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ACTUALITE Aéronautique : Suivi et commentaire de l\'actualité aéronautique


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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?


    Laurent Simon
    Whisky Quebec


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 9 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mar 9 Avr 2019 - 18:39

    Un brexiter, éditorialiste de renom, change d'opinion

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/09/nous-devons-ravaler-notre-fierte-et-reflechir-le-mea-culpa-d-un-editorialiste-pro-brexit_5447984_3210.html

    ... « Le Brexit a paralysé le système. La Grande-Bretagne est devenue la risée de tous. Et il est certain que le Brexit nous appauvrit, qu’il entraînera une baisse des revenus et des pertes d’emplois. (…) Donc, en tant que brexiter, je soutiens que nous devons prendre une longue et profonde respiration. Nous devons ravaler notre fierté, et réfléchir à nouveau. Peut-être qu’il faut repenser complètement la décision du Brexit. »


    « Fausses promesses »
    Pour M. Oborne, le Brexit est finalement une mauvaise affaire pour le Royaume-Uni. Le célèbre essayiste et chroniqueur du journal conservateur The Daily Mail s’en est expliqué à nouveau lundi sur la chaîne de télévision à grande écoute Channel 4, une cravate à l’effigie de Bart Simpson nouée sous le col élimé d’une chemise élégante.

    « Les promesses économiques des partisans du Brexit se sont révélées fausses, en définitive », a-t-il regretté, citant pêle-mêle les annonces en série de la part de groupes industriels ayant déjà renoncé à des investissements au Royaume-Uni ou encore la faiblesse désormais évidente d’un pays seul sur la scène commerciale mondiale, face au protectionnisme de la Chine de Xi Jinping et des Etats-Unis de Donald Trump, et enfin tous les autres « coups fatals quotidiens » portés à l’économie du pays.
    ...

    « L’Union européenne n’est pas l’Allemagne nazie »
    L’argument économique que Peter Oborne a répété sur les ondes de BBC Radio 4 lundi et au micro de la radio en ligne LBC n’est pas le seul que l’éditorialiste avance pour expliquer les raisons de sa conversion au « Remain ». Sa tribune, très commentée, démonte méthodiquement et en détail les idées qui l’ont incité, comme des millions d’autres électeurs, à se prononcer en 2016 en faveur d’un retrait de l’UE et reconnaît sa profonde ignorance à lui, l’éditorialiste réputé, de la nature même du cadre européen et de ce qu’il offre Royaume-Uni.
    Il dénonce notamment les fantasmes historiques encore en vogue chez certains partisans du Brexit qui identifient l’UE de 2019 aux projets napoléoniens, voire même nazis, d’hégémonie continentale auxquels les Britanniques s’enorgueillissent d’avoir résisté.

    Peter Oborne ressent même la nécessité de rappeler que la seconde guerre mondiale, tout comme les guerres napoléoniennes, sont terminées :
    « Nous ne sommes pas en 1939, ni pendant la bataille de Waterloo en 1815. (…) L’Union européenne n’est pas une dictature aussi hostile aux identités nationales que la France de Napoléon. Elle ne peut pas non plus être comparée à l’Allemagne nazie – une analogie insensée qui est devenue un cliché hideux et qui montre une incompréhension impardonnable de la véritable horreur de l’histoire européenne récente. »

    Un brexiter qui a compris le Brexit
    ...
    « Je n’avais pas prévu que la popularité de notre union avec l’Irlande du Nord pourrait fléchir si la facilité des échanges avec la République d’Irlande était menacée. Comme presque tout le monde, j’ai sous-estimé l’importance de l’accord du Vendredi Saint [signé en 1999 pour mettre fin à trente années de guerre sur l’île entre nationalistes irlandais, loyalistes et forces britanniques]. Et, tous, nous avons mal compris la question irlandaise, même si elle occupe une place très importante dans notre histoire depuis cinq cents ans. »

    Laurent Simon
    Whisky Quebec


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 9 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Mer 10 Avr 2019 - 12:02

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-elus-pro-brexit-peuvent-ils-etre-le-cheval-de-troie-au-sein-de-lue_fr_5cad98a0e4b0d6eb63c17138

    En cas de maintien de Royaume-Uni dans l'Union européenne, des élus pro-Bexit veulent perturber la marche de l'Europe.
    ...
    Mais au-delà de leurs intentions, pourraient-ils réellement avoir le pouvoir de bloquer l’UE?
    Il faut nuancer. En commençant par regarder le nombre de ces éventuels eurodéputés pro-Brexit. En cas de participation au scrutin de la fin mai, le Royaume Uni disposera de 73 sièges, soit moins de 10% du total (751). Et tous ne seront pas occupés par des pro-Brexit. Même en cas de victoire, ils seront une trentaine au maximum ce qui limitera leur poids dans l’hémicycle.


    May devra apporter des garanties
    Surtout, le Parlement européen sait s’organiser pour gérer la présence en son sein de députés venant d’un pays qui est en train de divorcer. “Cela fait trois ans que l’on est dans cette situation, explique un bon connaisseur des rouages européens. Et depuis le référendum, on a vu que les Britanniques n’avaient plus trop accès aux postes clés du Parlement que ce soit des directions de commission ou des rapports importants.”

    Pour se rassurer, Paris met en également en avant le fait qu’à la Commission européenne ou au sein du Conseil européen, là où se trouve l’essentiel du pouvoir d’initiative, les moyens de contraindre Londres à un statut d’observateur sont plus nombreux. Et sans changer les traités ce qui demanderait du temps.

