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Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?


    Laurent Simon
    Whisky Quebec


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Ven 14 Juin 2019 - 16:35

    Philidor a écrit:
    Laurent Simon a écrit:Ce serait drôle, si ce n'était pas dramatique pour les Etats Unis, et malheureusement aussi pour le monde : DT n'arrive pas à comprendre que le monde est beaucoup plus complexe qu'il ne le voit, et que ses solutions simplistes sont complètement à côté de la plaque !
    Le Président américain ne parle qu'à son électorat ! Il ne parle pas aux Etats étrangers, ni à partie de la population américaine qui ne votera jamais pour lui. Avec constance et avec beaucoup d'intelligence politique, il parle à ceux qui sont susceptibles de croire en lui, et leur dit ce qu'ils veulent entendre. On ne vote pas pour des faits, mais pour des rêves !
    Oui, sauf qu'en l'occurrence, il parlait avec Th May,
    en affirmant une stupidité,
    - qui fait tout sauf rêver les Irlandais  :
    seule une infime minorité des Irlandais du Nord, les extrémistes de chaque bord, peut prendre le risque de retrouver la guerre civile, une vingtaine d'années après le retour de la paix.
    Paix qui était revenue avec les "accords du Vendredi Saint", et qui avait été renforcée par le "Marché unique" (après 1992), se traduisant par des échanges intenses entre les deux Irlande

    - et qui en aucune manière ne peut parler à son électorat, qui de toute façon se fout bien des autres pays (America first), et qui ne va pas aller chercher ce que DT dit aux Irlandais.

    Laurent Simon
    Whisky Quebec


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mar 18 Juin 2019 - 15:44

    https://www.letemps.ch/monde/candidats-succession-theresa-may-lexception-boris-johnson-saffrontent-brexit

    et
    https://www.atlasinfo.fr/Succession-de-May-Nouvel-ecremage-des-candidats-Boris-Johnson-en-force_a101452.html

    ... Mercredi soir, il restera trois candidats face à lui après le troisième tour du vote des députés conservateurs qui aura lieu de 14H00 à 17H00 GMT.
    Et jeudi, il ne restera plus qu'un seul rival.
    L'ancien maire de Londres et ex-ministre des Affaires étrangères de Mme May, tenant d'un Brexit dur, a terminé mardi largement en tête du 2e tour de scrutin destiné à élire le chef des tories - qui deviendra Premier ministre. Il a récolté 126 voix sur 313

    Mercredi, outre lui, quatre candidats sont encore en lice. Celui qui rassemblera le moins de votes sera éliminé. Parmi les plus susceptibles de l'être, figurent le ministre de l'Intérieur, Sajid Javid, et celui du Développement international Rory Stewart. Ils ont obtenu respectivement 33 et 37 voix mardi.

    Si la popularité de M. Stewart, chouchou de Twitter, est montée en flèche ces dernières semaines, il lui reste à convaincre davantage de députés de son parti qu'il est capable de mettre en oeuvre la sortie du Royaume-Uni de l'UE, près de trois ans après le référendum de juin 2016, qui avait vu les Britanniques voter à 52 % en faveur de ce divorce historique.

    M. Stewart, qui oppose son "réalisme" aux "promesses de conte de fées" de ses adversaires, a dit mercredi matin à la BBC avoir reçu "quelques réponses positives" de soutien de l'eurosceptique Dominic Raab, fugace ministre du Brexit, éliminé au deuxième tour.

    ... Face au grand favori, l'actuel chef de la diplomatie Jeremy Hunt veut lui incarner l'alternative "sérieuse" en mettant en avant ses succès d'entrepreneur, qui ont fait de lui un multi-millionnaire, et sa longue carrière politique.

    Lors du débat sur la BBC, MM. Hunt et le ministre de l'Environnement Gove ont tous les deux affirmé qu'un nouveau report du Brexit pourrait être nécessaire si un accord de sortie était à portée de main.
    ________________________________________
    Mercredi 19 soir
    https://www.ouest-france.fr/europe/royaume-uni/royaume-uni-boris-johnson-accroit-son-avance-pour-la-succession-de-theresa-may-6406547

    L’ex-ministre des Affaires étrangères et fervent partisan du Brexit distance largement ses concurrents encore en lice :

    • Jeremy Hunt (54 voix)
    • Michael Gove (51 voix)
    • et Sajid Javid (38 voix).

    Laurent Simon
    Whisky Quebec


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mer 19 Juin 2019 - 20:43

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/airbus-constate-une-acceleration-des-commandes-faury-20190619

    ...
    «Nous avons été très clairs sur les potentielles conséquences négatives d'un Brexit dur ou d'un Brexit sans accord. Nous constatons que la probabilité d'un Brexit sans accord est élevée et qu'elle est peut-être en train d'augmenter», a dit Guillaume Faury.

    «Si nous avons un Brexit sans accord inapproprié et mal géré d'ici fin octobre (...) cela pourrait avoir un impact sur le début de 2020»
    Laurent Simon
    Laurent Simon
    Whisky Quebec


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Jeu 20 Juin 2019 - 19:54

    plus que deux candidats

    https://www.lalibre.be/actu/international/gb-boris-johnson-et-jeremy-hunt-en-finale-pour-succeder-a-theresa-may-5d0b869d7b50a62b5b14078b

    L'ex-ministre des Affaires étrangères Boris Johnson et l'actuel détenteur de ce portefeuille, Jeremy Hunt, ont été choisis par les députés conservateurs britanniques pour briguer la succession de la Première ministre Theresa May, à l'issue d'un cinquième vote jeudi.
    Boris Johnson a conforté sa large avance, avec 160 voix, suivi par Jeremy Hunt, 77 voix, qui n'a battu que d'un cheveu le troisième candidat, le ministre de l'Environnement Michael Gove, 75 voix
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mer 3 Juil 2019 - 16:51

    https://www.challenges.fr/monde/johnson-ne-veut-pas-renegocier-l-accord-de-brexit-mais-un-accord-de-libre-echange_661738

    S'il devient Premier ministre, Boris Johnson proposera à l'Union européenne (UE) d'ouvrir immédiatement des négociations pour établir un accord de libre-échange et si Bruxelles refuse, le Royaume-Uni optera pour un Brexit sans accord le 31 octobre, a déclaré mardi le directeur de campagne de l'ancien ministre des Affaires étrangères.


    ...

    L'Union européenne a jusqu'à présent refusé d'entamer des négociations sur ses futures relations avec le Royaume-Uni tant que l'accord de Brexit n'aura pas été ratifié.
    Ce flou a notamment imposé la mise en place de la "clause de sauvegarde" irlandaise ("backstop"), qui vise à éviter le rétablissement ultérieur d'une frontière physique entre la République d'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord.
    Ce dispositif a cristallisé l'opposition des députés britanniques et entraîné le rejet, à trois reprises, de l'accord de sortie de l'UE par le Parlement de Westminster, ainsi que le report du Brexit initialement prévu le 29 mars.
    Constatant son échec, Theresa May a jeté l'éponge fin mai. Boris Johnson est le grand favori pour lui succéder à la tête du Parti conservateur et au 10 Downing Street, face à l'actuel chef de la diplomatie Jeremy Hunt.

    https://www.ouest-france.fr/europe/grande-bretagne/brexit/brexit-boris-johnson-veut-un-accord-de-libre-echange-6426559

    --------------
    https://www.ladepeche.fr/2019/06/28/fumiers-boris-johnson-insulte-les-francais-au-sujet-du-brexit-et-la-sequence-est-censuree,8284031.php

    "Turds". Boris Johnson n'y est pas allé de main morte avec les Français. Dans une séquence filmée par la BBC, le conservateur britannique, actuel favori pour remplacer Theresa May au poste de premier ministre, a traité les Français de " fumiers".  Ce commentaire de Boris Johnson, favori dans la course à la succession de Theresa May, devait apparaître dans un documentaire de la BBC mais il a finalement été coupé au montage, rapporte le Daily Mail ce vendredi.


    En plus de la teneur insultante du commentaire, la raison qui a amené la chaîne britannique à faire ce choix est pointée du doigt par le tabloïd. La coupure au montage a été faite à la demande du Foreign Office, le ministère des affaires étrangères, craignant des répercussions sur les relations entre les deux pays.


    L’insulte avait été proférée par Boris Johnson à l’époque où il était ministre britannique des Affaires étrangères. Il était filmé dans le cadre d’un documentaire en trois parties intitulé “Inside the Foreign Office” diffusé en novembre 2018 sur BBC Two.
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mer 31 Juil 2019 - 10:36

    https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/airbus-craint-la-double-menace-du-brexit-et-du-conflit-a-l-omc-1864922.php

    ...
    "Il est maintenant évident qu'un 'no deal' est probable et nous voulons que tous les gouvernements y soient préparés, ce qui n'était pas le cas à la fin mars", la date initialement prévue pour le Brexit, a déclaré le président exécutif d'Airbus, Guillaume Faury, à des journalistes à l'occasion de la publication des résultats trimestriels de son groupe.

    Le coût de la préparation du Brexit est faible mais Airbus doit immobiliser un mois de fonds de roulement par précaution et la distraction causée à la direction du groupe et à ses fournisseurs est "très importante", a-t-il souligné.

    L'UE et les Etats-Unis sont engagés depuis 15 ans dans un contentieux sur les subventions dont bénéficient Boeing et Airbus pour leur recherche et développement, un différend qui risque d'enclencher un engrenage de droits de douane mutuels en l'absence de solution.
    "Une aggravation du conflit serait un jeu perdant-perdant-perdant", a observé Guillaume Faury, soulignant le contexte de développement des guerres commerciales dans le monde.
    ...


    https://www.capital.fr/economie-politique/tout-comprendre-au-brexit-en-13-points-1345855

    Si vous vous y retrouvez dans le dossier de la sortie du Royaume-Uni de l'UE, bravo !

    Dans le cas contraire, cet abécédaire devrait vous aider à y voir plus clair.

    ...
    La menace du «no deal» repoussée de six mois, les sujets de Sa Majesté ont enfin pu souffler un coup. Le nouveau Premier ministre Boris Johnson va-t-il accélérer le processus ? On l’a vu, le Brexit, cette interminable procédure de sortie de l’Union européenne, apporte chaque jour plus de doutes et de zones d’ombre. «Ce processus se définit justement par l’incertitude et l’incapacité à trouver un consensus sur de nombreux sujets, tous compliqués», décrypte Richard Davis, professeur de civilisation britannique à l’Université Bordeaux Montaigne.

    ...

    Article 50

    Accord de sortie («soft Brexit»)

    Accord du Vendredi saint (The Good Friday Agreement)

    Backstop

    Brexiters

    City

    Déclaration politique

    DUP, le parti irlandais unioniste

    Facture du divorce

    No deal

    Période de transition

    Preppers

    Statut des citoyens

    Laurent Simon
    Laurent Simon
    Whisky Quebec


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty B. Johnson n'a plus qu'une voix de majorité. La situation se complique encore !

    Message par Laurent Simon Ven 2 Aoû 2019 - 9:15

    Mon interprétation du vote

    • votes pro brexit : 12.401 +3331 = 15732 (si l'on suppose que tous les votes torries étaient pour le brexit, ce qui n'est pas vrai)
    • anti brexit : Jane Dodd par 13.826

    ce qui donnerait une avance de 1906 pour le brexit (dans une circonscription ayant voté en 2016 à 52% pour le brexit), mais un député fermement anti brexit !
    (si l'on suppose que les votes travaillistes (1680) étaient moitié pour le brexit, moitié contre, ce qui ne doit pas être loin de la vérité)
    Ce vote montre s'il en était besoin à quel point les incertitudes sont grandes, dans le cas d'élections (très probables, encore plus depuis le vote d'hier) que serait obligé de convoquer Boris Johnson.

    Et finalement, ces élections se transformeraient en vote non plus pour ou contre le brexit,
    mais pour ou contre le brexit dur.
    Auquel cas B. Johnson risquerait fort de perdre ces élections, et le camp anti brexit de l'emporter.

    Ce qui, ajouté aux difficultés liées à l'Irlande, et aux violences qui risquent de revenir (voir le dernier attentat, assez récent), pourrait finalement

    • ou bien décider les députés d'accepter le deal  négocié par Th. May,
    • ou bien d'annuler le brexit, en retirant l'article 50 !


    Inextricable, ce brexit, de plus en plus !

    Voici une nouvelle preuve (s'il en était besoin) de ce que vouloir simplifier à l'extrême des questions d'une extraordinaire complexité

    (en faisant un referendum OUI NON, sans pouvoir dégager de piste sur le Comment)
    conduit inéluctablement à une complexité encore plus grande, si ce n'est au chaos !



    De plus, pendant ce temps, que d'énergie perdue, d'argent perdu, alors que parallèlement la Chine et les EUA se font une guerre commerciale,

    et que DT attaque les pays européens (comme tous les autres pays, "America first")



    https://www.lalibre.be/international/europe/un-premier-revers-pour-boris-johnson-qui-complique-sa-strategie-pour-le-brexit

    Le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson a subi son premier revers dans les urnes, une défaite de son parti à une élection partielle ayant ramené sa faible majorité parlementaire à seulement une voix, compliquant sa stratégie pour le Brexit.

    Le Parti conservateur au pouvoir, dont Boris Johnson a pris la tête la semaine dernière, a perdu le siège de la circonscription de Brecon et Radnorshire, au Pays de Galles (ouest), au profit d'une candidate pro-européenne, selon les résultats officiels annoncés vendredi.
    Cette défaite fragilise le tout nouveau gouvernement qui vient d'annoncer le doublement de son budget annuel consacré aux préparatifs d'un Brexit sans accord, en leur allouant 2,1 milliards de livres supplémentaires (2,3 milliards d'euros).

    Cet argent servira à "accélérer les préparations à la frontière, soutenir les préparatifs des entreprises et assurer l'approvisionnement des médicaments essentiels" ainsi qu'à lancer une nouvelle campagne de communication sur le Brexit, a précisé le ministère des Finances.
    Au total, 6,3 milliards de livres (6,9 milliards d'euros) auront été alloués pour préparer le Brexit, dont 4,2 milliards cette année.

