Michel Barnier a rappelé sur Twitter la position de l'UE avant sa rencontre avec M. Barclay. «Nous avons besoin d'une solution juridiquement opérationnelle dans l'accord de retrait pour régler le problème créé par le Brexit sur l'île d'Irlande», a-t-il écrit. M. Barnier a souligné que les 27 Etats membres restaient fermement unis pour défendre l'accord de paix en Irlande et le marché unique européen.

    ....
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/30/brexit-la-montee-de-la-violence-verbale-inquiete-les-responsables-politiques_6013545_3210.html

    La brutalité du débat, alors que la situation au Parlement paraît bloquée, entraîne une multiplication des messages haineux visant particulièrement les élus proeuropéens.

    « Je n’ai pas peur des futures élections, j’ai peur d’être blessée ou même tuée. » Jess Phillips, députée, a posté ce Tweet le 25 septembre, juste après un débat très brutal à la Chambre des communes, le premier entre l’opposition et le chef du gouvernement britannique, Boris Johnson, après que ce dernier a été humilié par un arrêt de la Cour suprême ayant jugé illégale sa suspension du Parlement.

    L’élue travailliste de 37 ans fait partie de ces femmes politiques britanniques particulièrement attaquées sur les réseaux sociaux.

    Comme Yvette Cooper, Paula Sherriff (Labour) ou Anna Soubry (ex-tory devenue indépendante), elle reçoit quantité de messages haineux, dont des menaces de mort.
    Mais depuis ces échanges acrimonieux avec le premier ministre à Westminster, son angoisse et celle de ses collègues ont encore augmenté.

    « Allez crever dans le fossé, c’est ce qui arrive à ceux qui ne font pas le Brexit » : c’est le type de courriel que Jess Phillips a reçu ces derniers jours, utilisant la même expression que celle utilisée par Boris Johnson, au début du mois. Le 26 septembre, un homme a été arrêté par la police après lui avoir hurlé « fascistes » et avoir essayé de briser les vitres de sa permanence, à Birmingham.

    Lire aussi  Brexit : le droit ou le chaos

      Tout aussi perturbante, cette longue suite de Tweet postée le même jour par Ellie Cooper, fille d’Yvette Cooper et d’Ed Balls, deux poids lourds de la gauche britannique : « J’ai peur quand je vois les e-mails que [reçoit ma mère], l’accusant d’être une menteuse et une traîtresse. J’ai eu peur quand notre maison a été équipée avec des alarmes, des verrous spéciaux et des dispositifs pour vérifier les courriers.

    J’ai peur parce que le 16 juin 2016 [jour de la mort de Jo Cox, députée travailliste assassinée par un néonazi, une semaine avant le référendum sur le Brexit], deux enfants ont dit au revoir à leur maman avant qu’elle ne parte pour sa permanence et ils ne l’ont jamais revue. J’ai peur tous les jours que la même chose arrive à ma mère."

    ------------
    Sinon, un semblant de proposition attendu jeudi 3/10

    dont la base est rejeté par l'Irlande
    https://www.boursier.com/actualites/reuters/londres-presentera-d-ici-jeudi-un-plan-detaille-a-l-ue-sur-le-brexit-237682.html

    Le gouvernement britannique présentera mercredi ou jeudi à l'Union européenne ses propositions détaillées sur le Brexit, notamment sur la question de la frontière irlandaise, a déclaré lundi à Reuters une source gouvernementale britannique.
    D'après la radiotélévision irlandaise RTE, le Royaume-Uni va proposer la création de "centres de dédouanage" des deux côtés de la frontière irlandaise après le Brexit afin d'éviter des contrôles sur la frontière elle-même.
    La question de la frontière entre l'Irlande, membre de l'Union européenne, et de l'Irlande du Nord, qui appartient au Royaume-Uni, est l'une des plus épineuses dans les discussions entre Londres et Bruxelles sur le Brexit, censé intervenir le 31 octobre.

    ...
    "Le Royaume-Uni propose un ensemble de 'centres de dédouanage' des deux côtés de la frontière irlandaise comme élément essentiel de son plan pour remplacer le backstop, apprend RTE News", a écrit Tony Connelly, spécialiste des questions européennes chez RTE, sur Twitter.
    "Ces 'centres', de fait des postes douaniers, seraient situés entre 5 et 10 miles (8-16 km) en retrait de la frontière", a-t-il ajouté, en s'appuyant sur des documents techniques envoyés par Londres à Bruxelles, dont il dit avoir lu des extraits.
    Réagissant aux informations de la RTE, le ministre irlandais des Affaires étrangères a décrit lundi soir la proposition du Royaume-Uni comme "mort-née".
    Simon Coveney a déclaré sur Twitter qu'il était temps que l'Union européenne "reçoive des propositions sérieuses de la part du gouvernement britannique" pour qu'un accord de sortie soit envisageable en octobre.
    Les deux Irlandes "méritent mieux", a-t-il ajouté.

    ------------
    https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Johnson---Nous-allons-faire-une-proposition--30121982

    ...
    La cheffe du Sinn Fein (parti républicain qui milite pour une Irlande réunifiée), Mary Lou McDonald, a aussi fustigé les propositions ayant fuité dans la presse. Elle a estimé que cela revenait au retour d'une «frontière dure sur l'île d'Irlande» et «sabotait» le processus de paix en Irlande du Nord.

    Boris Johnson a toutefois déclaré à la BBC que ce qui était rapporté dans la presse n'était «pas tout à fait exact»
    et démenti que son plan incluait des «centres de dédouanement».

    Il a confirmé que sa proposition prévoyait «un territoire unique pour l'agriculture, les industries agroalimentaires sanitaires et phytosanitaires, ce qui constitue une concession importante du gouvernement britannique».
    Sur les échanges agricoles, «les décisions en matière de règles sanitaires et phytosanitaires continueraient à être prises à Bruxelles sans que le Royaume-Uni n'ait son mot à dire», a-t-il précisé.

    ...


    Dernière édition par Laurent Simon le Mar 1 Oct 2019 - 14:41, édité 1 fois
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mar 1 Oct 2019 - 11:32

    De son côté B Johnson attise les braises,
    au congrès des Tories.

    Le système démocratique britannique semble à bout de souffle,
    du fait de cette opposition stérile au Parlement, un camp contre l'autre,
    jusque physiquement dans  la chambre de communes  (le Parlement est organisé pour qu'il y ait cette opposition).

    Ca me rappelle le bon vieux temps, en France, jusqu'à il y a très peu de temps,
    où cette opposition gauche droit donnait une prime aux extrêmes
    (le champion de chaque camp devant être extrême pour l'emporter dans son camp,
    et arrivé au pouvoir ne faisait pas ce qu'il s'était engagé à faire, puisque c'était intenable ...
    Voir F Hollande, par exemple... qui n'a même pas réussi à se représenter,
    alors que le tournant CICE etc en 2014 a permis d'amorcer une décrue du chômage (près d'1 million d'emplois créés depuis).

    https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Au-congres-des-Tories--le-Brexit-divise-13381343

    --------
    Depuis ce post, un nouvel article ce mardi soir,
    qui donne des explications intéressantes,
    une interview de l'auteur d'un livre sur le Royaume Uni

    https://www.liberation.fr/debats/2019/10/01/emmanuelle-avril-le-brexit-est-le-revelateur-de-problemes-plus-anciens_1754781
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mer 2 Oct 2019 - 11:00

    Enfin qqch qui semble bouger, à Londres

    https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Boris-Johnson-fera-une--offre-finale--mercredi-23924832

    Afin de conclure un accord de sortie de l'UE, le Premier ministre britannique a annoncé qu'il ferait une «offre finale» mercredi.