    Pour s’assurer tout de même que l’UE continuera à fonctionner, les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 n’accorderont pas de délai supplémentaire à Theresa May si celle-ci n’accepte pas de donner des gages de sa bonne volonté. Ils seront régulièrement évalués par “un comité de suivi” qui pourrait se réunir tous les trimestres.
    Avec le risque que la première ministre quitte le 10, Downing Street dans les prochaines semaines. “Quand un engagement est pris à l’égard de partenaires européens, il engage au-delà du gouvernement en place”, veut croire une source diplomatique française.

    ----------------
    http://www.lefigaro.fr/international/les-elections-europeennes-face-au-risque-d-un-report-du-brexit-20190410

    ...
    Une participation des Britanniques aux européennes perturberait sans conteste les équilibres à Strasbourg. D’autant que les Brexiters les plus convaincus, Jacob Rees-Mogg, Mark Francois ou encore Nigel Farage, menacent de saboter de l’intérieur le travail du futur Parlement européen. «Laisser le Royaume-Uni participer pourrait conduire à une poussée plus forte des députés eurosceptiques», relèvent Larissa Brunner et Fabian Zuleeg, analystes à l’European Policy Center (EPC) interrogés par l’AFP. La France et les Pays-Bas exigent en retour certaines garanties: ne pas perturber par exemple certains gros dossiers en cours de discussion à Bruxelles, comme l’élection du successeur de Juncker à la tête de la Commission ou l’élaboration du budget de l’UE pour la période 2021-2027.

    Et si Londres refuse d’organiser des élections?
    «Le nouveau Parlement européen serait tout de même validement constitué», estime le service juridique de l’institution dans sa note confidentielle. Mais cet avis ne semble pas partagé par les juristes d’une autre instance, le Conseil de l’UE, qui réunit les États membres. Ils redoutent que toutes les décisions du nouveau Parlement puissent être attaquables sur le plan légal, ce qui entraînerait une paralysie de la machine européenne. Pour éviter ce scénario à tout prix, «aucune extension ne doit être accordée au-delà du 1er juillet si des élections européennes ne sont pas organisées» fin mai au Royaume-Uni, insistent-ils.

    --------------------
    https://www.lejdd.fr/International/brexit-depuis-le-debut-de-la-crise-emmanuel-macron-joue-la-carte-de-la-fermete-face-a-londres-3889364

    ...
    La France refuse d'être "l'otage de la crise politique au Royaume-Uni"
    Deux camps s'opposent avant le sommet de mercredi soir :

    • Les partisans d'un long report comme Donald Tusk pour qui "les profondes divisions au sein de la Chambre des communes [britannique] nous donnent peu de raisons de croire que le processus de ratification pourra être achevé d'ici à la fin juin" ;
    • Ceux qui veulent en finir au plus vite, inquiets à l'idée que le Royaume-Uni perturbe davantage le fonctionnement de l'Union européenne de l'intérieur.

    Emmanuel Macron se revendique clairement en leader de ces derniers. Le président français "n'est pas fermé à construire une autre solution" que le "no deal", mais "avec certaines limites et pas à tout prix", a-t-il indiqué dans un communiqué mardi soir.
    Lire aussi - Brexit : le banquier qui alerte sur le "no deal"
    "La France sera très ferme" et "plus la période [d'extension] sera longue, plus les garanties devront être sérieuses" afin de "ne pas mettre en danger le fonctionnement de l'UE", a encore développé l'Elysée.
    Nous nous devons de défendre le marché unique et sa cohérence
    La semaine dernière, au côté du Premier ministre irlandais, le chef de l'Etat résumait sa position en estimant que l'UE "ne peut être durablement l'otage de la résolution de la crise politique au Royaume-Uni".


    Emmanuel Macron martèle sa fermeté depuis neuf mois
    Un discours d'intransigeance qu'Emmanuel Macron tient depuis l'été dernier. Le 2 août dernier, il avait forcé Theresa May à venir au fort de Brégançon, la résidence présidentielle française dans le Var, où le locataire de l'Elysée avait déjà affiché sa fermeté quant aux grandes lignes de l'accord du Brexit.
    "La France est sans doute le pays de l'Union qui mène la politique la plus inflexible dans les négociations avec le Royaume-Uni", observait alors pour le JDD Charles Grant, directeur du Centre pour la Réforme Européenne.
    Fin septembre, à l'issue d'un sommet informel, Emmanuel Macron avait rejeté en bloc toutes les propositions britanniques. "Nous nous devons de défendre le marché unique et sa cohérence", avait-il alors insisté.
    Lire aussi - Brexit : la laborieuse préparation du Royaume-Uni à un "no deal"
    Au fil des mois, le bras-de-fer s'est intensifié, d'abord sur l'accord du Brexit puis sur l'entrée en vigueur de cet accord. Si Emmanuel Macron a parfois fait des concessions, il n'a cessé de faire écho à la menace d'un "no deal" dont les Britanniques seraient seuls responsables. "La pression est du côté de Londres", a-t-il estimé lors du tout premier échange du grand débat, avec les élus normands.
    Le 29 janvier dernier, c'est d'ailleurs la France qui a posé son veto contre l'hypothèse d'une renégociation de l'accord sur le Brexit, quand l'Allemagne d'Angela Merkel n'était pas fermée à l'idée de possibles aménagements face aux blocages des députés britanniques.