    Baisse des prévisions de croissance
    "Depuis que je suis arrivé au Trésor, j'ai mis le turbo pour nos préparatifs (...) pour un Brexit sans accord, non parce que nous le voulons, mais nous devons être préparés car nous partirons le 31 octobre", a déclaré jeudi le nouveau ministre des Finances Sajid Javid.
    Si Boris Johnson veut renégocier l'accord de retrait conclu entre l'ancienne Première ministre Theresa May et Bruxelles -- ce que l'Union européenne exclut -- il a affirmé qu'en cas d'échec, il ne demanderait pas de nouveau report du Brexit et que le Royaume-Uni quitterait l'UE, accord ou pas, le 31 octobre.

    "La probabilité d'un Brexit sans accord a augmenté pour les participants du marché", a noté la Banque d'Angleterre, qui a sabré jeudi les prévisions de croissance pour le pays. Elles passent à 1,3% en 2019 et 2020, contre respectivement 1,5% et 1,6% en mai.


    "Ce gouvernement aurait pu écarter un +no deal+ et dépenser ces milliards pour nos écoles, nos hôpitaux et nos citoyens", a fustigé John Mcdonnell, ministre des Finances du cabinet fantôme de l'opposition travailliste, dénonçant un "gaspillage".
    L'opposition ne se situe pas seulement dans les rangs du Labour. Le poids lourd Philip Hammond, ministre des Finances du précédent gouvernement conservateur, a déjà prévenu qu'il ferait tout pour bloquer un "no deal".
    L'élection de Brecon a été remportée par la candidate libérale-démocrate Jane Dodds qui a, elle, mis en garde contre un plan de Brexit "sans accord" qui frapperait économiquement les fermiers gallois.


    Trouver Johnson "où qu'il se cache"
    "Ma toute première action en tant que députée quand j'arriverai à Westminster sera de trouver Boris Johnson où qu'il se cache et lui dire haut et fort: arrêtez de jouer avec l'avenir de nos communautés et écartez un Brexit sans accord", a affirmé Mme Dodds après sa victoire.
    L'élection partielle de jeudi suit la destitution du député conservateur Chris Davies, déclenchée par des électeurs comme le permet une procédure introduite en 2015 par l'ancien Premier ministre conservateur David Cameron. Les électeurs avaient sanctionné M. Davies à la suite de sa condamnation pour fausses déclarations de dépenses.
    Estimant avoir fait une erreur, Chris Davies s'était présenté de nouveau. Il a finalement été battu par sa rivale Jane Dodd par 13.826 voix vontre 12.401. Le candidat du Parti du Brexit a obtenu pour sa part 3.331 voix, tandis que le Parti travailliste est arrivé en quatrième position avec 1.680 voix.
    La circonscription de Brecon et Radnorshire avait voté à 52% en faveur d'un divorce avec l'Union européenne lors du référendum sur le Brexit en 2016, dont Boris Johnson est l'un des grands artisans.

    Voir aussi

    https://www.lejdd.fr/International/Europe/brexit-voici-lequation-insoluble-que-doivent-resoudre-boris-johnson-et-les-europeens-3911632

    https://www.lejdd.fr/International/Europe/boris-johnson-les-5-obstacles-qui-pourraient-lempecher-de-tenir-sa-promesse-dun-brexit-le-31-octobre-3911124

    1 - Le calendrier des instances européennes

    2 - La loi britannique

    3 - L'équilibre politique du Parlement britannique

    4 - Le risque trop important d'une récession économique

    selon un avis publié jeudi dernier par l'Office for Budget Responsability (OBR), l'organisme de prévision économique gouvernementale, le Royaume-Uni pourrait entrer en récession dès la fin de l’année en cas de "Brexit dur".
    L'ORB anticipe une chute du PIB de 2% dans ce cas de figure d'ici à la fin 2020. La récession pourrait durer un an, engendrer une chute de la livre de 10%, une baisse des marchés financiers de 5%, une envolée de la dette de 12% et un trou pour les finances publiques de 30 milliards de livres (33 milliards d'euros).

    5 - Boris Johnson lui-même

    Boris Johnson prendra-t-il le risque d'une récession économique pour tenir sa promesse? Rien n'est sûr, d'autant qu'au cours de sa carrière, l'ancien maire de Londres, souvent taxé d'opportunisme, s'est déjà contredit.
    Il a changé de position sur de nombreux sujets, opérant des revirements complets sur la taxe soda, l'extension de l'aéroport londonien d'Heathrow, les tarifs douaniers… et même sur le Brexit. En janvier 2016, il avait en effet dénoncé un Brexit aux conséquences catastrophiques. Un mois plus tard, il défendait l'inverse, devenant le champion du "Leave" chez les conservateurs.

    et
    https://www.lejdd.fr/International/Europe/royaume-uni-voici-pourquoi-boris-johnson-doit-prendre-son-premier-revers-electoral-au-serieux-3912598

    ...
    En réalité, Boris Johnson ne disposait déjà pas de majorité nette concernant le Brexit. Plusieurs fois, sa prédécesseure Theresa May s'est heurtée au refus de Westminster de ratifier son accord conclu avec l'Union européenne.
    Mais, selon Bloomberg, il ne faut pas relativiser la portée de cette défaite. "Le résultat pourrait accroître les spéculations selon lesquels Johnson ne peut pas gouverner et devra déclencher des élections générales (...), écrit le média dans sa lettre quotidienne consacrée au Brexit, mais le scrutin de la nuit dernière montre aussi à quel point un pari électoral serait périlleux."

    Le Premier ministre pourrait être tenté de convoquer des élections générales pour disposer d'une majorité claire, mais les conservateurs risquent de perdre des sièges, rattrapés sur leur droite par le Parti du Brexit, et sur leur gauche par les libéraux. La "lib-dem" Jane Dodds avait justement mis en avant la question du Brexit, en avertissant contre un Brexit sans accord qui frapperait durement les fermiers gallois. Après sa victoire, elle a taclé : "Ma toute première action en tant que députée quand j'arriverai à Westminster sera de trouver Boris Johnson où qu'il se cache et lui dire haut et fort: arrêtez de jouer avec l'avenir de nos communautés et écartez un Brexit sans accord."

    D'ailleurs
    https://www.ouest-france.fr/europe/royaume-uni/royaume-uni-revers-pour-boris-johnson-dont-le-parti-perd-une-election-partielle-6466828

    L’opposition ne se situe pas seulement dans les rangs du Labour. Le poids lourd Philip Hammond, ministre des Finances du précédent gouvernement conservateur, a déjà prévenu qu’il ferait tout pour bloquer un « no deal ».


    Dernière édition par Laurent Simon le Ven 2 Aoû 2019 - 17:29, édité 1 fois
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Ven 2 Aoû 2019 - 15:26

    Précisions complémentaires importantes:

    "Au-delà des clivages" -
    Le parti nationaliste gallois et les Verts, tous deux pro-européens, n'avaient pas présenté de candidat, pour laisser la voie libre aux libéraux-démocrates.

    Jo Swinson, cheffe des "Lib-Dem", a indiqué vendredi que de telles alliances pourraient se reproduire à l'avenir. "Il est important de travailler au-delà des clivages partisans à l'heure où l'avenir de notre pays est en jeu", a-t-elle dit sur la BBC.

    https://information.tv5monde.com/info/boris-johnson-essuie-son-premier-revers-electoral-314062

    la hauteur des enjeux entrainera de telles alliances, y compris probablement entre parti du Brexit et Torries, mais il n'est pas sûr qu'ils arriveront à l'emporter in fine, puisque désormais le vote anti brexit est majoritaire (et encore plus anti brexit dur), du fait de la démographie (et des jeunes qui vont voter cette fois)

    et sinon, le graphique montrant la chute, impressionnante, de la livre, depuis 2016:
    https://www.lecho.be/dossier/brexit/revers-important-pour-boris-johnson/10150544.html
    https://images.lecho.be/view?iid=dc:153578197&context=ONLINE&ratio=0/0&width=640&u=1564728350000

    et :
    https://www.lopinion.fr/edition/international/royame-uni-boris-johnson-subit-deja-revers-electoral-194215

    "La majorité de Boris Johnson qui s’amenuise montre clairement qu’il n’a pas mandat pour quitter l’UE sans accord", a déclaré la cheffe de file de l’Union libérale-démocrate, Jo Swinson, à la publication des résultats dans la nuit de jeudi à vendredi.Des résultats serrés.
    "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour stopper le Brexit et offrir une alternative, une vision positive", a-t-elle poursuivi dans un communiqué. "Nous avons désormais un député de plus (13 au total, ndlr) qui votera contre le Brexit au parlement"
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Boris Johnson perd sa majorité, perd la main... et essaie de contre attaquer

    Message par Laurent Simon Mer 4 Sep 2019 - 6:43

    https://www.linternaute.com/actualite/depeches/2275900-brexit-nouvelle-epreuve-de-force-pour-boris-johnson-au-parlement-britannique/

    "Mardi, le chef du gouvernement conservateur a essuyé un cinglant revers à la Chambre des communes, désavoué par une majorité de députés qui ont approuvé une motion leur permettant de prendre le contrôle de l'agenda parlementaire, normalement détenu par le gouvernement.


    Grâce à cette motion, les opposants à Boris Johnson pourront présenter mercredi un texte de loi contraignant le Premier ministre à demander à l'Union européenne un nouveau report du Brexit au 31 janvier 2020 au cas où aucun accord de retrait ne serait conclu avec Bruxelles dans les prochaines semaines. La Chambre des communes doit voter en début de soirée.

    L'humiliation est d'autant plus cuisante pour le Premier ministre que 21 députés de son propre Parti conservateur l'ont défié et ont voté avec les élus de l'opposition.
    Ces rebelles -- dont Nicholas Soames, le petit-fils de Winston Churchill, ou l'ex-ministre des Finances Philip Hammond --, ont été expulsés dans la foulée du parti.

    - "Vote historique" -
    "Le Premier ministre a perdu un vote historique", titrait mercredi matin le Times tandis que le Daily Express (pro-Brexit) déplorait que le Parlement ait "capitulé face à l'UE".
    La plupart des éditorialistes soulignaient que Boris Johnson a "perdu le contrôle"

    ...
    Mais ce dernier, déterminé à ce que le Royaume-Uni quitte l'Union européenne le 31 octobre -- avec ou sans accord de divorce, a préparé sa contre-attaque.
    Si les députés anti-"no deal" parviennent à imposer un report du Brexit, son gouvernement soumettra alors au vote de la Chambre une motion pour convoquer des élections législatives anticipées. Ce texte devra recueillir deux tiers des voix pour être adopté.
    "Je ne veux pas d'une élection, mais si les députés votent demain pour arrêter les négociations et appeler à un autre report inutile du Brexit, qui pourrait durer des années, dans ce cas (une élection) sera le seul moyen de résoudre" la situation, a d'ores et déjà averti le Premier ministre.

    Le gouvernement a dit souhaiter qu'un tel scrutin ait lieu à la mi-octobre, en tout cas avant le sommet européen prévu les 17 et 18 octobre à Bruxelles. Mais certains députés redoutent qu'il ne change la date au dernier moment et ne repousse l'élection après le 31 octobre, la date prévue du Brexit, obligeant ainsi à une sortie sans accord.

    La bataille féroce entre députés opposés à un retrait brutal de l'UE et le gouvernement se poursuit aussi devant les tribunaux.
    .
    ...
    Selon l'ONU, un "no deal" ferait perdre aux Britanniques 14,6 milliards d'euros d'exportations vers l'UE.

    Ce scénario est le cauchemar des milieux économiques, qui redoutent aussi une envolée de l'inflation, une chute de la livre voire une récession."
    _______________________________
    et
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/04/brexit-boris-johnson-a-perdu-un-vote-crucial-au-parlement_5506100_3210.html

    "En l’espace de quelques heures, pour sa première confrontation avec le Parlement revenu de vacances, le premier ministre britannique a perdu ce qu’il lui restait de majorité à la Chambre des communes.
    Echoué à éviter une véritable rébellion dans son propre camp conservateur, et perdu une sacrée manche face aux opposés au « no deal », qui ont réussi à prendre le contrôle de l’ordre du jour législatif.
    Ces élus comptent bien faire adopter mercredi 4 septembre une législation l’obligeant à aller quémander un report du divorce avec l’Union européenne (UE).

    Lire notre suivi de l’après-midi de débat : « Pour Boris Johnson, la perte de sa majorité absolue est un lourd symbole »

     
    « Oooooorder ! » Boris Johnson vient de prendre la parole à la Chambre, il est 15 h 30, et John Bercow, le président, qui n’a rien perdu de sa puissance vocale pendant la pause estivale, aboie déjà. Les députés sont chauffés à blanc. La décision du premier ministre, fin août, de fermer le Parlement pour cinq longues semaines juste avant le Brexit ne passe toujours pas. Tout comme les menaces tous azimuts, proférées par son entourage, de ne pas respecter une initiative parlementaire visant à bloquer un « no deal », ou de priver d’investiture les tories qui voteraient cette loi : elles ont au contraire galvanisé les conservateurs « rebelles ».

    « Je négocie un accord avec Bruxelles [le premier ministre dit vouloir une suppression du “backstop” irlandais], il n’y aura pas de décalage supplémentaire et inutile du Brexit », articule le premier ministre, la voix couverte par les « noooo » de l’opposition.
    « Jamais jusqu’à présent, les Communes n’ont forcé un premier ministre à accepter ainsi une loi [anti- « no deal »]. Cela va permettre à l’UE de garder le Royaume-Uni en son sein, et à ses propres conditions ! C’est une loi défaitiste », ajoute nerveusement M. Johnson, dans un clin d’œil très appuyé au fameux « We shall never surrender », de Winston Churchill, son grand homme.
    ... '"

    et
    https://www.nouvelobs.com/brexit/20190903.OBS17932/desavoue-au-parlement-boris-johnson-va-reclamer-de-nouvelles-elections.html

    "...  Après son arrivée au pouvoir fin juillet, Boris Johnson a ouvert des discussions avec Bruxelles, sans toutefois présenter jusqu’ici de nouvelles propositions pour sortir de l’impasse."