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson détaillera mercredi l'«offre finale» sur la sortie de l'UE qu'il soumettra à Bruxelles, dans son discours de clôture du congrès du Parti conservateur, en posant un ultimatum: c'est à prendre ou à laisser.

    Selon ses services, ces propositions formelles doivent permettre de conclure «un compromis juste et raisonnable» pour éviter un Brexit sans accord, aux conséquences potentiellement chaotiques pour l'économie britannique.
    Mais «si Bruxelles ne noue pas le dialogue sur cette offre, alors ce gouvernement cessera de négocier jusqu'à ce que nous ayons quitté l'UE» le 31 octobre, ont-ils prévenu dans un communiqué
    ...
    «Backstop»
    Selon le journal «The Telegraph», la nouvelle proposition britannique prévoit que l'Irlande du Nord reste dans le marché unique européen jusqu'en 2025, tout en formant une union douanière avec le Royaume-Uni.

    Il y aurait donc en quelque sorte deux frontières:

    • des contrôles douaniers entre les deux Irlande
    • et des contrôles réglementaires en mer d'Irlande, qui sépare la Grande-Bretagne de sa province nord-irlandaise.



    Sous sa forme actuelle, le «backstop» prévoit de maintenir le Royaume-Uni tout entier dans une union douanière avec l'UE, ainsi qu'un alignement règlementaire sur l'UE plus poussé pour l'Irlande du Nord.
    «Je ne vais pas prétendre que ce sera facile (...) mais nous avons fait d'énormes progrès et j'espère que nous y arriverons dans les prochains jours», a déclaré mardi soir Boris Johnson lors d'un événement organisé en marge du congrès des tories à Manchester (nord-ouest).

    ---
    plan baptisé "deux frontières pour quatre ans"

    https://fr.investing.com/news/world-news/pour-contourner-le-backstop-johnson-propose-de-dissocier-lirlande-du-nord-selon-the-telegraph-1915927
    ...

    Mais :
    https://fr.investing.com/news/world-news/brexit-bruxelles-ne-croit-pas-a-la-solution-de-johnson-1916044

    La proposition que s'apprête à faire Boris Johnson à l'Union européenne pour parvenir à un accord sur le Brexit présente "des défauts fondamentaux" et "ne fonctionnera pas" si elle correspond bien à ce que la presse en a dévoilé, ont déclaré mercredi des diplomates et des responsables européens.
    Le Premier ministre britannique, décidé à sortir de l'UE le 31 octobre, doit rendre publiques ses propositions ce mercredi, notamment concernant le sujet délicat de la frontière irlandaise.

    Elle "présente des défauts fondamentaux", a déclaré un haut responsable européen.
    "Ça ne fonctionnera pas, Johnson fait le choix de la confrontation", a pour sa part estimé un diplomate au fait des négociations, pour qui l'alternative se réduit au "backstop" ou à un report de la date du Brexit.

    ---------
    https://information.tv5monde.com/info/brexit-boris-johnson-presente-bruxelles-un-compromis-de-la-derniere-chance-324537

    Le chef de la diplomatie irlandaise Simon Coveney, sur Sky News, s'est dit "pas très encouragé" par ces informations:
    "Si ce qu'il propose ce sont des contrôles douaniers sur l'île d'Irlande, alors je ne pense pas que ce sera la base à un accord".

    Boris Johnson a de nouveau démenti envisager le retour de tels contrôles physiques à la frontière, sans expliquer comment il comptait résoudre la question.

    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/selon-boris-johnson-le-royaume-uni-sortira-de-l-ue-le-31-octobre-quoi-qu-il-arrive_2100940.html

    ------
    https://fr.investing.com/news/world-news/brexit-la-france-attend-de-londres-des-modifications-substantielles-1916078

    ---
    https://www.liberation.fr/depeches/2019/10/02/brexit-boris-johnson-presente-a-bruxelles-un-compromis-de-la-derniere-chance_1754867

    Carolyn Fairbairn, la patronne de la principale organisation patronale britannique (CBI), a estimé que l’offre britannique ne pouvait «être la destination finale» car elle bloquerait l’Irlande «avec des barrières de tous les côtés».

    ---------
    Une carte AFP pour mieux comprendre
    https://www.abcbourse.com/marches/brexit-confusion-sur-la-strategie-de-boris-johnson-a-moins-d-un-mois-de-l-echea_483767

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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Philidor Mer 2 Oct 2019 - 15:22

    En tout cas, il y a une contradiction entre :

    - présenter une 'offre finale', à prendre ou à laisser ;
    et 
    - annoncer que si Bruxelles ne noue pas le dialogue sur cette offre, le gouvernement britannique cessera de négocier.

    On ne noue pas le dialogue sur une offre finale, ou alors c'est que celle-ci est tout, sauf finale.
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mer 2 Oct 2019 - 23:15

    Philidor a écrit:En tout cas, il y a une contradiction entre :

    - présenter une 'offre finale', à prendre ou à laisser ;
    et 
    - annoncer que si Bruxelles ne noue pas le dialogue sur cette offre, le gouvernement britannique cessera de négocier.

    On ne noue pas le dialogue sur une offre finale, ou alors c'est que celle-ci est tout, sauf finale.
    Oui, cela ne m'avait pas échappé,
    Boris Johnson n'en est pas à une approximation près.

    Et ces derniers éléments n'enthousiasment pas du côté de l'UE
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/l-offre-de-boris-johnson-ne-convainc-pas-l-ue-24505317

    ... Le compromis n'a pas été rejeté, mais il comporte «quelques points problématiques» pour le grand marché unique, l'une des lignes rouges des Européens. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a fait part de ses préoccupations au Premier ministre britannique au cours d'un entretien téléphonique.

    «Le président a reconnu les avancées positives, notamment en ce qui concerne l'alignement complet de la réglementation pour toutes les marchandises et le contrôle des marchandises en provenance de Grande-Bretagne qui entrent en Irlande du Nord», ont indiqué ses services. Mais il a «également noté qu'il y a encore quelques points problématiques qui nécessiteront du travail supplémentaire dans les prochains jours, notamment en ce qui concerne la gouvernance du backstop (le filet de sécurité pour l'Irlande)», ajoute le communiqué.
    «Il reste encore beaucoup de travail à faire»

    «Nous devons disposer d'une solution juridiquement opérationnelle qui réponde à tous les objectifs du filet de sécurité:

    • empêcher une frontière dure
    • préserver la coopération Nord-Sud et l'économie insulaire
    • et protéger le marché unique de l'UE et la place de l'Irlande dans celui-ci»

    a-t-il dit à Boris Johnson.

    Même circonspection du côté du négociateur de l'UE, Michel Barnier, qui a négocié pendant près de deux ans l'accord de divorce, rejeté à trois reprises par le Parlement britannique.