    Une fermeté stratégique?
    Cité mercredi par Le Figaro, un diplomate décrypte la position française : "La France étant l'un des États qui portent la plus haute ambition pour l'Union européenne, il est assez logique qu'elle soit l'un des plus vigilants pour que les conditions du Brexit n'affaiblissent pas l'Union."
    Emmanuel Macron va-t-il avoir un moment à la De Gaulle?
    Le président français profite ainsi de cette crise pour retrouver une posture gaullienne et s'affirmer en leader européen - disputant au passage le titre à Angela Merkel.
    "Emmanuel Macron va-t-il avoir un moment à la De Gaulle, en disant 'non' à la volonté du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne quand il le souhaite et pousser le pays vers un Brexit dur?", s'interroge ainsi le Financial Times dans un éditorial, en référence aux deux refus du général De Gaulle, en 1963 et 1967, de laisser entrer les Britanniques dans la Communauté économique européenne (CEE).
    Mais c'est aussi pour Emmanuel Macron une façon d'envoyer un message aux Français à la veille de la campagne des européennes : le chaos du Brexit et ses conséquences donnent à La République en marche, le parti présidentiel, l'occasion d'illustrer les dangers des politiques eurosceptiques.

    Laurent Simon
    Whisky Quebec


    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 9 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Jeu 11 Avr 2019 - 8:49

    https://fr.euronews.com/2019/04/11/un-nouveau-delai-possible-pour-un-brexit-avec-accord

    Une nuit d'âpres et longues discussions à Bruxelles a finalement débouché sur un compromis et un nouveau délai pour le Brexit. Écartant provisoirement le spectre d'une séparation brutale, les 27 et la Première ministre britannique Theresa May se sont mis d'accord sur un délai pouvant aller jusqu'au 31 octobre, juste avant l'entrée en fonction de la nouvelle commission européenne. Londres demandait jusqu'au 30 juin, Donald Tusk avait proposé un an, ce sera finalement 6 mois de plus.

    "Le Conseil européen a décidé d'accorder au Royaume-Uni une extension flexible de la période prévue à l'article 50 jusqu'au 31 octobre. Cela signifie 6 mois supplémentaires pour le Royaume-Uni. Pendant cette période, la marche à suivre repose entièrement entre les mains du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni poursuivra sa coopération sincère en tant qu'État membre à part entière doté de tous ses droits."

    Oui, mais Theresa May s'est aussi engagée à ne pas perturber la marche de l'UE pendant cette période. Et pour la cheffe du gouvernement britannique il est encore possible de sortir le 22 mai et ainsi d'éviter les élections européennes.

    La pression sur les "Brexiters" est à son comble :
    "Je persiste à croire que nous devons quitter l'UE avec un accord le plus rapidement possible. L'Union a convenu que l'extension pourrait être résiliée lorsque l'accord de retrait aura été ratifié, ce qui est une demande clé de mes confrères dirigeants. Cela signifie que si nous sommes en mesure de passer un accord dans les trois premières semaines de mai, nous n'aurons pas à prendre part aux élections européennes et nous quitterons officiellement l'UE le samedi 1er juin."

    ...

    https://www.courrierinternational.com/article/union-europeenne-brexit-la-date-de-sortie-du-royaume-uni-reportee-au-31-octobre

    Outre-Manche, la presse n’a pas manqué de souligner que la date arrêtée était aussi celle d’Halloween – cette fête d’origine anglo-saxonne où les enfants jouent à se faire peur en se déguisant en sorcière, fantôme ou autres monstres. “Un bonbon ou un sort ?” titre, outre-Atlantique, l’agence de presse Associated Press.


    L’Allemagne et plus d’une douzaine d’États membres avaient demandé que le délai pour Brexit soit porté à la fin de l’année pour donner le temps au Royaume-Uni d’organiser un deuxième référendum ou de nouvelles élections. La France a plaidé en faveur d’une prolongation beaucoup plus courte pour maintenir la pression sur les parlementaires (britanniques) afin qu’ils ratifient l’accord de retrait actuel.”

    Finalement, les dirigeants européens, “sous la pression du président Macron”, ont décidé d’un point d’étape en juin, en vertu duquel l’adhésion du Royaume-Uni pourrait être écourtée si Londres ne participait pas aux élections européennes le mois prochain, explique encore le journal. De quoi “apaiser” le locataire de l’Élysée, juge de son côté The Telegraph. “Il pourra maintenant rentrer en France satisfait d’avoir défendu ce qu’il considère être l’intérêt supérieur de l’Europe. Les diplomates d’autres pays ont cependant été visiblement frustrés par le fait que M. Macron campe sur ses positions et tente de définir la politique de l’UE pour eux”, note le quotidien conservateur.

    “May pourrait s’accrocher au pouvoir pendant six mois”

    Pour Theresa May, qui réclamait un report au 30 juin, l’offre du bloc européen constitue en revanche un nouveau camouflet, estiment plusieurs médias britanniques. “LE CAUCHEMAR DE MAY – Le Brexit encore une fois retardé jusqu’à Halloween, une humiliation pour May –, allons-nous JAMAIS partir ?” s’agace le tabloïd The Sun. “Une humiliante prolongation au 31 octobre a été approuvée lors du sommet”, écrit plus sobrement The Times.