    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/brexit-les-deputes-britanniques-votent-pour-reprendre-la-main-sur-les-discussions-au-parlement_3602007.html

    "
    Les députés récupèrent la main sur l'agenda parlementaire. Mardi 3 septembre, la Chambre des communes a voté (328 voix contre 301) en faveur d'une motion permettant la tenue d'un débat en urgence au Parlement sur la question du Brexit et plus particulièrement du "no deal", la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne sans accord. Cette motion permet l'application d'une règle appellée SO24 (pour "Standing Order 24"), laquelle autorise les parlementaires à décider de l'ordre du jour, un rôle qui revient d'habitude au gouvernement.
    Dans la foulée, Boris Johnson a annoncé le dépôt d'une motion pour des élections anticipées.
    En reprenant le contrôle de l'agenda dès mercredi après-midi, les députés pourront mettre au programme l'examen en urgence d'un texte de loi visant à éviter le "no deal."
    Ce texte, porté par le député travailliste Hilary Benn, bénéficie du soutien d'un groupe transpartisan d'élus anti-"no deal", liste The Telegraph.

    A circonstances exceptionnelles, procédure exceptionnelle
    La procédure SO24 est exceptionnelle (et aussi un peu compliquée) : dans un premier temps, un député doit demander au président de la chambre, ici le speaker John Bercow, la tenue d'un débat d'urgence dans le cadre du "SO24". Ce débat porte sur la pertinence ou non de débattre plus tard d'une loi contre le "no deal" (oui, c'est un débat sur le débat).

    Hostile au "no deal", John Bercow a, sans surprise, accédé à la requète du député conservateur Oliver Letwin en début de soirée. A l'issue du fameux débat, les députés ont voté, estimant que oui, il était pertinent de débattre du texte d'Hilary Benn, lequel devra être présenté ç la Chambre mercredi après-midi.

    En reprenant ainsi la main de l'agenda parlementaire, les députés signifient à Boris Johnson qu'ils s'opposent à la décision de ce dernier de suspendre le Parlement.
    En effet, le Premier ministre a annoncé fin août que le Parlement serait "prorogué" entre le 9 septembre et le 14 octobre, limitant ainsi sa marge de manœuvre dans les semaines décisives qui précèdent le Brexit, prévu pour le 31 octobre, avec ou sans accord.
    ..."

    https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/brexit-la-strategie-de-boris-johnson-explose-en-vol-04-09-2019-2333522_1897.php

    "... Après une journée de débats enfiévrés, Boris Johnson a été désavoué par une majorité de 328 parlementaires hostiles à sa stratégie aventureuse, dont 21 élus conservateurs. Il pensait pouvoir contraindre, en trente jours, l'Europe des 27 à un nouvel accord de retrait en menaçant d'une sortie sans accord... Cette stratégie du bras de fer a explosé en vol mardi soir, à la Chambre des communes.
    Devant cette nouvelle impasse, le Premier ministre a annoncé qu'il convoquerait des élections anticipées pour le 14 octobre. Cette motion va être examinée aujourd'hui. Elle doit réunir une majorité des deux tiers pour être adoptée. L'opposition réclame au préalable qu'une motion explicite engage le Royaume-Uni à repousser la date du Brexit de sorte que celui-ci n'ait pas lieu, comme prévu, au 31 octobre.
    ...
    Selon Jeremy Corbin
    Il n'y a pas d'assentiment dans cette Chambre au fait de quitter l'Union européenne sans accord.

    Il n'y a pas de majorité pour le no deal dans le pays. [...] Si le Premier ministre a confiance dans sa politique vis-à-vis du Brexit, il devrait la soumettre aux voix dans un vote public. » ..."
    Paul
    Paul
    Whisky Quebec


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    Message par Paul Mer 4 Sep 2019 - 13:52

    Au moins ce n'est pas comme aux USA, il semble que les députés britanniques aient encore des principes, contrairement aux républicains qui font passer les intérêts du parti avant ceux du pays.
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Mer 4 Sep 2019 - 15:30

    Paul a écrit:Au moins ce n'est pas comme aux USA, il semble que les députés britanniques aient encore des principes, contrairement aux républicains qui font passer les intérêts du parti avant ceux du pays.
    En l'occurrence, malheureusement, la gestion du Brexit depuis plus de 3 ans montre au contraire que les dirigeants politiques du RU, et une bonne partie des députés avec eux, ont privilégié les intérêts de leur parti à court terme, ou leurs propres intérêts personnels, sans vouloir vraiment défendre l'intérêt général du pays et des britanniques...

    (et je ne parle même pas de ce qui a précédé le Brexit, la décision d'un referendum pour se maintenir au pouvoir, par Cameron, et les fake news éhontées par Boris Johnson et Nigel Farage, pour essayer d'obtenir le pouvoir)

    Heureusement, il y en a qui relèvent le niveau, qui n'hésitent pas à changer de parti, à démissionner de leur ministère, pour éviter à leur pays une crise incroyable mais tout à fait évitable
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Mer 4 Sep 2019 - 22:48

    http://www.lefigaro.fr/international/brexit-le-parlement-britannique-neutralise-boris-johnson-20190904

    ...
    La soirée de mardi fut cruelle et celle de mercredi ne fut guère plus souriante. Le premier ministre a d’abord perdu sa majorité absolue avec la défection d’un élu, avant d’être désavoué par une majorité significative de députés sur un vote crucial. Épaulés par 21 conservateurs «rebelles», ses opposants ont pu reprendre le contrôle de l’agenda parlementaire. Une motion qui leur a permis de présenter ce mercredi un texte empêchant de facto une sortie sans accord.

    Combatif, Boris Johnson a dénoncé une «loi de capitulation» devant l’UE

    Ce projet de loi donne au gouvernement jusqu’au 19 octobre pour conclure un nouvel accord de divorce avec Bruxelles, que validerait ensuite la Chambre des communes, ou pour obtenir l’aval du Parlement à une sortie sans accord. Si l’une ou l’autre de ces conditions n’est pas remplie, le premier ministre devra demander un nouveau report du Brexit jusqu’au 31 janvier 2020. La proposition de loi a été adoptée mercredi soir en première lecture par 327 voix contre 299. Elle a ensuite êté adoptée en deuxième lecture et doit passer chez les Lords.

    Combatif, Boris Johnson a dénoncé une «loi de capitulation» devant l’UE. Une initiative qui va miner les capacités de négociations britanniques à Bruxelles. Le premier ministre a réaffirmé qu’il ne demanderait jamais de nouveau délai, et a soumis dans la foulée au vote de la Chambre des communes une motion pour convoquer des élections législatives anticipées le 15 octobre

    Le Parti travailliste se dit d’accord pour des élections, mais pas avant que le texte contre un divorce sans accord ne soit adopté, promulgué et inscrit dans la loi par le biais du «Royal Assent». L’opposition redoute en effet une manœuvre du premier ministre. La date du 15 octobre est avancée car elle permettrait d’avoir un premier ministre élu avant le sommet européen des 17 et 18 octobre à Bruxelles. Mais Boris Johnson est suspecté d’avoir dans l’idée de repousser le scrutin au dernier moment, après le 31 octobre, obligeant ainsi à une sortie sans accord. «Le niveau de confiance en Boris Johnson est très, très bas», a confié Keir Starmer, le responsable du Brexit au sein du Labour.

    ----------
    Mais comme anticipé, B Johnson n'a pas obtenu l'accord des députés sur des élections anticipées.

    https://www.lavoixdunord.fr/633087/article/2019-09-04/brexit-boris-johnson-appelle-les-deputes-voter-pour-des-elections-anticipees

    ... Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé mercredi soir les députés à se prononcer sur une motion appelant à des élections générales anticipées le 15 octobre, après un vote de la Chambre des communes en faveur d’un report du Brexit. « Le gouvernement ne peut pas continuer à fonctionner si la Chambre des communes refuse d’adopter ce que le gouvernement propose », a affirmé Boris Johnson. « Il doit maintenant y avoir une élection le mardi 15 octobre ». Cette demande a été rejetée dans la soirée par les députés britanniques.
    La motion gouvernementale n’a obtenu que 298 voix, soit moins que la majorité des deux tiers de la Chambre des communes nécessaire pour être adoptée, les élus de l’opposition travailliste s’étant abstenus.

    Il s’agit du troisième revers cinglant pour Boris Johnson en 24 heures.

    --------------
    un autre article intéressant

    https://www.20minutes.fr/monde/2596735-20190904-brexit-tres-grave-royaume-uni-strategie-boris-johnson-paie

    .... Au « summum » des clivages historiques au Royaume-Uni
    Résultat, Boris Johnson, qui avait déjà perdu mardi sa majorité absolue au Parlement, se réveille avec 20 soutiens en moins chez les conservateurs. « Dans ces 21 députés rebelles, il y a des piliers du parti conservateur, ce ne sont pas des gens qui se rebellent sur un coup de tête. Il y a notamment celui qu’on appelle le "father of the house", le plus ancien des élus, mais aussi le petit-fils de Winston Churchill, Nicholas Soames. »
    BoJo ne ferait plus l’affaire chez les conservateurs ? « Il est à la tête d’un cabinet constitué d’une fraction extrême très minoritaire et la majorité des conservateurs ne se sent pas représenté », estime Emmanuelle Saulnier-Cassia.

    Un clivage jamais vu : « Les questions européennes ont toujours clivé les parlementaires et les membres des deux partis mais là, on est au summum de ce qu’on a pu connaître dans l’histoire ».

    « La situation dans laquelle il se trouve depuis hier soir a très largement affaibli sa position », complète Philippe Marlière, professeur de sciences politiques au University College de Londres. « Il était dans la décision de suspendre le Parlement, il semblait avoir tous les atouts en main. On connaît le résultat, c’est très grave. »

    BoJo unit le Parlement… contre lui
    ... « Ce soir, si les députés confirment cette loi qui empêche Johnson de sortir de l’UE comme il le souhaite, il sera pieds et poings liés. Il est très affaibli, et a perdu le contrôle du jeu », insiste Philippe Marlière.
    Boris Johnson a cristallisé les tensions en annonçant la suspension du Parlement jusqu’au 14 octobre. « Il a dit une chose très importante : "Quoi qu’il arrive, nous sortons le 31 octobre" », rappelle Philippe Marlière.

    C’est ainsi que le Premier ministre a réussi l’exploit d’unir des forces d’opposition disparates et mal organisées… contre lui. « Au Parlement, il y a un accord tacite sur le respect du vote de 2016, mais pas sur une sortie sans accord. Voilà pourquoi toutes les oppositions possibles, très rares, ont voté ensemble », fait remarquer le professeur

    .... Côté européen, les négociations semblent toujours dans l’impasse. « Bojo ment par ailleurs en disant qu’il renégocie, affirme Emmanuelle Saulnier-Cassia. Il ne renégocie rien du tout avec l'Europe. Son ministre chargé des négociations arrive les mains vides à Bruxelles. Les Européens attendent les solutions alternatives mais en l'état, rien ne peut être négocié de nouveau. »
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Jeu 5 Sep 2019 - 11:03

    https://www.lavoixdunord.fr/633142/article/2019-09-05/brexit-boris-johnson-abandonne-l-obstruction-au-texte-anti-no-deal

    "Après avoir perdu sa majorité à la Chambre des Communes et échoué à convoquer des élections anticipées mercredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a accepté ce jeudi matin de ne pas faire d’obstruction au texte législatif demandant un nouveau report du Brexit.

    Le gouvernement Johnson s’est «engagé» à laisser ce texte «suivre toutes les étapes en cours» à la Chambre des Lords (chambre haute du Parlement) jeudi et vendredi, «le texte retournant ensuite lundi à la Chambre des Communes pour d’éventuelles autres considérations», a tweeté le groupe parlementaire du Parti travailliste, principale formation d’opposition.
    L’opposition à un Brexit sans accord redoutait jusqu’alors qu’à la Chambre des Lords, les alliés de Boris Johnson tentent de ralentir l’avancée du texte, en faisant traîner les débats.

    Or, le temps pressait depuis la décision surprise du Premier ministre de suspendre le Parlement jusqu’à la mi-octobre, soit deux semaines seulement avant la date du Brexit, laissant peu de marge aux anti-«no deal» pour légiférer afin d’empêcher un tel scénario.
    ..."

    https://www.breizh-info.com/2019/09/05/126238/brexit-boris-johnson-dans-une-impasse

    https://fr.euronews.com/2019/09/05/brexit-les-projets-de-boris-johnson-mis-a-mal-par-les-parlementaires

    ... Hier, le climat était électrique entre le premier ministre et Jeremy Corbyn, leader des travaillistes, qui lui a lancé :

    "Si le premier ministre fait au pays ce qu'il a fait à son parti au cours des dernières 24 heures, je pense que beaucoup de gens ont beaucoup à craindre de son incompétence, de son indécision et de son refus de dévoiler ce qu'il sait des effets d'un Brexit sans accord "....


    https://www.lejdd.fr/International/Europe/brexit-la-nouvelle-journee-desastreuse-de-boris-johnson-au-parlement-3917835

    ...
    En deux jours,

    • Boris Johnson a perdu sa majorité en direct à la télévision;
    • A perdu son premier vote à la chambre des communes, une première pour un Premier ministre depuis 1894;
    • S'est fait imposer un possible report du Brexit;
    • A expulsé 21 rebelles de son parti, dont le petit-fils de Winston Churchill;
    • N'a pas réussi à convoquer de nouvelles élections comme il le souhaitait.

    ------------------------
    https://www.charentelibre.fr/2019/09/05/brexit-accule-boris-johnson-revoit-sa-strategie,3481195.php

    ... Plus de trois ans après le référendum de 2016 qui avait vu les Britanniques voter à 52% pour le Brexit, et à moins de deux mois de l’échéance, Boris Johnson se dit toujours confiant d’obtenir un accord avec l’UE d’ici fin octobre.
    "En dépit des fanfaronnades de Boris Johnson sur l’obtention d’un accord, il n’y a pas de vraies négociations en cours à Bruxelles bien que la porte reste ouverte", a tempéré mercredi soir Philippe Lamberts, président des Verts au Parlement européen, après une rencontre avec le négociateur de l’UE Michel Barnier.
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Jeu 5 Sep 2019 - 14:33

    https://www.20minutes.fr/monde/2597507-20190905-brexit-jo-johnson-frere-boris-johnson-annonce-demission-gouvernement

    Affirmant placer l'« intérêt national » avant la « loyauté familiale », Jo Johnson, le frère du Premier ministre britannique Boris Johnson, a annoncé, ce jeudi, sa démission du gouvernement conservateur, où il occupait un poste de secrétaire d’Etat.