    «Il y a des progrès, mais pour être franc, il reste encore beaucoup de travail à faire pour atteindre les trois objectifs du filet de sécurité:

    • l'absence de frontières
    • la protection de l'économie irlandaise
    • et la protection du marché unique, c'est-à-dire protéger les consommateurs, les citoyens et les entreprises dans le marché unique»,


    a-t-il dit avant une réunion avec les chefs des groupes politiques du Parlement européen.

    Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, dont Jean-Claude Juncker veut «écouter le point de vue», a jugé que l'offre de Londres ne remplissait «pas complètement» les objectifs au sujet de l'épineuse question de la frontière irlandaise.

    -----------------
    Réaction française

    https://www.challenges.fr/top-news/brexit-la-france-ne-veut-pas-d-un-paradis-fiscal-aux-portes-de-l-ue_677814

    ... La France ne veut pas d'un paradis fiscal aux portes de l'Europe, a affirmé jeudi la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, au lendemain de la présentation des ultimes propositions du Premier ministre britannique pour sortir les négociations sur le Brexit de l'impasse.

    "Boris Johnson fait aujourd'hui des propositions. Il faut qu'on regarde si les normes sont respectées. Je ne veux pas qu'on ait un paradis fiscal aux portes de l'Europe. On demande à nos entreprises de respecter les enjeux environnementaux, sociaux, fiscaux. Il faut qu'on puisse travailler de manière loyale", a déclaré Amélie de Montchalin sur l'antenne de CNews.

    "On a un accord sur la table qui permet de sortir de manière ordonnée. On préférerait que ce soit fait de manière ordonnée. S'ils veulent le faire autrement, on s'est préparés", a-t-elle ajouté.
    ...
    ----------------
    réaction en Irlande

    https://actu.orange.fr/monde/sur-la-frontiere-irlandaise-le-plan-johnson-ne-rassure-pas-CNT000001jIli0/photos/vue-d-un-panneau-portant-les-mots-pas-de-frontiere-dure-le-1er-octobre-2019-a-newry-en-irlande-du-nord-sur-la-frontiere-avec-la-republique-d-irlande

    Qu'ils soient pour ou contre le Brexit, les habitants du village de Middletown, en Irlande du Nord, s'accordent sur une chose: la nouvelle offre de Londres n'a pas de quoi dissiper leurs craintes d'un retour d'une frontière sur l'île.
    "C'est une plaisanterie", balaye Lena Carville, 52 ans, interrogée par l'AFP alors qu'elle se rend à la poste de ce village frontalier de 250 habitants.
    "Ce sera difficile pour tout le monde à la frontière", ajoute-t-elle. "Ce sera un désastre."

    Trois ans après le référendum sur le Brexit, les négociations pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne butent sur la manière d'éviter le retour d'une frontière en Irlande entre la province britannique du Nord et la république membre de l'Union européenne au sud.

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson a assuré que son plan, prévoyant que l'Irlande du Nord reste à terme dans la même zone douanière que le reste du Royaume, n'entraînerait pas de contrôles douaniers "sur la frontière" ou "près" de cette ligne. Il estime que les procédures peuvent être menées dans les locaux des entreprises, à d'autres points du trajet des marchandises, ou électroniquement à l'aide de nouvelles technologies.
    Signe de l'inquiétude qui règne dans la région: sur les collines verdoyantes qui entourent Middletown, des pancartes indiquant "Pas de frontière" ou "Zone douanière de l'Union européenne" côtoient le bétail.

    Pour Peter Mackle, un agriculteur de 60 ans, le problème est très concret: il vit juste en dehors du village... mais de l'autre côté de la frontière, en République d'Irlande.
    "Personne ne sait ce qu'il va se passer", déplore ce partisan du Brexit, exaspéré, au volant de sa Range Rover garée dans la rue principale du village.
    Il ne croit pas à un retour au passé douloureux des divisions: "Il n'y aura pas de douanes à la frontière entre le nord et le sud tout simplement parce que ce n'est pas autorisé", assure-t-il. "Cela sera empêché quelle que soit la loi et ceux qui la font.
    Cela ne sera sera pas toléré."

    - Hausses de taxes et marché noir -
    Le retour d'une frontière entre les deux Irlande est vu comme une menace pour la paix en Irlande du Nord, difficilement établie en 1998 après trois décennies de violences entre des républicains nationalistes (catholiques), partisans de la réunification de l'île, et loyalistes unionistes (protestants), défenseurs du maintien dans la Couronne britannique.

    L'accord du Vendredi Saint a entraîné le démontage des infrastructures frontalières sur les 500 kilomètres de la ligne séparant les deux territoires.
    Et malgré les assurances de Boris Johnson, il est difficile d'imaginer comment les contrôles douaniers pourront se passer d'installations physiques à proximité.

    A Middletown, Lena Carville se dit "inquiète": "A mon âge, j'ai connu les troubles et je ne veux pas de cela pour mes enfants", explique la quinquagénaire.
    "On ne peut pas revenir sur l'accord du Vendredi Saint", approuve Gerald Williamson. "C'est gravé dans le marbre, c'est très important pour les gens ici".

    Les entreprises d'Irlande du Nord se sont également montrées très critiques face au plan de Boris Johnson.
    Pour Aodhan Connolly, directeur du Consortium de la distribution d'Irlande du Nord, il entraînerait "de la complexité, des retards, des droits de douane, des hausses de taxes sur la valeur ajoutée et des coûts".

    Mais à Middletown, Noelenn Simpson, en plein préparatifs avant l'ouverture de son café, se montre indulgente pour le Premier ministre: "Il fait ce qu'il peut".
    Elle préfère son plan à un "no deal" synonyme de retour brutal de contrôles sur les routes frontalières.
    Garé dans la rue principale, un automobiliste voit même un bon côté au retour de douanes: la réapparition d'un marché noir comme aux temps des troubles. "On pourrait gagner beaucoup d'argent avec ça!"


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    Message par Laurent Simon Jeu 3 Oct 2019 - 9:37

    Laurent Simon a écrit:
    Paul a écrit:Au moins ce n'est pas comme aux USA, il semble que les députés britanniques aient encore des principes, contrairement aux républicains qui font passer les intérêts du parti avant ceux du pays.
    En l'occurrence, malheureusement, la gestion du Brexit depuis plus de 3 ans montre au contraire que les dirigeants politiques du RU, et une bonne partie des députés avec eux, ont privilégié les intérêts de leur parti à court terme, ou leurs propres intérêts personnels, sans vouloir vraiment défendre l'intérêt général du pays et des britanniques...

    (et je ne parle même pas de ce qui a précédé le Brexit, la décision d'un referendum pour se maintenir au pouvoir, par Cameron, et les fake news éhontées par Boris Johnson et Nigel Farage, pour essayer d'obtenir le pouvoir)

    Heureusement, il y en a qui relèvent le niveau, qui n'hésitent pas à changer de parti, à démissionner de leur ministère, pour éviter à leur pays une crise incroyable mais tout à fait évitable
    Paul,
    voici une prise de position intéressante, n'est-il pas ?

    https://www.ouest-france.fr/reflexion/point-de-vue/point-de-vue-brexit-l-honneur-de-la-chambre-des-communes-6548250

    En désavouant le Premier ministre Boris Johnson qui en avait suspendu les travaux, la Cour suprême britannique donne raison à la Chambre des communes.