    ... Dans l’immédiat, rapporte The Times, “des discussions sur le Brexit doivent avoir lieu à nouveau aujourd’hui [jeudi, à Londres] entre les députés travaillistes et les ministres conservateurs, bien que les deux parties aient minimisé toute attente de progrès significatifs”
    -----------------
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/11/brexit-a-londres-un-sursis-lourd-d-incertitudes-pour-theresa-may_5448769_3210.html

    ... A quoi ce long sursis, presque interminable au regard des soubresauts quasi quotidiens mais absolument vains de la vie politique britannique, va-t-il servir ? Le chaos gouvernemental est tel à Londres, l’autorité de Theresa May si dégradée, que tout est possible. Jamais la première ministre n’était apparue dans une telle position de faiblesse devant des dirigeants européens qui, de fait, ont choisi de lui lancer une nouvelle bouée de sauvetage.

    Une sortie sans accord étant désormais écartée pour un certain temps, trois scénarios sont désormais imaginables :

    • la ratification au forcing d’un accord de divorce avec l’Union européenne ;
    • la chute de Mme May et son remplacement par un partisan d’un Brexit plus musclé, Boris Johnson par exemple ;
    • enfin, un ensablement progressif du projet de séparation, avec ou sans Mme May, conduisant à des élections législatives et/ou à un second référendum.

    En attendant, sauf accord surprise d’ici au 22 mai, les Britanniques vont devoir se livrer à un curieux exercice : participer aux élections européennes de la fin mai alors qu’ils sont en plein Brexit.

    La première ministre, en invitant soudain, le 2 avril, le chef de l’opposition à négocier – ce qu’elle refusait obstinément depuis 2016 –, s’est trouvé in extremis un motif pour solliciter de l’UE un report de la date butoir qui, déjà reportée une fois, avait été fixée au 12 avril. En réalité, personne – et surtout pas les 27 chefs d’Etat et de gouvernement réunis mercredi soir à Bruxelles – ne croit sérieusement que ces pourparlers vont aboutir. Le Labour souhaite un compromis sur un maintien dans l’union douanière, perspective qui enrage les conservateurs, partisans d’une rupture nette avec l’UE, et menacerait les tories d’implosion si elle se précisait.
    ...
    -------------------
    https://www.europe1.fr/international/brexit-un-report-cinq-questions-3890075

    Pourquoi le 31 octobre ?


    La date du 31 octobre est-elle figée ?


    L’hypothèse d’un "no deal" est-elle écartée ?


    Les Britanniques devront-ils voter pour les élections européennes ?


    Le Brexit pourrait-il être annulé ?

    ------------------------
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/11/brexit-en-affichant-pour-la-premiere-fois-leur-desaccord-les-vingt-sept-ont-plutot-fait-le-jeu-de-londres_5448958_3210.html

    Un tchat avec les internautes


    -----------------
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/strauss-kahn-favorable-a-un-brexit-rapide-si-les-britanniques-ne-votent-pas-l-accord-20190412


    «Danger mortel» pour l'UE
    «Bien sûr, le 'hard Brexit' sera coûteux pour l'Union, et il le sera beaucoup plus encore pour les Britanniques.

    Mais ce coût n'est rien comparé à celui des tergiversations que nous voyons se dessiner», prévient-il: «les attitudes tièdes et hésitantes, comme les reports successifs, mettent en péril ce que nous avons bâti».
    Il fustige aussi les promoteurs les plus virulents du Brexit, «plus europhobes que Brexiters», qui «cherchent à nuire à l'Union plus qu'à servir leur pays», y voyant un «danger mortel» pour l'UE.

    Plus généralement, il juge que «sans (les Britanniques), l'Union serait aujourd'hui beaucoup plus loin, beaucoup plus forte, beaucoup plus unie», car ces «héritiers d'un immense empire et vainqueurs incontestés de deux guerres mondiales (...), n'ont jamais dépassé leur nationalisme et la géopolitique qui en découle», et leur action n'a souvent «visé qu'au ralentissement de la construction européenne, conformément à ce qu'ils jugeaient être leur intérêt».


    Finalement, «s'ils votent le projet de traité, ils sortiront de façon ordonnée car le travail de la Commission a été exemplaire; s'ils revotent et ne veulent plus partir, ils resteront avec nous;
    mais si aucune de ces deux possibilités ne se réalise, alors je suis un Brexiter attristé: il faut que le Brexit ait lieu vite quel qu'en soit le coût et que l'Union poursuive son chemin».
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Jeu 18 Avr 2019 - 19:52

    https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/enquete-l-hypothese-du-no-brexit-plus-probable-que-celle-du-brexit-dur-1842405.php

    .... Selon cette enquête mensuelle, réalisée entre le 12 et le 17 avril auprès de 51 économistes, la médiane des estimations de la probabilité d'un Brexit "dur", c'est à dire non négocié avec le reste de l'UE, reste stable à 15%, soit le plus bas niveau enregistré depuis son lancement en juillet 2017.

    Un seul des économistes a estimé cette probabilité à plus de 50%.
    "En dehors du fait qu'un Brexit sans accord est désormais moins probable, l'avenir est aussi peu clair qu'auparavant. Un accord (et probablement un Brexit plus souple) semble toujours plus probable que l'inverse", résument les économistes de BNP Paribas. "Mais nous doutons que cela survienne prochainement."

    ...
    La majorité des économistes interrogés disent s'attendre à ce que les deux parties finissent par conclure un accord de libre-échange. L'hypothèse d'une entrée du Royaume-Uni dans l'Espace économique européen, qui le conduirait à contribuer au budget de l'UE pour maintenir son accès au marché unique, se classe en seconde place dans l'ordre des probabilités.