    « Ces dernières semaines, j’ai été tiraillé entre la loyauté familiale et l’intérêt national – c’est une tension insoluble et il est temps pour d’autres d’assumer mes rôles de député et de membre du gouvernement », a tweeté Jo Johnson, favorable à un deuxième référendum sur le Brexit, alors que son frère, lui, veut quitter l’Union européenne au plus vite.

    Nouvel accord versus « no deal »
    Jo Johnson, 47 ans, avait démissionné en novembre 2018 du gouvernement de Theresa May, opposé à l’accord de retrait qu’elle avait négocié avec l’Union européenne. Il avait voté pour le maintien dans l’UE lors du référendum de juin 2016 et avait déploré au moment de cette première démission « le choix laissé au peuple britannique », entre un accord qui « affaiblirait économiquement » le pays, et une sortie sans accord, qui infligerait des « dommages indicibles » au Royaume-Uni.

    Or son grand frère Boris, 55 ans, envisage ce « no deal », déterminé à faire sortir son pays de l’Union européenne d’ici le 31 octobre, accord ou non avec l’UE. Il refuse aussi de demander un nouveau report du Brexit, comme veulent lui imposer les députés si aucun accord de Brexit n’est trouvé d’ici le 19 octobre, soit juste après le prochain conseil européen.

    -------
    https://www.challenges.fr/monde/europe/en-pleine-tourmente-sur-le-brexit-le-frere-de-boris-johnson-demissionne-du-gouvernement_672791
    ...
    "Cela a été un honneur de représenter (la circonscription) d'Orpington pendant neuf ans et d'être au gouvernement sous trois Premiers ministres", a déclaré Joseph "Jo" Johnson, 47 ans, qui est fermement opposé au Brexit sans accord prôné par son frère et partisan affiché d'un nouveau référendum.  ...

    ...
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Ven 6 Sep 2019 - 1:01

    http://www.rfi.fr/europe/20190905-brexit-premiere-journee-campagne-boris-johnson-vire-desastre

    "En déplacement dans le Yorkshire, ce jeudi 5 septembre, le Premier ministre britannique Boris Johnson a vu son offensive de charme se transformer en chemin de croix.
    ...
    En déplacement dans le West Yorkshire, le Premier ministre Boris Johnson comptait bien lancer en fanfare sa campagne électorale, mais comme la veille tout a semblé se liguer contre lui.

    À la surprise générale, son frère, Jo Johnson, a annoncé plus tôt dans la journée qu’il démissionnait du gouvernement et ne se représenterait pas non plus en tant que député conservateur. Un coup extrêmement brutal asséné en public par ce frère cadet pro-européen qui dit jeter l’éponge car il ne pense pas que Boris Johnson agisse dans l’intérêt du pays en risquant un Brexit sans accord. « Si même son frère ne lui fait pas confiance, qui peut dès lors lui faire confiance ? » se sont alors interrogés tout haut les commentateurs politiques à Westminster.

    Pris à partie dans la rue
    Pendant ce temps dans le West Yorkshire, Boris Johnson a voulu aller à la rencontre des électeurs. Mais étant une personnalité politique un peu « poil à gratter », le dirigeant s’est rapidement trouvé en difficulté, pris à partie dans les rues qu’il visitait. « Vous devriez être à Bruxelles en train de négocier au lieu d’être ici. En réalité, vous ne faites rien », lui a lancé devant les caméras un électeur furieux.

    Comme si cela ne suffisait pas, le point presse du premier ministre anglais devant de jeunes recrues des forces de police a tourné au désastre. Arrivé avec une heure et demie de retard, Boris Johnson a improvisé un discours complètement décousu. Lui qui disait vouloir préciser son programme pour le pays n’a finalement parlé que du Brexit mais pour redire encore et encore que le leader travailliste Jeremy Corbyn allait capituler en demandant une extension à Bruxelles.

    Sur la défensive face aux journalistes, Boris Johnson aura fini par lancer qu’il préférerait « crever la gueule ouverte plutôt que de quémander un report ». Un cri du cœur qui aurait pu porter si une jeune policière debout derrière lui ne s’était alors affaissée, visiblement prise d’un malaise à force de rester immobile, obligeant alors le ministre à abréger. Décidément, rien ne va plus actuellement pour Boris Johnson.  
    ► À lire aussi : Brexit: rien ne va plus pour Boris Johnson "

    Et une analyse intéressante de Patrick Martin Genier
    http://www.leparisien.fr/international/brexit-boris-johnson-n-a-pas-renonce-a-passer-en-force-05-09-2019-8146506.php

    Mis en échec par le Parlement dont il a tenté de réduire le rôle sur le Brexit par tous les moyens, le nouveau Premier ministre britannique n'a pas renoncé à passer en force, ou par la ruse, pour entraîner son pays dans une sortie sans accord de l'Union européenne. Mais il joue gros.

    .. Dès l'arrivée de Boris Johnson à Downing Street, en juillet, vous annonciez qu'il se heurterait au Parlement et tenterait très vite de le dissoudre. Avez-vous néanmoins été surpris par la forme qu'a pris cet affrontement ?

    PATRICK MARTIN-GENIER. Oui, j'ai quand même été étonné par le mépris affiché vis-à-vis du Parlement : on n'avait jamais vu cela dans l'histoire institutionnelle de cette grande démocratie parlementaire. Cet été, Boris Johnson a commencé par déployer une rhétorique guerrière, traitant ses adversaires de « collaborateurs », ce qui veut dire qu'à ses yeux l'Union européenne est considérée comme un ennemi.

    De même, dans l'enceinte de Westminster, il a accusé les travaillistes d'agiter le drapeau blanc pour se rendre face aux Européens, comme s'ils étaient des traîtres. On a vu l'un de ses ministres s'allonger avec désinvolture sur les banquettes du Parlement. Et son principal conseiller, Dominic Cummings, s'est permis d'insulter des parlementaires. Tout cela a choqué mais n'est finalement guère surprenant car en réalité le Parti conservateur se trouve noyauté par l'extrême-droite.


    ... Beaucoup à Londres redoutent que dans l'hypothèse où Johnson gagne ces législatives anticipées — sans doute en s'alliant avec les ultra-brexiters de Nigel Farage — il fasse ensuite voter une délibération pour annuler la précédente loi, ce qui lui permettrait de ne pas négocier de report avec l'UE et de sortir sans accord. La stratégie de Boris Johnson, c'est toujours le poker menteur. Comme dit Jeremy Corbyn, même son frère ( NDLR : Jo Johnson qui vient de se mettre en retrait du gouvernement) ne lui fait pas confiance!


    Que se passera-t-il si, comme c'est probable, l'opposition refuse une nouvelle fois ce lundi de voter pour des législatives anticipées ?

    C'est un peu du billard à cinq bandes : l'opposition pourrait dire qu'elle accepte un retour vers les urnes, mais pas avant le 31 octobre afin de s'assurer que le report du Brexit sera bien effectif. Il faut donc attendre ce lundi pour que, d'abord, la loi sur le report du Brexit soit signée par la reine. Il ne resterait plus que ce lundi ou mardi au plus tard — le Parlement étant ensuite été mis en congé par le gouvernement —, à Boris Johnson pour demander un vote de confiance aux députés.

    Comme les travaillistes notamment ne lui accorderont pas cette confiance, le gouvernement tomberait et l'opposition disposera d'un délai de quinze jours pour tenter de former un gouvernement. Si cela se produit, cela voudra dire que Boris Johnson ne sera plus le Premier ministre lors du Conseil européen du 17 octobre. Tout cela repose sur des hypothèses car on n'a jamais vu une situation pareille au Parlement britannique.


    Boris Johnson peut donc perdre la partie ?

    Oui, on serait un peu dans un scénario à l'italienne. Là, plutôt que de provoquer des législatives anticipées qui amèneraient une majorité dure en faveur d'une sortie sans accord de l'UE, la classe politique s'organiserait pour faire en sorte d'écarter Johnson sans qu'il y ait de nouvelles élections.


    La personnalité controversée du leader travailliste Jeremy Corbyn n'est-elle pas le principal obstacle à l'éviction de Johnson ?

    Oui, Corbyn est d'ailleurs en train d'envisager qu'une autre personnalité puisse diriger un gouvernement intérimaire. Cela pourrait être éventuellement Kenneth Clarke, un conservateur modéré, ou bien une travailliste qui pourrait prendre la tête d'un gouvernement d'union nationale.
    Laurent Simon
    Laurent Simon
    Whisky Quebec


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Boris Johnson, l'Irlande..., son passé, les fake news, et sa démission au 31 octobre 2019 ?

    Message par Laurent Simon Sam 7 Sep 2019 - 10:48

    https://fr.investing.com/news/world-news/brexit-lue-sinquiete-des-intentions-de-johnson-sur-lirlande-et-la-concurrence-1910031

    "... L'Union européenne s'inquiète de plus en plus des projets de Boris Johnson concernant la frontière irlandaise et les futures règles de concurrence entre le bloc communautaire et le Royaume-Uni.

    Le négociateur européen sur le Brexit, Michel Barnier, a prévenu les 27 autres Etats membres de l'UE que le Premier ministre britannique était revenu sur les engagements de Londres concernant la frontière irlandaise, ont déclaré à Reuters des responsables et diplomates européens.

    Lors d'une réunion avec les 27 ambassadeurs du bloc à Bruxelles, Michel Barnier a appelé les Européens à faire preuve de calme et de vigilance tant que Londres n'aurait pas présenté des propositions détaillées pour remplacer le "backstop", la clause contenue dans l'accord de sortie du Royaume-Uni de l'UE qui vise à éviter le rétablissement d'une frontière physique entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande, a-t-on dit de mêmes sources.

    Il a cependant souligné que le gouvernement britannique lui avait clairement dit vouloir ne négocier qu'un accord de libre-échange très limité avec l'UE après sa sortie du bloc et que Londres refusait de prendre des engagements contraignants sur les critères de convergence en matière d'aides publiques destinés à garantir une concurrence équitable.
    "Cela fait grandir la crainte d'un accord de libre-échange basique sans pied d'égalité", a commenté un haut diplomate européen à l'issue du briefing de Michel Barnier. "On aboutirait à un Singapour-sur-Tamise avec un nivellement par le bas des réglementations."

    Les participants à la réunion qui s'est tenue mercredi, avant l'adoption par la chambre des Communes d'une proposition de loi ouvrant la porte à un report du Brexit, ont souligné que Boris Johnson se faisait des illusions s'il pensait que les Vingt-Sept vont céder sous la pression du risque d'un "no deal".

    Ils ont jugé irréaliste l'hypothèse de la conclusion d'un nouvel accord avant le sommet européen des 17 et 18 octobre susceptible d'être ratifié à temps pour permettre la sortie du Royaume-Uni de l'UE le 31 octobre, comme le souhaite le Premier ministre britannique.
    "Les Britanniques ont le sentiment irréaliste que tout sera miraculeusement résolu lors du sommet", a dit un diplomate.

    Selon ces mêmes sources, le représentant allemand a estimé que les nouvelles négociations entre Londres et Bruxelles étaient une perte de temps, une position qui pourrait doucher les derniers espoirs de Londres de voir Berlin faire pression sur les autres capitales européennes pour sortir de l'impasse du "backstop"."

    _______________
    https://www.levif.be/actualite/international/brexit-aucune-proposition-realiste-de-londres-a-ce-jour/article-news-1187795.html?cookie_check=1568022589

    L'Union européenne n'a reçu "à ce jour" aucune proposition "réaliste" de Londres dans les négociations du Brexit, a affirmé lundi le Premier ministre irlandais Leo Varadkar devant la presse.

    Le "filet de sécurité" irlandais "reste un élément essentiel de l'accord de retrait jusqu'à ce qu'une alternative soit trouvée", a souligné M. Varadkar en accueillant le Premier ministre Boris Johnson pour des discussions sur le Brexit. "Nous sommes ouverts à des alternatives mais elles doivent être réalistes. (...) Nous n'avons reçu aucune proposition en ce sens à ce jour", a-t-il ajouté.

    ...
    En empêchant le retour d'une frontière physique entre la République d'Irlande (Etat membre de l'UE) et l'Irlande du Nord voisine (province britannique), cette disposition vise à préserver les accords de paix de 1998, qui mirent fin à trois décennies de violences entre communautés, mais préserver aussi l'intégrité du marché unique européen.

    Cette disposition figure dans l'accord de divorce conclu en novembre dernier entre Bruxelles et l'ex-Première ministre britannique Theresa May, mais rejeté à trois reprises par les députés de Westminster. Il s'agit d'une solution de dernier recours qui n'entrerait en vigueur qu'après une période de transition si aucune autre solution n'est trouvée entre Londres et Bruxelles.

    Concrètement, ce mécanisme consiste à créer un "territoire douanier unique", englobant l'UE et le Royaume-Uni, ce qui limiterait la capacité de Londres à négocier des traités commerciaux avec des pays tiers.
    ...
    Boris Johnson a affirmé lundi encore que son gouvernement ne mettrait "jamais" de contrôles physiques entre les deux Irlande, même en cas de Brexit sans accord et donc même sans le "filet de sécurité" irlandais.
    Son homologue irlandais Leo Varadkar a lui relevé que Londres n'avait à ce jour présenté aucune alternative "réaliste", à moins de deux mois de l'entrée en vigueur du Brexit le 31 octobre.

    _______________
    Mais qui est Boris Johnson ?

    https://www.touteleurope.eu/actualite/boris-johnson-l-ambition-avant-tout.html

    ... La carrière de Boris Johnson commence comme reporter au Times en 1987.
    Mais il n'y fait pas long feu : un an seulement après son entrée, il est licencié pour avoir fabriqué de toutes pièces une citation. Déjà, un rapport trouble avec la réalité apparaît, lequel semblera se confirmer toute sa vie, où le goût de la mise en scène l'emportent régulièrement sur l'exactitude des faits.
    ...
    il retourne à Bruxelles jusqu'en 1994 comme correspondant, pour y couvrir l'actualité des institutions européennes.
    C'est là-bas qu'il devient le trublion eurosceptique, aujourd'hui europhobe, que l'on connaît. Il y "exploite son imagination pour dépeindre aux lecteurs du quotidien de droite une administration européenne absurde : il invente une 'force de police de la banane', chargée de surveiller la courbure des fruits exotiques, des spécialistes chargés d’interdire les chips 'cocktail de crevette', et il fustige la normalisation européenne des préservatifs"...