    Cette assemblée est souvent décrite comme une pétaudière parce qu'elle rejette à la fois l'accord de sortie de l'Union européenne négocié par Theresa May et le no deal. Les propagandistes du Brexit, Nigel Farage et Boris Johnson, appellent au respect de la volonté populaire.


    Les députés, quant à eux, opposent la légitimité de leur propre élection démocratique à une escroquerie politique : pourquoi avaliseraient-ils un référendum dans lequel il est avéré que le mensonge et la manipulation, y compris étrangère, ont joué un rôle déterminant ?

    Un déni de démocratie en fait, où les citoyens britanniques ont eu à se prononcer à l'aveugle, avant que ne soient établis les termes d'un accord de sortie de l'UE, c'est-à-dire sans savoir quel serait, pour eux, le coût réel du Brexit.
    Une décision qui porte en germe la dislocation du Royaume-Uni, avec le risque qu'Écossais et Irlandais du Nord choisissent ensuite de se séparer des Anglais pour rester dans l'UE. L'enjeu est donc majeur, pour la démocratie et pour la Grande-Bretagne.

    Que la démocratie et les fake news sont incompatibles, Périclès le savait déjà, lui qui affirmait : « Il n'est rien de plus dangereux qu'un homme qui ment. Car ceux dont la Constitution réside dans les paroles, comment peuvent-ils, si les paroles sont mensongères, conduire une politique en toute sûreté ? » Athènes punissait avec la plus grande rigueur les démagogues qui induisaient le peuple à prendre de mauvaises décisions en le trompant avec des arguments mensongers.

    ...
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    Message par Laurent Simon Jeu 3 Oct 2019 - 9:46

    Philidor a écrit:En tout cas, il y a une contradiction entre :

    - présenter une 'offre finale', à prendre ou à laisser ;
    et 
    - annoncer que si Bruxelles ne noue pas le dialogue sur cette offre, le gouvernement britannique cessera de négocier.

    On ne noue pas le dialogue sur une offre finale, ou alors c'est que celle-ci est tout, sauf finale.
    Et si la contradiction montrait les intentions véritables de BoJo ?

    https://reveil.courrierinternational.com/#/edition/1943917/article/1943965

    Un accord fait pour être rejeté ?

    En Irlande notamment, on ne croit pas au projet de M. Johnson. Un éditorial de l’Irish Times le qualifie d’“irréaliste” et d’“infaisable”, dangereux à la fois pour l’économie de toute l’île et pour la paix fragile entre les deux nations voisines.

    La conclusion la plus crédible est que le Premier ministre et ceux qui l’entourent ont anticipé un rejet de leur offre et que leur objectif principal est de présenter ce rejet de telle sorte qu’ils en bénéficient politiquement sur leur territoire”, estime le quotidien de Dublin.
    En faisant de l’Union européenne la responsable de l’échec des discussions, Boris Johnson se protège des conséquences économiques et sociales d’un Brexit sans accord.

    Une analyse partagée par De Volkskrant. “Son discours a clairement montré que Johnson pensait aux élections”, rapporte le titre néerlandais. Des diplomates européens interrogés par Politico ne disent pas autre chose. La lettre ne semble pas adressée à Juncker mais avant tout aux électeurs britanniques, commente l’un d’entre eux.

    Le Corriere della Sera note que le plan que le chef du gouvernement a présenté comme un “compromis raisonnable” peut être perçu comme un “ultimatum pour Bruxelles”. Die Zeit parle même d’“offre empoisonnée”. Certes, il est temps d’en finir avec “ce triste chapitre de l’histoire européenne”, peut-on lire dans le quotidien allemand, mais “les termes de cet adieu doivent être convenus à temps, afin que les dommages restent limités des deux côtés
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    Message par Laurent Simon Ven 4 Oct 2019 - 16:33

    Boris Johnson n'en est pas à un mensonge près.

    https://www.lepoint.fr/monde/brexit-faute-d-accord-johnson-demandera-un-report-a-l-ue-04-10-2019-2339391_24.php

    S'il clame haut et fort qu'un « no deal » au 31 octobre est la seule alternative en dépit de la loi récente, un document de justice prouve qu'il devrait bien s'y plier.

    ... Une procédure judiciaire a été engagée devant la justice écossaise par un homme d'affaires, la députée écossaise Joanna Cherry et l'avocat Jo Maugham pour s'assurer que le Premier ministre se conformerait bien à une loi votée début septembre par les députés qui le contraint à demander un report de trois mois faute d'accord.

    Être « mort au fond d'un fossé » plutôt qu'un report

    Selon Jo Maugham, un document produit par la défense du Premier ministre indique que celui-ci demandera bien un tel report à l'Union européenne. 

    S'exprimant sur la chaîne de télévision Sky news, Jo Maugham a déclaré qu'il ne comprenait pas comment Boris Johnson pouvait concilier ses déclarations selon lesquelles il ne réclamera pas de report « avec la promesse qu'il a faite devant la justice aujourd'hui »
    ....
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty “Pourquoi continue-t-il à dire des choses fausses?”, Nigel Farage, au sujet de Boris Johnson...

    Message par Laurent Simon Sam 5 Oct 2019 - 8:58

    C'est la meilleure,
    c'est maintenant Nigel Farage qui le traite de menteur...

    lui qui a si bien approuvé la démentielle annonce
    (en 2016, avant le referendum, qu' il a reconnue comme fausse dès le lendemain du referendum)
    selon laquelle le Brexit permettrait au NHS de récupérer un montant incroyable de livres chaque semaine...

    https://www.24matins.fr/topnews/une/confusion-sur-la-strategie-de-johnson-a-moins-dun-mois-du-brexit-1115215

    Pourquoi continue-t-il à dire des choses fausses?”, a réagi sur Twitter Nigel Farage, le chef du parti du Brexit.

    Sinon, c'est la confusion totale :

    Steve Baker, président de l’European Research Group, qui rassemble les conservateurs les plus pro-Brexit, a toutefois insisté sur le fait que le Premier ministre respecterait à la fois la loi et sa promesse de quitter coûte que coûte l’UE fin octobre.
    “Une source a confirmé que tout cela signifie simplement que le gouvernement obéira à la loi. Cela ne signifie pas que nous reporterons (le Brexit). Cela ne signifie pas que nous resterons dans l’UE après le 31 octobre. Nous partirons”, a-t-il tweeté, sans préciser comment le gouvernement compte s’y prendre.
    Ces échanges ont encore ajouté à la confusion au moment où Boris Johnson enjoint aux Européens d’accepter le compromis pour le Brexit qu’il leur a présenté mercredi. Son projet vise à mettre fin au casse-tête de la frontière irlandaise, en évitant le retour de contrôles après le Brexit entre la république d’Irlande, membre de l’UE, et la province britannique d’Irlande du Nord, qui quittera l’UE comme le reste du Royaume-Uni.
    Mais les Européens ont accueilli ce projet avec scepticisme, estimant qu’il comportait des point “problématiques” et devait être retravaillé. Boris Johnson a de son côté estimé avoir fait sa part du chemin et que Bruxelles devait faire preuve de “flexibilité”.
    Même si un accord était trouvé entre dirigeants européens, il devrait être approuvé par les Parlements britannique, où Boris Johnson n’a plus de majorité, et européen, très critique envers le compromis mis sur la table par Londres.
    Et si le gouvernement britannique se pliait à demander un report, rien n’indique que les Européens accepteraient sans indication sur les avancées possibles pendant cette période.
    “Nous n’envisagerons qu’un nouveau délai si une solution est en vue”, a averti vendredi le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. “Nous sommes contre un délai juste pour un délai.”