    Si cette hiérarchie ne change pas par rapport aux enquêtes précédentes, l'hypothèse d'un abandon pur et simple du projet de sortie de l'UE est désormais jugée plus probable que celle d'une sortie sans accord, qui verrait les règles générales de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) régir les relations commerciales entre Londres et l'UE.

    CROISSANCE MODÉRÉE, INFLATION PROCHE DE L'OBJECTIF
    Concernant la politique monétaire, aucun des 75 économistes sondés ne s'attend à une modification du [url=https://investir.lesechos.fr/recherche/?exec=1&texte=taux directeurs&nr=1]taux directeur[/url] de la Banque d'Angleterre ([url=https://investir.lesechos.fr/recherche/?exec=1&texte=Banque d'angleterre&nr=1]BoE[/url]) à l'issue de la prochaine réunion de politique monétaire, le 2 mai, à l'occasion de laquelle elle doit publier ses nouvelles prévisions économiques.
    "Sans l'incertitude liée au Brexit, la Banque d'Angleterre pourrait avoir envisagé de relever les taux d'intérêt au moment de la publication du rapport sur l'inflation le 2 mai. Avec un pays encore en plein brouillard politique, c'est hautement improbable", explique Elizabeth Martins, de HSBC.

    La médiane des estimations montre que la première hausse de taux de 25 points de base pourrait avoir lieu début 2020, soit un trimestre plus tard qu'estimé il y a un mois. Le taux directeur de la BoE resterait ensuite à 1% jusqu'à la fin de l'année prochaine.

    Les économistes interrogés tablent parallèlement sur une croissance de 0,2% à 0,4% sur chacun des trimestres jusqu'à la fin 2020, une tendance comparable à celle attendue pour la [url=https://investir.lesechos.fr/recherche/?exec=1&texte=zone euro&nr=1]zone euro[/url].
    La probabilité estimée d'une récession au Royaume-Uni à un horizon de deux ans est tombée à 25% contre 30% dans l'enquête du mois dernier.

    L'inflation, elle, devrait rester conforme à l'objectif de 2% de la BoE ou proche de celui-ci jusqu'à la fin 2020.

    ...
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Dim 21 Avr 2019 - 11:32

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/20/romain-perez-le-brexit-est-annonciateur-d-une-rupture-de-la-paix-commerciale-en-europe_5453025_3232.html

    L’économiste Romain Perez estime, dans une tribune au « Monde », que le Brexit pourrait porter un coup sérieux à la construction européenne telle que nous la connaissons depuis 1958, si le cadre concurrentiel européen n’est pas assoupli.

    .. les enjeux économiques du Brexit sont considérables pour l’Europe, et notamment pour la France. C’est en effet un pilier de l’Union européenne – un de nos principaux concurrents de surcroît – qui va s’affranchir de la tutelle de la Commission européenne en matière économique.
    Et en particulier des articles 105 et 106 du traité de Rome, qui interdisent aux Etats membres toute intervention directe au bénéfice de leurs entreprises.

    Subvention ou exonération fiscale
    Demain, la Grande-Bretagne retrouvera donc sa faculté de soutenir les pans les plus stratégiques de son économie, et d’accorder toute subvention ou exonération fiscale susceptible de faciliter des investissements. Une telle liberté pourra faire une réelle différence dans les secteurs les plus exposés à la concurrence internationale, telles que l’industrie du transport ou même pour le développement des nouvelles technologies.

    Ce scénario est d’autant plus vraisemblable que les électeurs britanniques qui ont rendu possible le Brexit appartiennent dans leur majorité à cette fraction du pays qui a payé le prix fort de la désindustrialisation et subi de plein fouet les effets de la libre concurrence en Europe. L’opinion britannique réclame une politique ambitieuse pour l’industrie britannique, faisant ainsi écho à distance à l’interventionnisme industriel et commercial de l’Amérique de Donald Trump

    ---------------------------
    Et pendant ce temps :
    https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/enquete-l-hypothese-du-no-brexit-plus-probable-que-celle-du-brexit-dur-1842405.php

    Enquête : L'hypothèse du "no Brexit" plus probable que celle du Brexit dur



    La probabilité de voir le Royaume-Uni renoncer à sortir de l'[url=https://investir.lesechos.fr/recherche/actualites/?exec=1&texte=Union europeenne]Union européenne[/url] est désormais supérieure à celle d'un Brexit sans accord négocié, jugent les économistes interrogés par Reuters, qui ont aussi de nouveau repoussé la date estimée du prochain relèvement de taux de la Banque d'Angleterre.


    Selon cette enquête mensuelle, réalisée entre le 12 et le 17 avril auprès de 51 économistes, la médiane des estimations de la probabilité d'un Brexit "dur", c'est à dire non négocié avec le reste de l'UE, reste stable à 15%, soit le plus bas niveau enregistré depuis son lancement en juillet 2017.
    Un seul des économistes a estimé cette probabilité à plus de 50%.

    "En dehors du fait qu'un Brexit sans accord est désormais moins probable, l'avenir est aussi peu clair qu'auparavant.
    Un accord (et probablement un Brexit plus souple) semble toujours plus probable que l'inverse", résument les économistes de BNP Paribas. "Mais nous doutons que cela survienne prochainement."

    ...