    -----------------------------------

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/il-invite-poliment-boris-johnson-a-quitter-sa-ville-et-devient-un-heros_fr_5d7219d0e4b03aabe35a7711



    "... Simple et direct. Jeudi 5 septembre, le premier ministre britannique était en visite à Leeds, dans le nord de l’Angleterre, alors qu’il mise désormais sur des élections législatives anticipées pour obtenir la majorité qu’il a perdue cette semaine aux Communes. 
    Suivie de près par une caméra de la BBC, cette promenade dans le comté de Yorkshire n’a pas été de tout repos pour le chef du gouvernement, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. “Vous devriez être à Bruxelles en train de négocier”, lui a notamment lancé un passant très remonté.

    Mais ce sont quatre mots prononcés par un autre badaud, avec un calme et une politesse typiquement britanniques, qui ont fait le bonheur des anti-Johnson sur Twitter. Un homme, après avoir serré la main et fait un large sourire au premier ministre, a simplement lâché: “please leave my town” (“SVP, quittez ma ville”).

    Et Boris Johnson de répondre aussitôt: “je le ferai bientôt!”, avant de se retourner l’air un peu secoué.
    Ce bref échange a transformé cet inconnu en “héros” pour les opposants à la politique de Boris Johnson, toujours confronté au blocage des négociations sur le Brexit.
    ..."

    ----------------------------------
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/09/brexit-les-defections-dans-les-rangs-conservateurs-s-accelerent_5508123_3210.html


    ...
    Sa position au gouvernement était devenue « intenable », à cause du « manque de progrès » dans la négociation d’un nouvel accord avec Bruxelles. Amber Rudd, la secrétaire d’Etat au travail et aux retraites du gouvernement Johnson, a annoncé sa démission samedi 7 septembre. Elle va aussi quitter le parti conservateur. Dans le Sunday Times, elle explique, presque soulagée, que c’est lors d’une réunion spéciale du cabinet, mardi 3 septembre au matin, que sa décision s’est « cristallisée ».

    « Nous voulions savoir quelles étaient ses propositions, qui y travaillait », mais, de la part du premier ministre, « il n’y a eu aucune tentative pour nous rassurer » ...


    « Il y a une énorme machine qui se prépare au “no deal”, (…) en fait, c’est de 80 % à 90 % du temps du gouvernement qui y est consacré. »
    ..."

    ----------------------------------
    https://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/johnson-to-hold-new-vote-on-snap-election-as-brother-quits-over-brexit-strategy/

    ... Le gouvernement britannique a, en outre, nié les propos du négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, selon lesquels les pourparlers sur le Brexit étaient « paralysés ». Un porte-parole de Boris Johnson, a en effet affirmé que « les deux parties étaient d’accord pour poursuivre les négociations demain après les discussions constructives d’hier ».

    Michel Barnier a reporté sa visite à Belfast prévue ce lundi 9 septembre, où il devait donner une conférence à la Queen’s University, disant au vice-chancelier de l’institution que le moment était malheureusement « mal choisi » et que l’heure de vérité a sonné pour Westminster.

    La prochaine réunion entre les chefs de l’UE et le chef négociateur du Brexit, David Frost, aura lieu vendredi (13/9), mais un porte-parole de la Commission a déclaré que l’UE n’avait toujours pas reçu de « propositions concrètes » concernant des alternatives au filet de sécurité irlandais, que Johnson a identifié comme le principal obstacle à un accord.
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty La moitié des britanniques souhaitent que B. Johnson respecte le vote anti 'no deal' du Parlement, du 6 septembre 19

    Message par Laurent Simon Mer 11 Sep 2019 - 11:59

    https://fr.metrotime.be/2019/09/08/news/johnson-sera-oblige-de-demissionner-sil-ne-se-conforme-pas-a-la-loi/

    ... Si le Premier ministre britannique Boris Johnson ne se conforme pas à la loi qui lui impose de demander un nouveau report pour le Brexit si un nouvel accord n’est pas conclu avec l’Union européenne d’ici la fin octobre, il provoquerait une crise juridique et constitutionnelle qui le pousserait à démissionner, selon un avis juridique rendu par d’éminents juristes, que le parti travailliste Labour a pu obtenir et que le quotidien The Guardian a mis en ligne. Samedi, M. Johnson avait fait savoir qu’il ne se sentait lié qu' »en théorie » à la loi votée vendredi. Celle-ci le contraint à demander un nouveau report pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, fixée pour l’instant fin octobre, si un nouvel accord n’est pas obtenu d’ici là. Le conservateur préfère ignorer la loi que de demander un nouveau report.

    D’après les conclusions d’éminents juristes, conseillers de la Reine (Queen’s Counsel), envoyées à Keir Starmer, le responsable du Brexit au sein du Parti travailliste, il ressort que le Premier ministre peut être condamné par un tribunal s’il tente de rester à Downing street alors qu’il refuse d’appliquer la loi. ...

    ---------------
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/brexit-boris-johnson-vote_fr_5d751bc3e4b06451356ff252

    ... L’un des avocats consultés, Philippe Sands, explique qu’il pourrait même se retrouver en prison s’il ne respectait pas la volonté du Parlement, mais que ce scénario était improbable: “Il se pliera (à la loi) ou démissionnera”.

    ---------------
    Sinon, ce commentaire intéressant,
    sur  https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Londres-n-a-toujours-pas-de-proposition--realiste--24031087

    Pour qu'il arrête de mentir
    Donc ce menteur patenté, affirme que d'ici 38 jours il aura la solution et signé un accord.

    Alors que cela fait trois ans, plus de 1000 jours, qu'il n'a jamais réussi à faire la moindre proposition pour l'Irlande ? 
    Qu'il a arrête enfin de mentir à sa population. Ce n'est pas comme cela qu'il va sortir le pays du pétrin où il l'a mis

    ----------------------------------
    Et, comme anticipé
    https://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/brexit-le-parlement-refuse-a-nouveau-des-elections/

    ...
    Boris Johnson a assuré lundi encore vouloir un accord, mais Bruxelles et Londres ne parviennent pas à s’entendre sur la manière de maintenir ouverte la frontière en Irlande après le Brexit.

    « Un terrain d’entente a été trouvé dans certains domaines mais des divergences significatives demeurent », selon un communiqué commun publié à l’issue d’une rencontre de Boris Johnson avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar à Dublin.

    Selon M. Varadkar, Londres n’a encore soumis aucune proposition alternative « réaliste » au « filet de sécurité » (« backstop ») en Irlande, que Boris Johnson souhaite supprimer de l’accord de retrait négocié par sa prédécesseure Theresa May  ...

    ------------------
    https://www.levif.be/actualite/europe/pres-de-30-des-britanniques-veulent-que-johnson-enfreigne-la-loi-anti-no-deal/article-news-1188641.html?cookie_check=1568153504

    Pas moins de 28% des Britanniques préféreraient que le Premier ministre Boris Johnson enfreigne la loi plutôt que de demander un nouveau report du Brexit à l'Union européenne, selon un sondage de l'institut YouGov mené sur 1.640 Britanniques de plus de 18 ans

    La moitié des répondants disent en revanche vouloir que le chef du gouvernement respecte la législation adoptée la semaine dernière à la Chambre des Communes, et entrée en vigueur ce lundi.
    ...

    Parmi les répondants au sondage qui avaient voté contre le maintien dans l'Union lors du référendum de 2016, 52% jugent que Boris Johnson doit ignorer la nouvelle législation, tandis que 30% sont d'avis contraire.
    Parmi ceux qui se disent conservateurs - le parti de M. Johnson -, les résultats sont similaires (50% contre 34%).

    Dans les rangs des partisans du maintien dans l'UE, 77% réclament le respect de la loi, tandis que 8% disent le contraire.

    -----------------
    sinon : https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Angela-Merkel-croit-encore-a-un-accord-28345964

    La chancelière Angela Merkel a dit mercredi conserver l'espoir d'un accord entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sur le Brexit. Elle s'est exprimée ainsi en dépit des incertitudes sur la situation politique à Londres.

    «no deal»
    La chancelière conservatrice a toutefois ajouté que l'Allemagne s'était «également préparée en cas de départ désordonné».

    Abordant le Brexit lors d'un discours à la chambre basse du Parlement allemand, elle s'est dit «fermement convaincue que nous avons encore toutes les chances d'y parvenir de façon ordonnée», c'est-à-dire avec un accord. «Et le gouvernement allemand va s'engager jusqu'au dernier jour afin que cela soit possible», a-t-elle insisté lors des débats sur le budget 2020 au Bundestag.

    L'avis de Madrid

    Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a martelé mercredi que Londres ne pourrait pas obtenir «d'autres concessions» de l'UE dans le cadre du Brexit et jugé qu'une sortie sans accord était «un scénario plus que probable».

    «Il n'est pas possible de faire d'autres concessions», a dit le socialiste devant la chambre des députés espagnols.

    -----------------
    Mon commentaire : ce qui est "amusant", c'est qu'un des journaux les plus actifs sur le Brexit est "20 mn en Suisse" et avec des articles de qualité, alors que le pays n'est pas membre de l'UE !

    Peut-être est-ce parce que, dans ce contexte de ralentissement significatif lié à la guerre économique US Chine, nos amis suisses sont très conscients du risque très grave qu'un Brexit dur peut avoir sur l'économie européenne, et ensuite sur l'économie du monde, avec une "crise systémique" (dominos qui s'écroulent les uns après les autres) déclenchée par un tout petit morceau de l'économie mondiale,
    comme avec la banque US à l'origine de la crise mondiale de 2007 2008.
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mer 11 Sep 2019 - 19:08

    N ième rebondissement

    https://www.france24.com/fr/20190911-brexit-justice-ecosse-declare-illegale-suspension-parlement-britannique

    À sept semaines de la date théorique du Brexit, la plus haute instance judiciaire d'Écosse a jugé que la décision du Premier ministre britannique Boris Johnson de suspendre les travaux du Parlement était illégale et devrait être annulée.
    Publicité

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson a essuyé un nouveau revers, mercredi 11 septembre, après que la justice écossaise a déclaré illégale la suspension controversée du Parlement jusqu'au 14 octobre, soit deux semaines seulement avant la date du Brexit.
    Il s'agit de la première victoire judiciaire des opposants à cette suspension très controversée du Parlement, qualifiée par certains de manœuvre du chef du gouvernement conservateur visant à les empêcher de bloquer un Brexit sans accord.


    "Illégale, nulle et sans effet"
    En première instance, la justice écossaise avait rejeté cette action intentée pour bloquer cette suspension. Saisie par près de 80 parlementaires, la cour d'appel d'Édimbourg a finalement estimé que la décision de Boris Johnson avait "pour but d'entraver le Parlement" et a déclaré la prorogation "illégale" et "nulle et sans effet".

    .... Le gouvernement Johnson a annoncé pour sa part qu'il ferait appel de cette décision, prise à l'unanimité des trois juges de l'instance écossaise, devant la Cour suprême du Royaume-Uni.

    L'affaire devrait être examinée à partir de mardi prochain, selon un avocat.
    ...

    https://www.midilibre.fr/2019/09/11/boris-johnson-la-douche-ecossaise,8407676.php

    ... Dans leur arrêt, les juges écossais retiennent cet argument et estiment que la raison principale de la "prorogation" du Parlement réside dans la volonté de faire obstacle aux parlementaires et de permettre à Boris Johnson de poursuivre sa stratégie d'une sortie sans accord de l'Union européenne. 
    ... 
    Une vingtaine d'autres parlementaires conservateurs ont été exclus des rangs de leur parti pour avoir mêlé leur voix à celle des anti-No Deal.
    L'un d'eux, Dominic Grieve, qui fut procureur général (haut conseiller juridique du gouvernement) sous David Cameron, a estimé mercredi que si Johnson avait trompé la reine dans l'exposé des motifs de sa demande de "prorogation", il devrait démissionner.

    ... Le Parti conservateur n'est pas le seul à se diviser sur la question existentielle du Brexit: au sein du Labour aussi, qui se réunira en congrès annuel du 21 au 25 septembre à Brighton, les tensions sont manifestes. ...
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Jeu 12 Sep 2019 - 10:41

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/brexit-ce-rapport-sur-le-no-deal-devrait-dissuader-les-britanniques-de-sortir-sans-accord_fr_5d79e5a0e4b0a938a42dfcb8

    Perturbations de l'approvisionnement en eau et nourriture, la santé, les transports et les frontières, ainsi que la possibilité de “désordres publics”.

    Pouvoir faire un choix, en tout connaissance de cause. Les Britanniques ont enfin accès aux documents classés confidentiels sur les conséquences d’un “no deal”. L’état de préparation du public et du secteur marchand en cas de Brexit sans accord reste “faible” en Grande-Bretagne, où la menace d’encombrement des ports pourrait provoquer des pénuries de médicaments et de nourriture, selon ces documents officiels rendus publics mercredi 12 septembre.

    Les députés britanniques avaient voté la semaine dernière pour forcer leur gouvernement à publier les détails de l’“Opération Yellowhammer”, mise au point dans l’éventualité d’un Brexit sans accord, ce qu’il a fait mercredi.
    Dans la perspective d’un tel scénario, les autorités britanniques prévoient des perturbations à court terme dans 12 domaines-clés, dont l’approvisionnement en eau et nourriture, la santé, les transports et les frontières, ainsi que la possibilité de “désordres publics”.


    Des perturbations sur au moins trois mois 
    Le projet britannique de suppression des contrôles à la frontière irlandaise “s’avérerait probablement non viable en raison d’importants risques sur les plans économique, juridique et de biosécurité”, selon ce document, qui évoque la possibilité de l’émergence d’un marché noir dans les communautés frontalières.

    Selon les documents concernant l’“Opération Yellowhammer”, datés du 2 août, jusqu’à 85% des poids-lourds britanniques pourraient ne pas être en mesure de franchir les contrôles douaniers français, en cas de Brexit sans accord, entraînant une baisse de “40 à 60% du niveau actuel” de circulation.

    Ces perturbations pourraient durer trois mois et “avoir un impact sur l’approvisionnement en médicaments et matériel médical”, ainsi qu’en produits frais.