    --------------
    sur cette contradiction, qq'un disait récemment que BoJo pourrait

    • demander un report
    • puis, dans la minute suivante, dire : "non finalement, nous ne demandons pas un report" ... !!!  Mad Twisted Evil

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    Message par Laurent Simon Mer 16 Oct 2019 - 23:51

    Il semblerait qu'on soit proche d'un accord, mais tant qu'il n'est pas là...

    https://www.lefigaro.fr/international/brexit-le-bras-de-fer-jusqu-au-bout-20191016

    Comme il était prévisible (plus on s'approche d'un 'deal' acceptable par l'UE, plus les hard brexiters et le DUP risquent de s'y opposer ...
    https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Brexit-Le-DUP-nord-irlandais-rejette-les-dernieres-propositions--29388057

    https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Brexit-or-not-Brexit---29387839

    "Après des journées de négociations marathons, le Royaume-Uni et l'Union européenne pourraient s'entendre sur un nouvel accord de Brexit ordonné dès aujourd'hui. Aux dernières rumeurs, la balle serait dans le camp de Boris Johnson, qui doit convaincre les unionistes irlandais du DUP de soutenir son montage pour la frontière entre l'Eire et l'Ulster. Un accord de principe contribuerait à éliminer une situation qui empoisonne le vieux continent depuis plus de trois ans. Mais rien ne sera joué pour autant : Boris Johnson devra obtenir le soutien des parlementaires britanniques, là où Theresa May avait échoué sur un texte très proche, frontière irlandaise exceptée.
    On apprend ce matin que le DUP a refusé la dernière mouture proposée par "BoJo".
    La journée risque d'être longue"

    ...mais l'opposition -aux tories- pourrait voter pour)
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Jeu 17 Oct 2019 - 12:53

    Un accord....
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/brexit-juncker-annonce-un-accord-entre-londres-et-l-ue_2103549.html

    ----------
    ...mais l'opposition -aux tories- pourrait voter pour)

    -----
    sauf que :
    "le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbin a lui aussi appelé les députés à "rejeter" cet accord. Selon lui, ce dernier "ne rassemblera pas le pays et doit être rejeté. La meilleure façon de résoudre le Brexit est de donner à la population le dernier mot lors d'un vote populaire", a déclaré Jeremy Corbyn dans un communiqué.. "

    Quand BoJo suspend, quelques jours, la politique politicienne, et semble devenir "responsable",
    c'est Corbyn qui prend le relais !!!! Sad
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Jeu 17 Oct 2019 - 16:02

    https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2331274-brexit-les-principaux-points-d-accord-entre-londres-et-bruxelles/

    avec un schéma, pour montrer les différents cas possibles,désormais
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/10/17/le-brexit-en-schema-que-peut-il-se-passer-apres-le-nouvel-accord-conclu-entre-londres-et-bruxelles_6015907_4355770.html
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    Message par Laurent Simon Jeu 17 Oct 2019 - 19:25

    Ce que je retiens de l'émission de Cdanslair, sur le sujet, aujourd'hui,
    c'est que l'UE a accepté le risque d'une usine à gaz en Irlande,
    avec des contrôles extrêmement compliqués à faire,
    pour éviter le "no deal".
    Risque que l'UE ne voulait pas prendre auparavant.

    Je ne suis pas sûr que cela donnera des résultats acceptables pour l'UE, et même pour le RU et l'Irlande.
    Nous verrons.
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Dim 20 Oct 2019 - 22:44

    avec cette nouvelle péripétie
    trois lettre écrites par BoJo,
    la situation est plus confuse que jamais

    un article pour y voir un peu plus clair
    https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Feuilleton-du-Brexit-et-maintenant---29420933
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    Message par Laurent Simon Mar 22 Oct 2019 - 10:47

    Un article détaillé, et 'timé', pour essayer de continuer d'y voir plus clair

    https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Feuilleton-du-Brexit-et-maintenant---29429888
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Mar 22 Oct 2019 - 17:08

    Après avoir dit tout et son contraire sur le brexit éventuel, depuis plusieurs années,
    après avoir fait des manips pour le moins contestables,
    après avoir menti de façon éhontée, au point de s'être montré indigne de confiance

    BoJo s'étonne de ce que le Parlement ne lui fasse pas confiance,
    et finalement,

    BoJo perd ses nerfs
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/brexit-boris-johnson-menace-de-retirer-du-parlement-la-loi-sur-l-accord-de-sortie_2104723.html
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    Message par Laurent Simon Mar 22 Oct 2019 - 22:20

    BoJo obtient son premier vote favorable depuis des mois...
    mais aussi un nouvel échec, sur le calendrier  qu'il proposait
    https://www.zonebourse.com/US-DOLLAR-JAPANESE-YEN-55885191/actualite/La-livre-en-fort-recul-apres-l-echec-de-Johnson-au-Parlement-britannique-29436212

    https://www.levif.be/actualite/europe/un-brexit-le-31-octobre-compromis-par-le-vote-des-deputes-britanniques-vers-un-nouveau-report/article-normal-1206813.html

    ----------------
    EDIT :
    pour y comprendre qqch ??
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/pourquoi-le-brexit-n-aura-tres-probablement-pas-lieu-le-31-octobre_2104777.html

    "S'il est une chose certaine avec le Brexit, c'est que rien ne se passe jamais comme prévu. Smile
    Alors que le Parlement britannique devait discuter cette semaine de l'accord de divorce entre Royaume-Uni et Union européenne, Boris Johnson a suspendu mardi soir les débats, faute d'avoir obtenu l'assurance que la loi serait votée au 31 octobre. La date de sortie dépend désormais de la décision européenne sur un probable report. Explications. "


    Dernière édition par Laurent Simon le Mer 23 Oct 2019 - 16:59, édité 1 fois
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    Message par Laurent Simon Mer 23 Oct 2019 - 16:54

    bon, un peu d'humour

    https://www.courrierinternational.com/article/royaume-uni-brexit-comment-chroniquer-labsurde


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Bojesen_2019-10-21-0394_0
    Boris Johnson. Dessin de Niels Bo Bojesen paru dans Jyllands-Posten, Danemark. Copyright: Niels Bo Bojesen/niels@bobojesen.com


    "Vedettes de la presse britannique, les journalistes satiriques, dont le travail consiste à caricaturer l’actualité parlementaire, avouent avoir de plus en plus de mal à faire rire sur ce Brexit qui n’en finit plus : après tout, les politiques se ridiculisent très bien tout seuls.  ..."
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    Message par Laurent Simon Jeu 24 Oct 2019 - 17:50

    https://www.linternaute.com/actualite/politique/1279823-direct-brexit-londres-suspendue-a-la-decision-de-l-ue-sur-la-date/

    ''Selon toute vraisemblance, le Brexit va de nouveau être reporté. Londres attend désormais de savoir pour combien de temps - une décision qui revient à l'UE - pour s'organiser.  ..."