    La majorité des économistes interrogés disent s'attendre à ce que les deux parties finissent par conclure un accord de libre-échange.
    L'hypothèse d'une entrée du Royaume-Uni dans l'Espace économique européen, qui le conduirait à contribuer au budget de l'UE pour maintenir son accès au marché unique, se classe en seconde place dans l'ordre des probabilités.
    Si cette hiérarchie ne change pas par rapport aux enquêtes précédentes, l'hypothèse d'un abandon pur et simple du projet de sortie de l'UE est désormais jugée plus probable que celle d'une sortie sans accord, qui verrait les règles générales de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) régir les relations commerciales entre Londres et l'UE.
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 9 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Ven 3 Mai 2019 - 10:40

    https://www.lepoint.fr/europe/brexit-desillusion-pour-les-tories-et-le-labour-aux-elections-locales-03-05-2019-2310689_2626.php

    Les deux principaux partis britanniques ont été sanctionnés par le peuple à l'occasion d'élections locales organisées en Angleterre et en Irlande du Nord.

    C'est la douche froide pour les deux principales formations politiques du Royaume-Uni. Au travers des élections locales qui se tenaient cette semaine en Angleterre et en Irlande du Nord, les élections britanniques ont exprimé leur lassitude à l'égard de l'impasse sur le Brexit, montrent des résultats partiels publiés vendredi.
    Ainsi, les électeurs ont sanctionné aussi bien les tories de Theresa May, au pouvoir, que l'opposition travailliste menée par Jeremy Corbyn. Selon un décompte de la BBC portant sur un peu moins d'un tiers des résultats, les tories ont perdu 212 sièges et le Labour, 54 sièges. Les libéraux démocrates, anti-Brexit, remportent 145 sièges.
    ...

    https://www.ouest-france.fr/europe/royaume-uni/royaume-uni-conservateurs-et-travaillistes-sanctionnes-aux-elections-locales-6334012
    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 9 D5oId1DWwAEljaZ


    https://www.letelegramme.fr/monde/royaume-uni-revers-aux-elections-locales-pour-les-conservateurs-et-le-labour-03-05-2019-12273989.php


    ...
    Le Labour, qui aurait dû profiter de la fragilité du parti de la Première ministre Theresa May, incapable de sortir le pays de l’Union européenne avec un accord près de trois ans après le référendum sur le Brexit de juin 2016, a échoué à capitaliser sur leur revers. Il perdait dans la matinée une soixantaine de sièges et le contrôle de trois autorités locales.
    « Il semble que le message clé des électeurs aux conservateurs et aux travaillistes soit : que la peste frappe vos deux maisons ! », a observé John Curtice, spécialiste des sondages interviewé par la BBC. Ces partis, qui avaient fait campagne à reculons pour ces élections, « ont perdu le plus de voix dans les zones où ils étaient les plus forts », soit le sud pour les conservateurs et le nord pour le Labour.

    ....
    « Les électeurs ont clairement indiqué qu’ils ne faisaient plus confiance aux conservateurs mais ils refusent également de récompenser les travaillistes qui tergiversent sur le grand sujet du jour : le Brexit », a réagi leur chef de file, Vince Cable. « La montée du Lib Dem aujourd’hui est un tremplin vers les élections européennes », s’est-il félicité, rappelant la position anti-Brexit de son parti.

    Ces résultats ne présagent en effet rien de bon pour les conservateurs et les travaillistes pour les européennes, prévues le 23 mai au Royaume-Uni si un accord sur le Brexit n’est pas adopté d’ici là : ils seront alors en compétition avec de nouveaux partis qui ont le vent en poupe et n’ont pas participé aux élections locales.
    Le Parti du Brexit, mené par l’europhobe Nigel Farage, est ainsi donné favori par un sondage YouGov mi-avril, avec 23 % des intentions de vote. Le parti Change UK, composé d’anciens travaillistes et conservateurs, suscite un certain engouement avec quelque 3 700 personnes ayant proposé de figurer sur ses listes aux élections européennes.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/03/les-deux-grands-partis-britanniques-sanctionnes-dans-les-urnes_5457735_3210.html

    ... L’ambiguïté permanente de Jeremy Corbyn semble sanctionnée. Cet eurosceptique historique oscille entre la pression de ses membres – 80 % sont contre le Brexit – et le vote pro-Brexit des classes populaires, son soutien traditionnel. « Il y a deux principes opposés et nous essayons de les garder en tension, reconnaît Barry Gardiner, un ténor du Parti travailliste. Nous pensons qu’il est possible de réconcilier les deux mais, si le parti semble parler avec deux voix, le message est difficile à faire passer. »
    ...

    https://actu.orange.fr/monde/royaume-uni-serieux-revers-aux-elections-locales-pour-les-conservateurs-CNT000001fnkXT.html

    Les deux formations qui dominent la vie politique ont chacune obtenu 28% des voix, selon les estimations de la BBC.
    Ce score est une sanction pour le Parti conservateur, qui, a l'issue du dépouillement des bulletins de vote, a perdu le contrôle de 45 exécutifs locaux, et 1.269 élus, soit plus d'un sur quatre, d'après les chiffres de l'agence Press Association. Il a poussé plusieurs députés conservateurs à une nouvelle fois exiger la démission de Theresa May. Elle a "perdu le nord" et le "contrôle des événements", a ainsi jugé Bernard Jenkins.