    Ce qui pourrait se passer dans le pire des cas
    “L’état de préparation du public et du secteur marchand (...) restera faible (...) en raison de l’absence d’une vision claire sur la forme de la sortie de l’Union européenne”, selon les documents.
    ...
    ------------------------
    Article avec plus de précisions :
    https://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/le-hard-brexit-sera-lourd-de-consequences/
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Jeu 12 Sep 2019 - 18:56

    Article malheureusement intéressant

    https://www.levif.be/actualite/europe/boris-johnson-exaspere-les-negociateurs-europeens/article-news-1189759.html?cookie_check=1568304858

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson exaspère les négociateurs européens par son intransigeance et laisse peu d'espoir de parvenir à un accord pour le divorce avec l'UE le 31 octobre, ce dont il devra assumer "l'entière responsabilité".

    "Nous sommes toujours prêts à examiner objectivement toute proposition concrète et juridiquement valable du Royaume-Uni, mais nous les attendons toujours", a déclaré le négociateur de l'UE Michel Barnier avant une rencontre avec le président du Parlement européen et les chefs des groupes politiques.
    "Le Brexit est une école de patience et de détermination", a-t-il ironisé en attendant l'heure de son entretien avec les dirigeants du Parlement.

    Le président de l'assemblée, David Sassoli, s'est montré très dur vis-à-vis de Boris Johnson après cette réunion au cours de laquelle Michel Barnier les a informés de l'état des discussions en cours à Bruxelles avec David Frost, le conseiller du Premier ministre pour le Brexit. "Les signaux reçus ne montrent aucune initiative qui permette de relancer le débat", a-t-il déploré lors d'une conférence de presse. "Le gouvernement britannique est trop rigide dans ses positions et nous sommes inquiets car l'attitude du gouvernement britannique fait craindre de plus en plus une absence d'accord", a-t-il ajouté.

    Les groupes du Parlement se sont entendus sur le texte d'une résolution soumise au vote lors de la session plénière la semaine prochaine à Strasbourg. "Il n'y aura pas d'accord sans backstop. C'est très clair". C'est la position du Parlement européen qui aura le mot de la fin", a affirmé David Sassoli.

    ...
    "Nous sommes disposés a examiner toutes les propositions, mais le Royaume Uni n'a pas proposé d'autres solutions qui soient crédibles sur le plan juridique et opérationnel", a déploré David Sassoli.

    "Nous sommes même disposés à revenir à la proposition originelle, c'est à dire que le backstop ne s'applique qu'à l'Irlande du Nord", a assuré le Président du Parlement. L'Irlande du Nord deviendrait la frontière avec le reste du Royaume Uni (Angleterre, Ecosse et Pays de Galles).

    "Je pense que c'est l'option la plus judicieuse car elle permet au Royaume-Uni d'avoir encore une autonomie totale en termes de réglementation et de douanes, et un traitement spécial pour l'Irlande du Nord", a déclaré le chef du groupe des Verts Philippe Lamberts. "Selon moi, c'est moins difficile que d'avoir tout le Royaume-Uni dans un tel arrangement", a-t-il ajouté.

    Mais les services de Boris Johnson ont fait savoir que cette option n'était pas retenue.

    Le Premier ministre britannique insiste sur sa volonté de parvenir à un nouvel accord avec l'UE qui jetterait les bases d'un accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et l'UE et assure que des progrès ont été réalisés.
    "Ce n'est pas ce que je comprends", a déclaré Philippe Lamberts. "Il doit donner l'image de quelqu'un qui négocie de bonne foi, qui veut un accord, de sorte que s'il n'y a pas d'accord, ce ne peut évidemment pas être de sa faute mais celle des autres", a-t-il ajouté.

    "Si le divorce se fait sans accord, le gouvernement britannique en assumera l'entière responsabilité et devra honorer tous ses engagements financiers, respecter les droits des citoyens européens et ses obligations au regard de l'accord du Vendredi Saint avec l'Irlande", a averti David Sassoli au cours de sa conférence de presse.

    "Le Parlement européen ne donnera pas son aval à de nouvelles négociations entre l'UE et le Royaume-Uni si ces obligations ne sont pas respectées", a-t-il affirmé

    --------------------
    Compléments, dans :
    https://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/irish-backstop-must-be-part-of-brexit-deal-says-eu-parliament-chief/

    ...
    Les eurodéputés ont rédigé une motion sur le Brexit qui sera débattue et votée lors de la prochaine session plénière du Parlement européen à Strasbourg pour « approuver le travail accompli jusqu’à présent et souligner l’unité du côté de l’UE et des institutions ».

    Le projet de résolution suggère que les députés européens sont ouverts à une prolongation, bien que David Sassoli ait déclaré que cela ne pourrait se faire que si le Royaume-Uni organisait une élection ou un référendum. Le texte stipule également que s’il n’y a pas d’accord, le Royaume-Uni sera entièrement responsable du départ, ce qui peut être interprété comme une réponse aux politiques britanniques qui ont accusé l’UE d’être intransigeante et de ne pas vouloir faire de compromis dans les négociations.

     ...
    « Nous voulons un accord, mais nous savons qu’un accord sans le backstop est voué à l’échec », a déclaré David Sassoli, lors d’une conférence faisant suite à une réunion avec Michel Barnier, négociateur de l’UE au sujet du Brexit. « Un accord sans le backstop n’est pas envisageable. C’est impossible ».
    « J’aimerais préciser que le Royaume-Uni n’a rien présenté de concret, du moins aucune proposition avec laquelle nous pourrions travailler », soutient-il.
    « Nous voulons bien revenir à la proposition initiale de l’UE, selon laquelle le filet de sécurité ne s’appliquera qu’à l’Irlande du Nord ».

    ....
    Le chef du Parlement a ajouté que l’UE serait également prête à rouvrir la déclaration politique qui accompagne l’accord de retrait et définit les relations futures entre l’UE et le Royaume-Uni pour en faire un document juridiquement contraignant.

    Toutefois, il s’est montré sceptique sur l’avancement des pourparlers à la suite de l’évaluation des négociations sur le Brexit faite par Michel Barnier. « Malheureusement, les signaux que nous recevons ne sont pas bons, les négociations semblent s’enliser et nous le déplorons. »
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Ven 13 Sep 2019 - 16:35

    hum... intéressante prise de position,
    quelquefois les artistes sont excellents pour percevoir, intuitivement, les failles, les aberrations d'un système de pensée.

    Quelques exemples, parmi tant d'autres :
    Charlie Chaplin dans le Dictateur" (et aussi dans "Les temps modernes" !)
    ou Hergé, "Tintin chez les soviets"

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/coppola-se-sent-mal-a-lidee-que-le-parrain-ait-pu-inspirer-boris-johnson_fr_5d7b8494e4b00d69059713cf

    POLITIQUE - Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi ou... Boris Johnson. Le légendaire réalisateur Francis Ford Coppola a confié son embarras à l’idée que certains fans de son film “Le Parrain” puissent y trouver source d’inspiration, étrillant au passage un Brexit qui va selon lui mener le Royaume-Uni ”à sa ruine”.

    Dans un e-mail au site Financial News basé à Londres, le cinéaste américain se dit embarrassé que ”‘Le Parrain’ semble être le film préféré des personnages les plus brutaux de l’histoire récente, dont Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi et d’autres”.

    Je me sens mal que des scènes d’un film de gangsters puissent servir d’inspiration dans le monde réel ou encouragent quelqu’un qui est sur le point de mener le Royaume-Uni bien-aimé à sa ruine”, confie Coppola, même s’il s’avoue “incompétent à donner (son) avis sur des questions politiques”.

    Boris “Le Parrain” Johnson
    Interrogé par le tabloïd Daily Mail début juillet, avant qu’il n’accède au poste de Premier ministre, sur sa scène préférée au cinéma, Boris Johnson avait cité la scène des représailles sanglantes à la fin du premier épisode du “Parrain” (1972), dans laquelle Al Pacino massacre les chefs des clans rivaux de New York.

    Cet aveu est devenu un mème sur les réseaux sociaux lorsque “BoJo”, qui tient à ce que le Royaume-Uni quitte l’UE le 31 octobre coûte que coûte, n’a pas hésité à faire expulser 21 députés conservateurs rebelles qui s’opposaient à sa stratégie.

    “J’aime le Royaume-Uni et ses nombreuses contributions aux avancées de l’humanité, de notre magnifique langue à la physique newtonienne ou la pénicilline, et je suis horrifié qu’il puisse ne serait-ce qu’envisager une chose aussi insensée que de quitter l’Union européenne”, ajoute M. Coppola, 80 ans, cité par le site d’information financière.

    A ses yeux, les conséquences du Brexit pourraient plutôt s’apparenter à “Apocalypse Now” (1979), son film culte sur la guerre du Vietnam.
    eolien
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    Message par eolien Sam 14 Sep 2019 - 11:34

    Laurent Simon a écrit:POLITIQUE - Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi ou... Boris Johnson.

    Cet amalgame (chacun pensera ce qu'il veut des pulsions intimes de son auteur) cet amalgame ne devrait pas avoir sa place sur ce forum dédié à l'aviation.

    Sinon chacun pourrait associer ici son opposant politique à Bokassa, Polpot , Hitler etc... et faire de ce forum un foutoir où l'"on" pourrait même faire parler les morts !


    _________________
    Eolien
    La dialectique est l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion des opinions.
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    Message par Laurent Simon Sam 14 Sep 2019 - 15:20

    eolien a écrit:
    Laurent Simon a écrit:POLITIQUE - Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi ou... Boris Johnson.

    Cet amalgame (chacun pensera ce qu'il veut des pulsions intimes de son auteur) cet amalgame ne devrait pas avoir sa place sur ce forum dédié à l'aviation.

    Sinon chacun pourrait associer ici son opposant politique à Bokassa, Polpot , Hitler etc... et faire de ce forum un foutoir où l'"on" pourrait même faire parler les morts !
    Encore une fois, Eolien, vous ne vous distinguez pas par une lecture correcte de ce qui est publié.

    Vous pourriez avoir (sur d'autres posts de ma part sur ce fil) une circonstance atténuante,
    parce que d'habitude (sur les autres fils) je mets des guillemets pour ce que je ne fais que rapporter.
    Alors que sur ce fil, je prends moins de temps pour cela, étant donné que
    - maintenir ce fil d'actualité m'en prend déjà beaucoup (et que dans 90% des cas je ne fais que rapporter des extraits d'articles)
    - et qu'il n'y a pas beaucoup de lecteurs, ce que je comprends très bien d'ailleurs.

    Mais là, pas de chance pour vous, il se trouve qu'il était facile de distinguer
    - ce qui était de mon fait (avant le lien)
    - et ce qui était simplement rapporté (tout ce qui était après le lien).

    Et vous avez une fois de plus montré votre fâcheux penchant pour le procès d'intention, les généralisations rapides donc abusives.
    Il suffisait, en cas de doute, de cliquer sur le lien pour avoir une confirmation, ou non, de ce que je pense, ou rapporte.
    Mais le doute ne semble pas vous étouffer, et vous préférez dégainer.
    Et doit on d'ailleurs conclure que vous aussi, comme Johnson, vous préférez tuer ceux qui ne pensent pas comme vous ?

    PS. Il me faudrait du temps, beaucoup de temps, pour écrire tout ce que je ne fais que rapporter.
    Au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, je ne suis pas retraité, et ne dispose pas d'autant de temps que vous.
    Alors de grâce, prenez au moins le temps de lire vraiment, avant de faire une réaction aussi peu pertinente, qui d'ailleurs n'ajoute pas à la crédibilité de vos dires.
    eolien
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    Whisky Quebec


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par eolien Sam 14 Sep 2019 - 16:34

    Bla .. bla ... comme d'hab dès qu'il s'agit de vous sortir le cul des ronces ! (c'est comme cela que l'on parle dans mon milieu ... Very Happy )

    Amalgamer sur ce forum aviation le premier ministre britannique dans une liste de dictateurs sanguinaires notoires est stupide, grossier, insultant, lamentable.

    Vous pouvez maintenant sortir vos bla .. bla ... habituels. Rolling Eyes


    _________________
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    La dialectique est l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion des opinions.
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mer 25 Sep 2019 - 18:34

    https://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/irish-backstop-must-be-part-of-brexit-deal-says-eu-parliament-chief/

    https://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/le-hard-brexit-sera-lourd-de-consequences/

    https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Boris-Johnson-pris-en-flagrant-delit-de-mensonge-16781649

    https://www.lopinion.fr/edition/international/brexit-boris-johnson-pret-a-faire-ratifier-en-dix-jours-eventuel-1975797

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/lue-lance-un-ultimatum-sur-le-brexit-boris-johnson-botte-en-touche_fr

    https://www.challenges.fr/top-news/brexit-londres-a-fourni-des-propositions-par-ecrit-aux-europeens_675474

    https://www.liberation.fr/planete/2019/09/15/brexit-boris-johnson-evoque-d-enormes-progres-et-compare-le-royaume-uni-a-hulk_1751467

    https://www.levif.be/actualite/europe/brexit-boris-johnson-prudemment-optimiste-sur-la-possibilite-d-un-accord/article-news-1190127.html

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/cour-supreme-johnson-brexit_fr

    BREXIT - Le coup est rude pour Bojo. La Cour suprême britannique a unanimement jugé illégale ce mardi 24 septembre la suspension du Parlement décidée par Boris Johnson, une décision spectaculaire et une nouvelle défaite majeure pour le Premier ministre englué dans une crise sans précédent en Grande-Bretagne.

    Ce jugement, pour le moins attendu, soulève toutefois plus de questions qu’il n’apporte de réponses.

    • Le Premier ministre a-t-il menti à la reine pour suspendre le Parlement?
    • Quelle sera la date de la reprise des travaux de la Chambre des communes?
    • Quelles sont les conséquences de ce coup de tonnerre pour le Brexit?
    • Mais surtout: Boris Johnson doit-il démissionner?


    Pour vous permettre d’y voir plus clair, l’édition britannique du HuffPostdécrypte ce que cette décision capitale signifie vraiment pour la politique britannique.
    ...
    https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Reprise-des-travaux-dans-une-ambiance-surchauffee-16388038

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/26/brexit-boris-johnson-retourne-au-parlement-dans-une-ambiance-explosive_6013066_3210.html

    Hurlements, échanges au vitriol et députés menacés : le climat politique à Londres est toujours plus délétère, après le camouflet infligé par la Cour suprême au premier ministre, mardi.