    ----------
    Nouveau rebondissement
    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/brexit-boris-johnson-appelle-a-des-elections-generales-le-12-decembre_2104925.html

    "C'est la solution proposée par le premier ministre britannique ce jeudi, si les députés veulent avoir "plus de temps pour étudier" l'accord du Brexit.
    C'est sa condition. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé ce jeudi à la tenue d'élections générales anticipées le 12 décembre dans un entretien à la BBC, un scrutin qui doit encore recevoir le soutien de l'opposition travailliste. ..."
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    Message par Laurent Simon Mar 29 Oct 2019 - 14:50

    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/brexit-l-opposition-travailliste-accepte-la-tenue-d-elections-anticipees_2105208.html

    "Avec le report de la date du Brexit accordé par l'UE, "notre condition d'exclure une sortie sans accord est désormais remplie", a annoncé le leader du parti.

    Le Labour, le principal parti d'opposition au Royaume-Uni, a donné mardi son accord à la tenue d'élections anticipées, a annoncé son chef Jeremy Corbyn, quelques heures avant que Boris Johnson ne tente une quatrième fois de convoquer le scrutin en décembre.
    ..."
    "
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    Message par Laurent Simon Jeu 7 Nov 2019 - 22:41

    https://journalmetro.com/monde/2395815/alliance-anti-brexit-creee-differents-partis-legislatives/

    "Trois petites formations britanniques, le Parti libéral-démocrate, les écologistes Verts et le parti nationaliste gallois ont formé jeudi une coalition anti-Brexit, en vue des législatives du 12 décembre.
    Les libéraux démocrates, anti-Brexit, se sont mis d’accord avec le Parti des Verts et le Plaid Cymru, la formation nationaliste galloise, pour ne présenter qu’un seul candidat commun dans 60 circonscriptions, avec 43 candidats pour les Lib-Dem, 10 pour les écologistes et 7 pour le Plaid Cymru, 3 autres circonscriptions restant à déterminer.
    «Cette alliance va aider à élire plus de députés en faveur du maintien dans l’Union européenne», a estimé la dirigeante libérale-démocrate Jo Swinson, qui prétend ainsi mettre «l’intérêt national au dessus» de celui de son propre parti.

    ...
    Corbyn est, lui, déjà en difficulté dans cette campagne. Après la démission de son numéro deux mercredi, deux anciens élus Labour appellent à voter conservateur, exposant ses faiblesses sur le Brexit et sur l’antisémitisme.
    L’alliance nouvellement conclue pourrait ravir les voix de conservateurs europhiles modérés et de travaillistes déçus des atermoiements de leur leader, qui a obstinément refusé de donner sa position sur la question.
    "
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Boris Johnson : contradictions, mensonges et vidéo.

    Message par Laurent Simon Dim 10 Nov 2019 - 14:53

    BoJo n'en est pas à quelques affirmations mensongères de plus...
    ni à quelques contradictions de plus...
    [il me fait penser à Chirac, qui tenait des discours contradictoires du jour au lendemain, s'adressant à des publics très variés... sauf qu'à ce moment il n'y avait pas les réseaux sociaux..., mais la facture a été payée plus tard, voir ci-après : Chirac avait dit à ses amis du RPR, juste avant la campagne présidentielle de 1995 : "vous allez être surpris de ma capacité à faire de la démagogie". Oui, on a été servi, et 6 mois après, en décembre 1995, c'était le blocage des transports en commun, du fait d'une énorme contradiction entre la politique de Juppé - nécessaire pour qualifier la France à l'euro- et les discours sur "la fracture sociale"
    Dans le même genre, Boris Johnson avait affirmé, interviewé dans "Le Monde" il y a quelques années :
    "Personne n'est assez cinglé pour vouloir sortir de l'UE"
    Certes entre temps BoJo est devenu Premier Ministre -comme Chirac Président-, mais combien de temps va t il pouvoir le rester ??]

    BoJo fait de la pub pour le marché unique (pour les irlandais du nord)...
    alors qu'il refuse cet accès au reste du Royaume (désuni) ...

    https://lanouvelletribune.info/2019/11/pub-contre-le-brexit-la-video-qui-met-boris-johnson-en-difficulte/

    et sur le Huffingtonpost

    "C’est un discours, filmé à son insu, qui fait tache. Lors d’un déplacement en Irlande du Nord jeudi, Boris Johnson a affirmé à tort que son accord de Brexit signifiait “pas de contrôle” des marchandises entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne, ce qui a suscité une vague de critiques outre-Manche.
    Le Premier ministre britannique a également déclaré que la libre circulation et l’accès au marché unique représentaient une “excellente affaire” pour la région.
    En fait, l’Irlande du Nord obtient beaucoup, dit-il dans un clip largement diffusé sur les réseaux sociaux (à voir ci-dessous). C’est une excellente affaire. Vous gardez la libre circulation, vous gardez l’accès au marché unique, mais vous avez également, comme il est dit dans l’accord, un accès sans entrave à la Grande-Bretagne et nous pouvons également sortir et faire du libre-échange.”

    et https://www.dhnet.be/actu/monde/brexit-boris-johnson-filme-a-son-insu-tient-un-tout-autre-discours-video-
    la video, aussi
    "


    Dernière édition par Laurent Simon le Dim 10 Nov 2019 - 20:01, édité 1 fois
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Dim 10 Nov 2019 - 19:52

    Sinon,

    https://www.challenges.fr/top-news/moody-s-plus-pessimiste-pour-le-royaume-uni-la-faute-au-brexit_683946

    "L'agence de notation financière Moody's a annoncé vendredi avoir abaissé la perspective de la dette souveraine du Royaume-Uni, qui passe de "stable" à "négative", en invoquant les conséquences du Brexit sur la solidité des institutions politiques du pays.
    "Il serait optimiste de penser que le rapport à la loi et aux politiques publiques au Royaume-Uni, autrefois prévisible et force de cohésion, reviendra à la normale une fois que le Brexit aura cessé d'être un sujet de controverse", juge l'agence américaine dans un communiqué, tout en maintenant sa note Aa2"

    et EDIT du 11nov  :
    https://www.capital.fr/economie-politique/brexit-la-croissance-britannique-est-la-plus-faible-de-la-decennie-1354956

    "Sur un an, le PIB britannique a progressé de 1,0%, "soit le plus faible taux de croissance depuis le premier trimestre 2010".

    Pas de récession mais une croissance atone. Le Bureau national des statistiques (ONS) a indiqué ce lundi 11 novembre que l'économie britannique échappait à la récession au troisième trimestre après s'être contractée au deuxième trimestre mais que le rythme de croissance annualisé était le plus faible "en une décennie".
    En effet, le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,3% au troisième trimestre après un recul de 0,2% au deuxième trimestre. Deux trimestres consécutifs de recul du PIB sont assimilés à une récession technique.

    L'ONS précise toutefois qu'en septembre, le dernier mois du trimestre, le PIB est en recul de 0,1% sur un an.
    Le secteur des services, qui représente 80% environ de l'économie britannique, a mené la progression de l'activité, avec la construction.
    A l'inverse, l'industrie manufacturière a stagné, entre une contraction dans plusieurs secteurs et un rebond dans la production automobile.
    Par ailleurs, le "déficit commercial sous-jacent s'est réduit, principalement grâce à une hausse des exportations tant des biens que des services", poursuit l'ONS.