    - "Solution alternative solide" -
    Le Labour, critiqué pour son positionnement flou sur le Brexit, a quant à lui limité les pertes, avec six assemblées locales perdues et 63 élus en moins. "Nous sommes l'unique parti essayant d'attirer des gens indépendamment de leur vote de 2016" au référendum sur le Brexit, a tenté de se justifier Jeremy Corbyn. Il a toutefois reconnu que son parti, qui s'attendait à enregistrer des résultats en progression, aurait "voulu mieux faire".

    Les centristes du Parti libéral-démocrate, une formation europhile, ont pour leur part tiré avantage du scrutin. Avec 19% des voix, ils sont devenus majoritaires dans 11 nouvelles assemblées locales et ont obtenu 676 nouveaux élus. "La montée des Lib' Dem' aujourd'hui est un tremplin pour les élections européennes", s'est félicité leur chef de file, Vince Cable. Pour le député et ancien ministre Edward Davey, "les libéraux démocrates ont prouvé qu'ils pouvaient constituer une solution alternative solide face aux conservateurs et aux travaillistes."

    Pour les Tories comme pour le Labour, la claque est d'autant plus douloureuse que ces partis "ont perdu le plus de voix dans les zones où ils étaient les plus forts", soit le sud pour les conservateurs et le nord pour les travaillistes, a souligné sur la BBC John Curtice, professeur de sciences politiques à l'Université de Strathclydes.
    La formation europhobe Ukip, de son côté, s'est effondrée, perdant plus de la moitié de ses élus locaux pour n'en conserver que 31.

    ---------------
    EDIT, pour les résultats définitifs, et leur analyse, remain ou pro brexit :
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/06/elections-locales-britanniques-les-partis-pro-ue-sont-en-forte-progression_5458871_4355770.html

    ... Les conservateurs, les travaillistes et le UKIP sont les grands perdants de ces élections. Tories et travaillistes recueillent chacun 28 % des suffrages – rarissime alors qu’ils sont toujours au-dessus de 30 % – et reculent en nombre de sièges :

    • les conservateurs perdent 1 330 sièges sur les 4 894 dont ils disposaient avant le scrutin (– 27 %) ;
    • les travaillistes perdent 84 sièges sur 2 105 (– 4 %) ;
    • le UKIP s’effondre de 176 à 31 sièges (– 82 %).

    A l’inverse, les partis qui ont fait campagne pour le « remain » lors du référendum sur la sortie de l’Union européenne en juin 2016, s’en sortent bien mieux. Les libéraux-démocrates, par exemple, doublent leur nombre de sièges à 1 351 conseillers, et les Verts multiplient les leurs par quatre (de 71 à 265).

    -----
    Les partis favorables à l’UE ont fortement progressé aux élections locales
    Ce graphique représente l’évolution des grands partis britanniques aux élections locales du 2 mai 2019 par rapport aux précédentes.
    Ces résultats sont exprimés en pourcentage d’évolution, et non pas en nombre de sièges : les conservateurs et les travaillistes, même s’ils reculent, sont toujours les deux formations les plus représentées.
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    Source : BBC


    Dernière édition par Laurent Simon le Lun 6 Mai 2019 - 22:13, édité 4 fois
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 9 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Ven 3 Mai 2019 - 11:29

    Alors que les britanniques se rendent compte du caractère inextricable du Brexit, alors que les brexiters clamaient haut et fort que ce serait très facile

    les Suédois se sont bien rendus compte du soutien sans égal de l'UE, pour lutter contre ses incendies de forêt, en 2018 :

    https://www.la-croix.com/Monde/Europe/Sujette-incendies-Suede-doit-salut-lEurope-2019-05-03-1201019331

    ... Mais la forêt a changé d’apparence par rapport à l’année précédente.
    Une grande partie n’est plus que tronçons noircis, allongés dans la poudreuse…
    C’est que, huit mois plus tôt, le 14 juillet 2018, la foudre s’est abattue ici, provoquant deux départs d’incendies, de part et d’autre de la petite localité. Rapidement, les flammes se sont propagées sur 18 000 hectares. Les pompiers, pas assez nombreux, ont vite compris leur impuissance, d’autant que la Suède, peu habituée à de telles catastrophes, ne possède pas de Canadair.

    Demande d’aide au mécanisme de protection civile européen

    Bien au-delà du village, les ravages des flammes se sont fait sentir dans quatre provinces du royaume : Dalarna, Jämtland, Västernorrland, et Gävleborg où se trouve Kårböle et où, depuis le mois de mai précédent, la sécheresse et la chaleur laissaient présager le pire.

    Au sein de l’Agence de la protection civile, le chef des opérations, Jakob Wernerman, avait même adressé en juin une demande d’aide au mécanisme de protection civile européen (UCPM) conduit par le Centre de coordination de la réaction d’urgence à Bruxelles (ERCC) et qui regroupe les 28 États membres, plus la Norvège, l’Islande, le Monténégro, la Serbie, la Macédoine et la Turquie.

    ..

    Dans le ciel, des Canadairs venus d’Italie, de France et du Portugal

    Mais sous leurs yeux vient de commencer la plus importante opération européenne de protection civile jamais menée. Face à l’ampleur inédite des feux, et devant l’impuissance des casernes suédoises, le mécanisme européen est activé le 16 juillet.

    À la télévision, les Suédois voient alors défiler 44 camions de pompiers polonais roulant vers Ljusdal, et découvrent 300 pompiers arrivant du Danemark, de Finlande, de France, de Norvège, d’Allemagne, de Pologne.