    A quoi ressemble un Parlement britannique, rouvert en urgence à la suite d’une décision historique de la Cour suprême ayant déclaré « illégale » sa suspension par le premier ministre ? A un vrai champ de bataille. Mercredi 25 septembre, le spectacle était donc au rendez-vous à la Chambre des communes, pour le premier face-à-face entre un Boris Johnson humilié par la plus haute juridiction du pays et une opposition surexcitée par une victoire judiciaire sans précédent

    Il y a eu des hurlements, quantité d’échanges au vitriol, d’incessantes interruptions de séance et des « oooordeeer » en pagaille. Mais sur le fond, sur la question de savoir comment sortir de l’impasse du Brexit, le débat n’a pas avancé d’un pouce. Boris Johnson a refusé de s’excuser pour sa prorogation illégale, a continué à promettre un divorce avec l’Union européenne (UE) pour le 31 octobre, malgré l’explosion en vol de sa stratégie d’un Brexit « do or die » (« marche ou crève ») début septembre. Jeremy Corbyn, le chef de l’opposition, a de nouveau réclamé sa tête, mais refusé une fois de plus des élections générales immédiates.

    Rentré précipitamment de New York, où il avait dû écourter sa présence à l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, c’est un Boris Johnson combatif, agressif même, qui est entré dans l’arène du Parlement, mercredi soir. Mais toujours aussi évasif sur ses intentions, voire sur son engagement à respecter les règles.
    La décision, prise à l’unanimité des onze juges de la Cour suprême la veille ? Le gouvernement « la respectera », assure le premier ministre ; mais il continue à dire qu’il n’est « pas d’accord » avec elle et même qu’elle « a eu tort » de se prononcer « sur une question politique ».


    ...

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/25/dominic-cummings-le-docteur-no-du-brexit_6012957_3210.html


    Le « conseiller spécial » de Boris Johnson a joué un rôle clé dans la volonté forcenée du premier ministre britannique de sortir de l’Europe avant le 31 octobre.
    Allure débraillée et regard nerveux, Dominic Cummings se tient dans un coin. Mais on le remarque tout de suite, avec son teint très pâle et cette façon de superviser à distance, comme une ombre silencieuse, le porte-parole du gouvernement britannique, venu briefer les journalistes dans une des pièces sans fenêtres de la Chambre des communes, à Westminster.

    Il est rare que le « conseiller spécial » de Boris Johnson (« BoJo ») s’affiche en public, plus rare encore qu’il réponde à des interviews. Mais, depuis que les Britanniques ont découvert son rôle central dans la campagne pour le Brexit, depuis qu’ils ont aussi compris que ce spin doctor était derrière la volonté forcenée – « Do or die [“marche ou crève”] », a affirmé « BoJo » – de sortir de l’Union européenne (UE) avant le 31 octobre, cet homme de 47 ans a hérité d’un surnom peu flatteur, « the Mekon », en référence au personnage du méchant, dans la bande dessinée des années 1960 Dan Dare, qui ne cessait de tenter de détruire la planète.

    Lire aussi  Brexit : la suspension du Parlement est illégale, John Bercow appelle à siéger dès mercredi  
    Ce 3 septembre, alors que Boris Johnson a annoncé sa décision de suspendre le Parlement, « the Mekon » se tient donc dans son coin, surveillant tout autant les journalistes que le porte-parole du gouvernement. Un chroniqueur politique a bien osé l’interpeller : « Et M. Cummings, qu’en pense-t-il ? » Il s’est fait reprendre de volée, depuis le fond de la pièce : « Vous, vous lui parlez à lui [le porte-parole]. Moi, je suis juste là pour observer… »

    ..

    https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Johnson-perd-encore-un-vote-au-Parlement-23732295

    Le premier ministre britannique Boris Johnson a essuyé un nouvel échec jeudi. Les députés ont rejeté une motion gouvernementale demandant une pause parlementaire la semaine prochaine. Pause qui aurait permis aux conservateurs d'assister au congrès annuel de leur parti, comme le veut l'usage.
    La motion, qui prévoyait une suspension de trois jours, a été repoussée par 306 voix contre 289. Les députés avaient repris le chemin de la Chambre des Communes mercredi dans une ambiance très tendue au lendemain de la décision de la Cour suprême qui avait jugé «illégale» la suspension du Parlement décidée par le Premier ministre. Ce vote pourrait bousculer le programme du Parti conservateur, qui tient son congrès annuel à Manchester, au nord de l'Angleterre, de dimanche à mercredi.

    Justifications controversées
    Habituellement, le parlement est suspendu pendant les conférences annuelles des partis politiques qui se tiennent en septembre. Mais la suspension parlementaire voulue par Boris Johnson était plus longue et courait du 10 septembre jusqu'au 14 octobre, soit deux semaines seulement avant la date prévue du Brexit, le 31 octobre.
    Cette durée et les justifications controversées du gouvernement, qui indiquait vouloir ainsi préparer et présenter un nouveau programme politique, ont entraîné des actions en justice, finalement tranchées par la Cour suprême mardi.
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Jeu 26 Sep 2019 - 18:22

    eolien a écrit:Bla .. bla ... comme d'hab dès qu'il s'agit de vous sortir le cul des ronces ! (c'est comme cela que l'on parle dans mon milieu ... Very Happy )

    Amalgamer sur ce forum aviation le premier ministre britannique dans une liste de dictateurs sanguinaires notoires est stupide, grossier, insultant, lamentable.

    Vous pouvez maintenant sortir vos bla .. bla ... habituels. Rolling Eyes

    à mes "bla bla", préférez vous les propos de Boris Johnson, qui choquent beaucoup, au Royaume Uni,
    même dans sa famille...
    même Jacob Rees-Mogg, fervent eurosceptique 
    ...

    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/ecoeurants-hautement-condamnables-les-propos-de-johnson-sous-le-feu-des-critiques_2099847.html

    Le Premier ministre britannique a provoqué un véritable tollé mercredi à la Chambre des Communes, en tentant un "hommage" provocateur à la députée assassinée Jo Cox.


    Les déclarations de Boris Johnson passent mal. Mercredi, au cours d'une rentrée très tendue à la Chambre des Communes, le Premier ministre britannique a tenu des propos incendiaires, qui ont particulièrement choqué certains députés. Ce dernier a en effet choisir de rendre un "hommage" extrêmement provocateur à Jo Cox, une députée travailliste anti-Brexit assassinée à quelques jours du référendum de juin 2016 par un sympathisant néo-nazi, dans le Yorkshire. 

    Alors que la successeure de Jo Cox demandait à Boris Johnson de "modérer son langage" pour ne pas enflammer les passions et "que nous puissions tous nous sentir en sécurité", ce dernier a rétorqué : "La meilleure façon d'honorer la mémoire de Jo Cox est en réalité de rassembler ce pays en mettant en oeuvre le Brexit !". 

    Des propos "écoeurants"

    Ces propos ont provoqué un flot de critiques, y compris dans la famille de Boris Johnson. Sa propre soeur, Rachel Johnson a qualifié ces déclarations de "hautement condamnables".
    "Mon frère utilise des mots comme 'reddition' et 'capitulation', comme si les gens se trouvant en travers de la volonté sacrée du peuple [...] devraient être pendus, noyés, écartelés, goudronnés et recouverts de plumes", a ironisé Rachel Johnson sur la chaîne de télévision Sky News.

    LIRE AUSSI >> La presse britannique rend hommage à Jo Cox : "Elle croyait à un monde meilleur"

    Cette journaliste opposée au Brexit n'est pas la seule à avoir été choquée par les propos du Premier ministre : l'époux de la députée assassinée a appelé jeudi à la radio BBC à "ne pas créer de la haine". "Ce n'est pas juste un débat. Cela a des conséquences dans le monde réel", a-t-il souligné. La cheffe du Parti libéral-démocrate (centriste) Jo Swinson, a dénoncé des propos "écoeurants", alors qu'elle révélait avoir dû signaler elle-même à la police des menaces contre son enfant.

    "Je sais que le Premier ministre est conscient (...) des menaces que trop d'entre nous recevons parce que j'ai récemment partagé avec lui les menaces que je reçois", a réagi sur Twitter Nicky Morgan, la ministre conservatrice de la Culture. "Mais en cette période de fortes émotions, nous devons tous nous rappeler de l'effet de ce que nous disons sur ceux qui nous regardent", a-t-elle plaidé. 

    Même Jacob Rees-Mogg, fervent eurosceptique, dont l'attitude provocatrice au Parlement a déjà suscité l'indignation de l'opposition, a appelé à davantage de modération. Tout le monde "a la responsabilité de faire preuve de mesure dans notre langage lorsque nous nous exprimons dans la Chambre ou à l'extérieur", a-t-il déclaré. 

    Des réactions à l'international

    Les piques de Boris Johnson ont fait réagir jusqu'à Bruxelles. Dans une intervention exceptionnelle sur les affaires intérieures du Royaume-Uni, le commissaire européen britannique Julian King a fustigé des propos "grossiers et dangereux". "Si vous pensez que le langage extrême ne nourrit pas la violence politique en Europe, y compris au Royaume-Uni, alors vous ne faites pas attention", a-t-il observé sur Twitter. 

    Sur le terrain diplomatique, Michel Barnier, négociateur de l'UE sur le Brexit, a dit jeudi matin "toujours attendre" toute proposition "légale et opérationnelle" de Londres pour parvenir à un accord. Boris Johnson a refusé de s'excuser, jeudi, pour ses propos tenus la veille.

    -------------
    https://www.levif.be/actualite/international/a-un-mois-du-brexit-tensions-et-divisions-a-leur-comble-au-royaume-uni/article-news-1196191.html


    A un peu moins d'un mois du Brexit, les tensions sont à leur comble au Royaume-Uni
    et des élections anticipées risquent de se tenir dans une ambiance plus délétère que jamais, comme en témoignent des échanges particulièrement agressifs au Parlement cette semaine.

    Le Premier ministre Boris Johnson a été vilipendé, y compris par sa propre soeur Rachel, pour des propos incendiaires à la Chambre des Communes mercredi.
    Il avait accusé les membres de l'opposition de "sabotage", de "trahison" et de "capitulation" face à l'Union européenne. "Ce Parlement agit par pur égoïsme et lâcheté politique, les députés de l'opposition ne veulent pas s'effacer et laisser le peuple se prononcer", avait-il lancé, usant d'une rhétorique populiste assumée.
    Appelé à "modérer son langage" par la successeure de Jo Cox, une députée travailliste anti-Brexit assassinée à quelques jours du référendum de juin 2016, Boris Johnson a choqué les députés en affirmant que "la meilleure façon d'honorer la mémoire de Jo Cox est en réalité de rassembler ce pays en mettant en oeuvre le Brexit!"
    Réfutant toute responsabilité dans la montée des tensions, M. Johnson a aussi qualifié de "foutaises" le témoignage de la députée travailliste Paula Sherriff, qui dénonçait ses propos "incendiaires" et disait avoir reçu des menaces de mort.
    Jeudi, il a néanmoins appelé les "esprits à se calmer", tout en refusant de s'excuser.


    L'Eglise appelle au calme
    Pour le président de la Chambre des communes John Bercow, c'est la "pire atmosphère" jamais vue au Parlement "en 22 ans".
    Même l'Eglise d'Angleterre s'en est mêlée, les 118 évêques et archevêques anglicans condamnant un langage "inacceptable".
    Mais loin de jouer les conciliateurs, Dominic Cummings, conseiller spécial de Boris Johnson et grand artisan de la victoire du "Leave" lors du référendum, a remis de l'huile sur le feu jeudi soir.
    A l'occasion du lancement d'un livre à Londres, M. Cummings a déclaré qu'il n'était "pas surpris que certaines personnes soient furieuses" que le Brexit ne soit toujours pas mis en oeuvre, trouvant "très bizarre" que les députés se plaignent des réactions de colère, preuve selon lui, qu'ils sont "déconnectés" du peuple.
    Pour le camp pro-Leave, le plus grand danger serait de renoncer au Brexit.

    Un ministre, resté anonyme, a déclaré au quotidien The Times que si un second référendum sur le Brexit était organisé et renversait le résultat du premier, le pays risquait un "violent soulèvement populaire", du type du mouvement des Gilets jaunes en France.
    Dans les deux camps, les députés et leurs entourages disent craindre, eux, un nouveau drame similaire à l'assassinat de Jo Cox.
    Ellie Cooper, fille de la députée travailliste Yvette Cooper, a confié sur Twitter son "effroi" lorsqu'elle lit les commentaires sur les réseaux sociaux traitant sa mère de "menteuse" et de "traîtresse". La jeune femme a aussi expliqué que sa maison avait été équipée de "panic buttons" (boutons d'alarme) et de portes blindées.
    Evoquant l'assassinat de Jo Cox, elle a dit "craindre chaque jour que la même chose arrive à (sa) mère".


    "Langage "passionnel"
    Une députée travailliste, Jess Phillips, a elle révélé jeudi qu'un homme avait été arrêté en essayant de fracturer la porte de sa permanence dans la circonscription de Birmingham Yardley (centre de l'Angleterre), aux cris de "fasciste".
    Tandis que des élections anticipées pourraient être organisées prochainement, Boris Johnson espérant ainsi se redonner une majorité au Parlement et l'opposition s'y préparant, l'atmosphère d'une future campagne s'annonce d'ores et déjà électrique.

    "Pour séduire davantage l'électorat, le gouvernement semble déterminé à attiser les antagonismes en utilisant un langage extrêmement passionnel qui ne peut que susciter la peur et la colère et alimenter les griefs contre le Parlement et la loi", a dénoncé jeudi soir l'ex-Premier ministre conservateur John Major, anti-Brexit. Adversaire déclaré de Boris Johnson, il s'exprimait devant le centre de réflexion Center for European Reform (CER).
    "Tant que nous n'avons pas résolu la question du Brexit, des élections ne résoudront rien", a estimé M. Major. "Cela ne ferait que nourrir le sentiment actuel de désillusion et de désunion. Loin de guérir la nation, cela attiserait des blessures ouvertes".