    Résultats inférieurs aux attentes
    L'organisme de statistiques précise que sur un an, le PIB britannique a progressé de 1,0%, "soit le plus faible taux de croissance depuis le premier trimestre 2010".
    "Avec l'élection [législative anticipée] dans cinq semaines seulement, ce n'est clairement pas la bonne nouvelle que le gouvernement espérait peut-être", d'autant que l'activité devrait rester faible au quatrième trimestre, remarque la maison de recherche Capital Economics.

    ..."

    ainsi que :
    https://www.ledevoir.com/monde/europe/566656/le-choc-du-brexit-a-renforce-l-ue-selon-la-presidente-de-la-commission-europeenne

    La présidente désignée de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a estimé vendredi que le « choc du Brexit » avait « renforcé » l’Union européenne (UE).

    « Aussi paradoxal que cela semble, le choc du Brexit a renforcé notre union.

    Car il ne montre pas seulement ce que cela signifie de quitter l’UE mais aussi ce que chaque pays gagne en faisant partie de l’Union européenne », a affirmé la responsable allemande à Berlin à la veille des célébrations du 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin.

    « L’expérience du Brexit a rappelé à beaucoup de ceux qui doutaient de l’UE » les bénéfices qu’ils pouvaient tirer de cette alliance, a insisté l’ancienne ministre de la Défense d’Angela Merkel.
    « Aussi différents que nous soyons, les 27 pays de l’UE sont ensemble dans les négociations sur le Brexit », a-t-elle aussi souligné.
    ...

    __________
    A ce sujet,voir l'article : "Le Brexit force les eurosceptiques à la quête d’une nouvelle rhétorique"

    https://www.euractiv.fr/section/avenir-de-l-ue/news/retreating-eurosceptics-now-settle-for-reforms-from-within/

    dont voici quelques extraits :
    "
    Après la proclamation de victoire de Nigel Farage lors du référendum de 2016 sur le Brexit, Bruxelles redoutait de voir les candidats à la sortie de l’UE se multiplier. Mais le Brexit joue les repoussoirs : plus personne ne veut sortir.
    Dans la foulée du scrutin britannique, des expressions telles Frexit, Dexit ou Nexit avaient surgi. Et la plupart des États membres comptaient au moins un parti plaidant ouvertement pour un retrait de l’UE.
    « Grazie UK, maintenant c’est notre tour », avait alors tweeté l’Italien Matteo Salvini, une personnalité politique encore peu connue à l’époque. Marine Le Pen, à la tête du Front National, situé à l’extrême droite, avait pour sa part été surnommée « Madame Frexit ».

    Trois ans plus tard, et alors que le Brexit a été différé pour la troisième fois, ces expressions accrocheuses semblent avoir fait long feu. Et les figures de proue de l’euroscepticisme ont progressivement changé de discours, cessant de prôner le retrait de l’UE pour défendre « une réforme menée de l’intérieur ».
    « Certains eurodéputés militent encore pour une sortie de l’UE, mais aucun groupe parlementaire officiel n’en a fait son cheval de bataille.
    Même le groupe d’extrême droite Identité et démocratie (ID) a changé d’avis sur cette question », souligne la députée social-démocrate croate Biljana Borzan.
    Incapable de rassembler suffisamment d’eurodéputés acquis à la cause du retrait, Nigel Farage n’a pas été en mesure de reformer son groupe lors de cette législature, ajoute-t-elle.

    Matteo Salvini, l’une des principales figures eurosceptiques, qui projetait de sortir l’Italie de la zone euro, a déclaré plus tard qu’il n’avait « jamais sérieusement envisagé une telle idée ». L’ancien ministre italien de l’Intérieur a fait valoir que le principal objectif de son parti avait toujours été de « réformer le cadre financier pluriannuel qui, dans sa forme actuelle, n’est pas acceptable pour la Lega ».
    En France, après avoir perdu l’élection présidentielle face au très pro-européen Emmanuel Macron, Marine Le Pen a pris conscience qu’il lui fallait une nouvelle formule ...

    « L’isolement qui était autrefois possible en Europe appartient au passé. Nous devons accepter cette réalité », a-t-elle déclaré quelques jours avant les élections européennes...

    ... Le déferlement de populisme eurosceptique prédit par de nombreux analystes en amont du scrutin n’a finalement jamais eu lieu. La plupart des partis europhobes en Suède, au Danemark, en Finlande et en Grèce ont essuyé de sérieux revers au profit de leurs adversaires pro-européens. La France, le Royaume-Uni et l’Italie constituent les seules exceptions.
    Bien que les partis eurosceptiques aient obtenu 154 sièges, conformément à ce que Matteo Salvini avait prévu, ils se sont montrés incapables de coopérer efficacement en raison de leurs profondes divisions internes.

    ... Bien que la popularité du parti continue de croître, en particulier en Allemagne de l’Est, l’AfD a décidé d’abandonner l’idée de « Dexit » qu’elle défendait en 2016. ...

    ... « La plupart des électeurs de l’AfD sont contre une sortie de l’UE, en particulier après le Brexit. La perspective d’un “Dexit” est très mal perçue actuellement. Le parti a donc été contraint de changer de position à l’égard de l’Union », souligne Claire Stam, rédactrice en chef d’Euractiv Allemagne.
    ...
    En Pologne :
    Même Janusz Korwin-Mikke, le leader du parti d’extrême droite Confédération Liberté et Indépendance (Konfederacja), qui militait auparavant en faveur d’un « Polexit », a admis récemment que dans le climat politique actuel, « il n’est pas possible de faire valoir une telle idée ».


    Dernière édition par Laurent Simon le Lun 11 Nov 2019 - 16:24, édité 1 fois
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Dim 10 Nov 2019 - 19:52

    et sinon :

    Ingérences russes dans la campagne sur le Brexit?
    Un rapport, sur la possible implication de Moscou dans la campagne de 2016, enflamme les débats à l'approche des législatives britanniques.

    http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/ingerences-russes-dans-la-campagne-sur-le-brexit-22009244

    "Les soupçons d'ingérence russe ont fait irruption dans la campagne des législatives au Royaume-Uni.

    Parlement et opposition ont pressé le premier ministre Boris Johnson de publier, avant le scrutin du 12 décembre, un rapport potentiellement explosif.
    Remis au Premier ministre le 17 octobre, le rapport n'a pas encore été rendu public. Face à l'impatience du Parlement et de l'opposition, dans un pays marqué par l'affaire Skripal, du nom de l'ex-agent russe empoisonné à Salisbury en 2018, le gouvernement temporise.

    Le président de la commission parlementaire du renseignement et de la sécurité (ISC), Dominic Grieve, a appelé Downing Street à publier le rapport de 50 pages rédigé par cette instance afin qu'il puisse être examiné par le Parlement avant les élections.
    L'ancien député conservateur, exclu du parti en septembre pour avoir voté avec l'opposition pour empêcher un Brexit sans accord, a jugé mardi dans les colonnes du Guardian «hallucinant» que le rapport ne soit toujours pas publié.