    -------------
    ... ou préférez vous les attouchements ??

    https://www.levif.be/actualite/international/boris-johnson-accuse-d-attouchement-parfum-de-scandale-au-congres-des-tories/article-news-1197117.html?cookie_check=1569850929

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson, champion du Brexit, est aussi connu pour ses amours tumultueuses, mais la dénonciation d'une journaliste qui l'accuse d'avoir caressé avec insistance sa cuisse éclabousse d'un parfum de scandale le congrès du parti conservateur dont il est la star.

    Journaliste bien établie dans la place londonienne, Charlotte Edwardes a raconté que l'incident avait eu lieu lors d'un déjeuner dans les bureaux du magazine conservateur The Spectator, à Londres, peu de temps après que Boris Johnson en soit devenu le rédacteur en chef en 1999.

    "Sous la table, je sens la main de Johnson sur ma cuisse. Il la serre. Sa main est en haut de ma jambe et il a assez de chair sous ses doigts pour que je me redresse soudainement", a-t-elle décrit dans un article publié dans le Sunday Times à l'occasion des deux ans du mouvement #MeToo, qui avait libéré la parole de femmes victimes de harcèlement ou d'agressions sexuelles. Une autre jeune femme assise aux côtés de Boris Johnson lors de ce déjeuner arrosé a subi la même chose, selon elle.

    ... "Je n'approuve pas mais ce ne sont pas nos affaires, c'est sa vie privée", confie à l'AFP Margaret Dane, une retraitée qui arpente le hall du centre de conférence. "Je vais tout simplement devoir faire abstraction du fait que cela puisse être vrai", poursuit-elle à propos des accusations de harcèlement sexuel, parce que "nous avons besoin de quelqu'un comme Boris" pour mener à bien le Brexit.

    ------
    sur le site du Figaro, une vidéo,
    où Johnson botte en touche et dit que  "je pense que ce que les gens veulent entendre est ce que nous faisons pour eux  et pour le pays"
    Hum...'Ah oui, et que faites vous vraiment, puisque le négociateur en chef dit n'avoir rien reçu de concret et sérieux de votre part !"

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/downing-street-nie-une-accusation-d-attouchement-visant-boris-johnson-20190930


    Dernière édition par Laurent Simon le Lun 30 Sep 2019 - 18:48, édité 2 fois
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Le brexit est ses conséquences possibles sur les entreprises

    Message par Laurent Simon Ven 27 Sep 2019 - 17:16

    https://fr.motor1.com/news/373287/jaguar-land-rover-arret-brexit/

    Un débrayage d'une semaine, suivi par BMW et peut-être Toyota...
    Le spectre du Brexit, qui pourrait intervenir le mois prochain, continue de peser au-dessus du marché automobile, et d'assombrir l'horizon des constructeurs qui ont des usines au Royaume-Uni. C'est le cas du groupe Jaguar Land Rover qui, s'il est sous contrôle de l'Indien Tata, a décidé de suspendre sa production pendant un mois en novembre, pour prévoir une temporisation des effets de la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne.

    Ce qui est qualifié comme un débrayage débutera le 4 novembre, soit cinq jours après le Brexit prévu pour le 31 octobre, et le constructeur précise qu'il s'agira, via cette manœuvre, d'exprimer "le besoin d'ajuster la production face à l'incertitude persistante liée à des événements extérieurs, y compris le Brexit, qui ont pesé sur nos volumes de ventes". BMW et Mini ont également annoncé une opération similaire, mais sur une durée de seulement 48 heures.
    ------
    https://trends.levif.be/economie/entreprises/brexit-le-patron-de-ryanair-confiant-dans-la-conclusion-d-un-accord/article-news-1196317.html

    Le patron de la compagnie aérienne Ryanair Michael O'Leary s'est montré confiant vendredi dans la conclusion d'un accord sur le Brexit, prévu pour le 31 octobre, assurant qu'un Brexit sans accord serait "catastrophique" pour l'économie britannique.

    "Nous espérons que le Brexit n'interviendra pas, mais s'il arrive, nous espérons que cela sera avec un accord.
    Et s'il y a un accord commercial, il n'y aura pas d'impact sur Ryanair", a-t-il indiqué à la presse en marge du lancement à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, d'une nouvelle base de la compagnie irlandaise à bas prix.

    "Le seul impact que nous avons vu ces douze derniers mois a été un ralentissement de l'économie britannique et une baisse du nombre de Britanniques voyageant en Europe. Nous pensons que cela redeviendra normal quand le Brexit sera achevé ou se sera éloigné", a-t-il ajouté.
    "Je ne pense pas qu'un Brexit sans accord puisse arriver. Cela serait si catastrophique pour l'économie britannique. Je pense qu'ils (les Britanniques) partiront avec un accord, d'ici au 31 octobre ou après cette date, je ne sais pas. Mais je pense que s'ils partent, ils partiront avec un accord", a espéré M. O'Leary

    ...
    --------------
    2 octobre
    https://www.caradisiac.com/brexit-nissan-pourrait-arreter-la-production-de-ses-suv-en-angleterre-178875.htm

    ...
    Rien n'est encore fait, mais les constructeurs sont suspendus à la décision du Royaume-Uni et du parlement anglais sur le Brexit. En attendant que Boris Johnson parvienne à trouver un terrain d'entente avec les députés, les marques automobiles présentes outre-Manche se posent des questions sur l'avenir, notamment en cas de Brexit "dur", sans accord avec l'Europe.

    Du côté de Nissan, si le scénario "catastrophe" venait à se produire, la marque pourrait déménager la production des Qasqhai et Juke en dehors d'Angleterre. Le premier irait en Espagne, selon une source anonyme qui s'est exprimée auprès d'Automotive News, et le second irait en Europe, sans que l'on sache où exactement.

    Il faut bien préciser que l'usine Nissan de Sunderland est le plus gros site d'assemblage de voitures neuves au Royaume-Uni. Une perte telle que les Qashqai et Juke serait donc fatale pour cette usine et surtout un désastre social.

    La menace du déménagement est d'autant plus effective que le Qashqai sera renouvelé dans un avenir proche. Nissan doit donc prendre une décision rapide : mettre à jour son usine anglaise pour accueillir le nouveau modèle, ou le produire directement ailleurs.

    ...


    Dernière édition par Laurent Simon le Mer 2 Oct 2019 - 12:10, édité 2 fois
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 10 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mar 1 Oct 2019 - 11:04

    ------------
    https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Un--fosse-important--entre-Londres-et-Bruxelles-16031906


    Un «fossé important» entre Londres et Bruxelles
    Le négociateur en chef de l'UE a rencontré le chef de la diplomatie irlandaise, ainsi que le ministre britannique du Brexit vendredi.

    Il existe toujours un «fossé important» entre Londres et Bruxelles qui tentent de trouver un compromis sur le Brexit, a affirmé vendredi le ministre irlandais des Affaires étrangères Simon Coveney. Il s'exprimait à l'occasion d'une rencontre avec Michel Barnier.
    Ce dernier, négociateur en chef de l'UE, a reçu l'Irlandais en fin de matinée avant d'accueillir dans la foulée le ministre britannique du Brexit Stephen Barclay, à un mois de la date prévue du départ du Royaume-Uni le 31 octobre.

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson souhaite conclure un accord de divorce à temps pour le sommet européen du 17 octobre.
    «Il y a toujours un fossé important entre les deux parties», a toutefois déclaré le chef de la diplomatie irlandaise après son entrevue avec M. Barnier.
    «Et jusqu'à ce qu'il y ait une proposition écrite sérieuse qui puisse être la base pour une négociation, alors le fossé, qui est large pour le moment, va perdurer», a-t-il expliqué.

    «Moment de vérité»
    De son côté, M. Barclay a adopté un ton positif à l'issue de son rendez-vous, sans toutefois évoquer des avancées. «Il y a encore un long chemin à parcourir et nous arrivons au moment de vérité dans ces négociations, nous verrons s'il y a une volonté politique des deux côtés», a-t-il déclaré.
    «Nous sommes déterminés à conclure un accord, le Premier ministre a dit clairement qu'il voulait un accord, mais il faut qu'il y ait une volonté politique des deux côtés et c'est ce que nous explorons», a-t-il insisté. «Un accord est faisable», a avancé de son côté un porte-parole du gouvernement britannique.

    Les 27 restent unis
    Alors que les tensions sont à leur comble au Royaume-Uni entre Boris Johnson et le parlement britannique, Londres tente toujours de convaincre les Européens de modifier le compromis trouvé sous l'impulsion de Theresa May mais rejeté trois fois par les députés.

    Michel Barnier a rappelé sur Twitter la position de l'UE avant sa rencontre avec M. Barclay. «Nous avons besoin d'une solution juridiquement opérationnelle dans l'accord de retrait pour régler le problème créé par le Brexit sur l'île d'Irlande», a-t-il écrit. M. Barnier a souligné que les 27 Etats membres restaient fermement unis pour défendre l'accord de paix en Irlande et le marché unique européen.

    ....
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/30/brexit-la-montee-de-la-violence-verbale-inquiete-les-responsables-politiques_6013545_3210.html

    La brutalité du débat, alors que la situation au Parlement paraît bloquée, entraîne une multiplication des messages haineux visant particulièrement les élus proeuropéens.

    « Je n’ai pas peur des futures élections, j’ai peur d’être blessée ou même tuée. » Jess Phillips, députée, a posté ce Tweet le 25 septembre, juste après un débat très brutal à la Chambre des communes, le premier entre l’opposition et le chef du gouvernement britannique, Boris Johnson, après que ce dernier a été humilié par un arrêt de la Cour suprême ayant jugé illégale sa suspension du Parlement.

    L’élue travailliste de 37 ans fait partie de ces femmes politiques britanniques particulièrement attaquées sur les réseaux sociaux.

    Comme Yvette Cooper, Paula Sherriff (Labour) ou Anna Soubry (ex-tory devenue indépendante), elle reçoit quantité de messages haineux, dont des menaces de mort.
    Mais depuis ces échanges acrimonieux avec le premier ministre à Westminster, son angoisse et celle de ses collègues ont encore augmenté.

    « Allez crever dans le fossé, c’est ce qui arrive à ceux qui ne font pas le Brexit » : c’est le type de courriel que Jess Phillips a reçu ces derniers jours, utilisant la même expression que celle utilisée par Boris Johnson, au début du mois. Le 26 septembre, un homme a été arrêté par la police après lui avoir hurlé « fascistes » et avoir essayé de briser les vitres de sa permanence, à Birmingham.

    Lire aussi  Brexit : le droit ou le chaos

      Tout aussi perturbante, cette longue suite de Tweet postée le même jour par Ellie Cooper, fille d’Yvette Cooper et d’Ed Balls, deux poids lourds de la gauche britannique : « J’ai peur quand je vois les e-mails que [reçoit ma mère], l’accusant d’être une menteuse et une traîtresse. J’ai eu peur quand notre maison a été équipée avec des alarmes, des verrous spéciaux et des dispositifs pour vérifier les courriers.

    J’ai peur parce que le 16 juin 2016 [jour de la mort de Jo Cox, députée travailliste assassinée par un néonazi, une semaine avant le référendum sur le Brexit], deux enfants ont dit au revoir à leur maman avant qu’elle ne parte pour sa permanence et ils ne l’ont jamais revue. J’ai peur tous les jours que la même chose arrive à ma mère."

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    Sinon, un semblant de proposition attendu jeudi 3/10

    dont la base est rejeté par l'Irlande
    https://www.boursier.com/actualites/reuters/londres-presentera-d-ici-jeudi-un-plan-detaille-a-l-ue-sur-le-brexit-237682.html

    Le gouvernement britannique présentera mercredi ou jeudi à l'Union européenne ses propositions détaillées sur le Brexit, notamment sur la question de la frontière irlandaise, a déclaré lundi à Reuters une source gouvernementale britannique.
    D'après la radiotélévision irlandaise RTE, le Royaume-Uni va proposer la création de "centres de dédouanage" des deux côtés de la frontière irlandaise après le Brexit afin d'éviter des contrôles sur la frontière elle-même.
    La question de la frontière entre l'Irlande, membre de l'Union européenne, et de l'Irlande du Nord, qui appartient au Royaume-Uni, est l'une des plus épineuses dans les discussions entre Londres et Bruxelles sur le Brexit, censé intervenir le 31 octobre.

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    "Le Royaume-Uni propose un ensemble de 'centres de dédouanage' des deux côtés de la frontière irlandaise comme élément essentiel de son plan pour remplacer le backstop, apprend RTE News", a écrit Tony Connelly, spécialiste des questions européennes chez RTE, sur Twitter.
    "Ces 'centres', de fait des postes douaniers, seraient situés entre 5 et 10 miles (8-16 km) en retrait de la frontière", a-t-il ajouté, en s'appuyant sur des documents techniques envoyés par Londres à Bruxelles, dont il dit avoir lu des extraits.
    Réagissant aux informations de la RTE, le ministre irlandais des Affaires étrangères a décrit lundi soir la proposition du Royaume-Uni comme "mort-née".
    Simon Coveney a déclaré sur Twitter qu'il était temps que l'Union européenne "reçoive des propositions sérieuses de la part du gouvernement britannique" pour qu'un accord de sortie soit envisageable en octobre.
    Les deux Irlandes "méritent mieux", a-t-il ajouté.

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    https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Johnson---Nous-allons-faire-une-proposition--30121982

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    La cheffe du Sinn Fein (parti républicain qui milite pour une Irlande réunifiée), Mary Lou McDonald, a aussi fustigé les propositions ayant fuité dans la presse. Elle a estimé que cela revenait au retour d'une «frontière dure sur l'île d'Irlande» et «sabotait» le processus de paix en Irlande du Nord.

    Boris Johnson a toutefois déclaré à la BBC que ce qui était rapporté dans la presse n'était «pas tout à fait exact»
    et démenti que son plan incluait des «centres de dédouanement».

    Il a confirmé que sa proposition prévoyait «un territoire unique pour l'agriculture, les industries agroalimentaires sanitaires et phytosanitaires, ce qui constitue une concession importante du gouvernement britannique».
    Sur les échanges agricoles, «les décisions en matière de règles sanitaires et phytosanitaires continueraient à être prises à Bruxelles sans que le Royaume-Uni n'ait son mot à dire», a-t-il précisé.

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    Dernière édition par Laurent Simon le Mar 1 Oct 2019 - 14:41, édité 1 fois

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