    Tentatives d'infiltration du parti tory
    Selon le journal, le texte examine les tentatives d'ingérence russes dans la campagne du référendum de 2016 sur le Brexit.
    Y compris des tentatives d'infiltration du Parti conservateur de Boris Johnson.
    Pour Dominic Grieve, l'absence d'explication pour justifier un tel délai était «sans précédent». Mais selon un porte-parole de Downing street, le délai moyen pour les rapports de la commission ces dernières années est de six semaines.  ..."
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Lun 11 Nov 2019 - 16:46

    La position intéressante d'un ancien ambassadeur UK  en France

    https://www.lopinion.fr/edition/politique/il-aura-fallu-brexit-que-britanniques-se-rendent-compte-avantages-l-202222

    Déplorant la sortie de son pays de l’UE, Sir Peter Ricketts, ambassadeur du Royaume-Uni en France de 2012 à 2016, garde l’espoir que la jeune génération britannique construira un nouveau partenariat avec les pays européens

    Il y a un paradoxe au cœur du psychodrame du Brexit. Depuis que le pays a voté de justesse pour quitter l’UE, nous découvrons que nous sommes devenus beaucoup plus européens que pendant les quarante-cinq années qui ont suivi notre adhésion.

    C’est vrai dans notre vie politique. Depuis plus d’un siècle, la Grande-Bretagne compte deux grands partis politiques qui alternent au gouvernement. ... Mais notre scène politique est de plus en plus fragmentée. En 2010, nous avons eu le premier gouvernement de coalition depuis soixante-cinq ans. L’élection imminente du 12 décembre est susceptible de voir davantage de députés des petits partis. Il est fort possible qu’il n’y ait pas à nouveau de majorité claire, ce qui conduira à des négociations de coalition de type continental.


    Nous sommes devenus plus européens aussi dans notre politique étrangère. Alors que les États-Unis poursuivent leur approche de grande puissance, la Grande-Bretagne a constaté que ses intérêts nationaux sont alignés sur ceux de ses amis européens sur toutes les grandes questions.
    Nous nous rangeons du côté de nos amis européens dans l’engagement des négociations internationales sur le changement climatique et nous avons fixé le même objectif ambitieux de neutralité carbone d’ici 2050. Nous faisons partie du consensus européen sur la politique commerciale, l’accord nucléaire iranien et le traitement de la Russie. Nous votons plus souvent avec la France au Conseil de sécurité de l’ONU qu’avec les États-Unis.

    .... Les millions de mes compatriotes qui se rendent chaque année dans d’autres pays européens se rendent compte des avantages de la libre circulation et de l’ouverture des frontières. Les familles britanniques qui ont profité de ces libertés pour s’installer dans d’autres pays de l’UE savent déjà à quel point cela a amélioré leur vie. Il en va de même pour les citoyens de l’UE qui se sont installés au Royaume-Uni.

    Mais tout le monde tenait probablement pour acquis la facilité avec laquelle il était possible de se rendre dans d’autres pays de l’UE sans retard, que l’on soit touriste ou chauffeur de camion. Toutes les prédictions concernant les longs retards aux contrôles d’immigration et aux contrôles douaniers, en cas de « no deal », ont montré aux Britanniques à quel point ils en sont venus à dépendre de la facilité de circulation au sein de l’UE.
    La campagne de publicité du gouvernement a eu l’effet contraire à celui escompté en alertant les citoyens sur le fait que beaucoup de choses qui sont devenues normales – par exemple partir en vacances dans un gîte en France, en conduisant avec le chien à l’arrière – exigeraient beaucoup plus de paperasse chronophage.

    Ce n’est que lorsque les gens ont commencé à comprendre les conséquences de quitter l’UE – en particulier sans accord – qu’ils ont compris que le mérite de toutes sortes d’améliorations pratiques dans leur vie quotidienne revenait réellement à l’UE.

    Les ministres n’avaient jamais expliqué au public les avantages de l’adhésion à l’UE. Tout le monde se félicite donc du fait que nous n’ayons pas à payer de frais d’itinérance (roaming) sur nos téléphones mobiles en Europe – mais rares étaient ceux qui savaient que ces règles étaient le résultat de la législation de l’UE.

    Le grand voyagiste britannique Thomas Cook a récemment fait faillite, laissant plusieurs milliers de Britanniques bloqués sur les lieux de leurs destinations de vacances – grâce à la directive européenne sur les voyages organisés, un fonds de l’industrie du voyage a été créé pour financer leur rapatriement.
    Même si nous restons dans notre pays pour les vacances, le fait que 95 % des plages britanniques sont suffisamment propres pour la baignade est dû à la directive européenne de 1976 sur la qualité des eaux.
    «Le drapeau bleu étoilé était rarement brandi au Royaume-Uni avant le référendum. Aujourd’hui, il pavoise aux abords du Parlement à Westminster»

    Le risque d’un Brexit sans accord a souligné que l’exclusion britannique du programme Erasmus ruinerait la possibilité pour des milliers d’étudiants de vivre et d’étudier sur le continent.
    La perte de l’accès à Horizon 2020 serait un coup dur pour de nombreuses universités du Royaume-Uni qui sont à la pointe des programmes de recherche européens.

    Cela va au-delà de l’éveil aux avantages d’être membre de l’UE. La perspective de partir a produit une mobilisation sans précédent des partisans de l’Europe en Grande-Bretagne. Lorsque plus d’un million de personnes se sont jointes à une marche à Londres récemment pour demander un deuxième référendum, cela s’est transformé en une célébration des valeurs européennes. Le drapeau bleu étoilé était rarement brandi au Royaume-Uni avant le référendum. Aujourd’hui, il pavoise aux abords du Parlement à Westminster. Et lors de la célébration la plus emblématique du patriotisme britannique, la Last night of the proms qui met fin à la saison des concerts d’été au Royal festival hall, il y a maintenant une mer de drapeaux européens.

    Nouveau partenariat. L’adhésion à l’UE a changé la Grande-Bretagne plus que quiconque ne l’avait imaginé. Avec la perspective de partir, nous avons découvert et manifesté une affection pour nos amis européens et une nouvelle reconnaissance de tous les liens qui nous unissent.

    Tous les sondages d’opinion récents montrent qu’il y a maintenant une majorité dans le pays qui est pour rester dans l’UE. Il se peut que le tourbillon des élections générales britanniques produise une coalition gouvernementale différente et la possibilité d’organiser un autre référendum.


    Si ce n’est pas le cas, et que la Grande-Bretagne quitte l’UE sur la base de l’accord de Boris Johnson, cela risque de s’avérer difficile et malheureux. Mais je suis convaincu que lorsque les 20-30 ans (la génération Erasmus et Easyjet) arriveront au pouvoir, ils trouveront de nouveaux moyens de ramener la Grande-Bretagne au partenariat étroit qui est la seule relation raisonnable avec nos voisins les plus proches.

    J’espère vraiment que le vieil adage britannique « absence makes the heart grow fonder » (« L’absence fait grandir le cœur ») s’avérera plus vrai que votre variante française, « les absents ont toujours tort ».
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 11 Empty que vont faire les british des 30% de mots d'origine française dans la langue anglaise ?

    Message par Laurent Simon Mar 12 Nov 2019 - 9:44

    Et un peu d'humour,
    que vont faire les british des 30% de mots d'origine française dans la langue anglaise ?
    Vidéo vue déjà 320 000 fois (seulement 4% des mots français sont d'origine anglaise)

    Commentaire sur BFM

    https://www.youtube.com/watch?v=D7kiGRw4HCk
    qui renvoie à la vidéo sur YouTube également

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