    Dans le ciel, des Canadairs venus d’Italie, de France et du Portugal et des hélicoptères de Lituanie, de Norvège et d’Allemagne survolent le pays. « Sans les forces étrangères, nous n’avions aucune chance de nous en sortir. Tout le monde était dépassé », confie Gunnar Fredriksson.

    ... « Mon père était pompier à la caserne du village, transformée ensuite en caserne de volontaires. Elle allait même fermer, alors que le village se trouve au milieu de la forêt », explique-t-il, regrettant que les équipements d’autres pays « moins riches » soient meilleurs que le matériel suédois : « Kårböle a un seul petit camion avec une pompe et quelques tuyaux, c’est ridicule ».

    Dans sa commune, les opérations dureront 26 jours, 9 500 hectares partiront en fumée – et 25 000 hectares dans toute la Suède.Depuis cet épisode estival, l’UE paraît soudain plus proche aux habitants du royaume scandinave, qui n’a jamais brillé dans son histoire par sa défense des institutions européennes.

    ... Après les incendies, le soutien des Suédois à l’UE a atteint 58,6 %, un record depuis l’entrée du pays dans l’Union.

    Dans ce contexte, le Parti de gauche et les Démocrates suédois (extrême droite) ont dû changer de ligne, extraire la question de la sortie de l’UE de leurs discours dans la perspective des élections européennes.

    ... L’engagement de la protection civile européenne pour confiner les feux y est bien pour quelque chose, selon Rutger Lindahl : « cela a donné conscience aux Suédois que la coopération européenne était positive ». Ce que confirme Jakob Wernerman, le chef des opérations au sein de l’Agence de la protection civile : si la vision de l’Europe a changé dans ce pays riche et contributeur net à l’Union, c’est bien, parce qu’il a vu « pendant les incendies l’aide qu’il pouvait recevoir en retour ».

    ... Selon les météorologues de l’Institut météorologique et hydrologique suédois (SMHI), en effet, les futurs étés scandinaves, avec le réchauffement, pourraient inclure, en moyenne, deux à six semaines de sécheresse.

    En attendant, la mise à disposition de 31 hélicoptères pour la période de mai à mi-septembre a été actée par l’Agence de protection civile. Six d’entre eux pourront être utilisés par le mécanisme européen. La question du Canadair, elle, reste en suspens. Du fait des coûts élevés, la Suède cherche une solution européenne : « un avion pourrait être stationné ici en accord avec le nouveau mécanisme rescEU », suggère Jakob Wernerman.


    La philosophie de rescEU ? « Renforcer la protection civile commune, quand les ressources des pays membres viennent à manquer pendant les grandes crises de chaque été », précise Carlos Martin Ruiz de Gordejuela, porte-parole de la Commission européenne pour les questions de sécurité civile. Né après les incendies ravageurs du Portugal, où 114 personnes avaient perdu la vie en 2017, le mécanisme est entré en vigueur en mars 2019. Grâce à lui, l’UE pourra bientôt acquérir ses propres moyens de lutte contre les incendies : avions, pompes à eau…
    La Suède et les autres pays nordiques et baltiques auraient ainsi la possibilité d’élever leur niveau de protection civile. Fin mars, les pays de la région se sont mis d’accord sur une stratégie commune de préparation avant une réunion avec les autres États membres, en mai, à Bruxelles.
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Sam 4 Mai 2019 - 10:25

    Je duplique ici le post suite au 'say Yes to Europe' affiché par Lufthansa

    eolien a écrit:
    Laurent Simon a écrit:
    ... D’autant que le message ne dit pas pour qui voter mais juste d’aller voter, il ne donne pas de consigne idéologique ...

    Vous nous prenez pour des couillons ?...

    S'il y avait " Say NO to Europe " ça n'aurait donc pas de sens ... ni d'orientation politique ... Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 9 Icon_rolleyes
    Sur un avion de la Brittish, "à bas le brexit" aurait un sens.
    Sur un Lufth, avec en point d'orgue le drapeau de UE ... c'est clairement un appel à voter pour "OUI" d'autant plus affirmé sur un avion du pays qui tire le mieux son épingle du jeu du système européen ...

    Euh... Ces questions semblent beaucoup moins simples qu'il n'y paraît à certains :
    Pendant longtemps certains partis ont tenu un langage simple 'Non à l'Europe', ce qui leur a permis de remporter facilement un grand nombre de voix, surtout chez des lecteurs de journaux qui simplifiaient à outrance les problèmes. Comme le Sun, le Daily Mail, les tabloïds britanniques, mais aussi dans les autres pays.

    Mais au fur et à mesure que ces partis gagnaient des voix, et qu'ils se rapprochaient du pouvoir,
    et aussi du fait de la crise de 2008, de la crise de l'euro (les grecs ne voulant pas sortir de l'euro), et du referendum de 2016 (brexit)
    ils ont été obligés de changer de discours, puisque les peuples européens ne veulent pas (ou plus) sortir de l'UE (ou euro)
    y compris au Royaume "Uni" :
    - Le brexit, inextricable, et le problème de la frontière avec l'Irlande, ont ouvert les eux de beaucoup.
    - Et du fait de la démographie (plus de jeunes, favorables au remain, moins de 'vieux' nostalgiques du Common Wealth et de l'empire britannique), si un référendum avait lieu maintenant, c'est le remain qui l'emporterait

    En Italie, les populistes ont dû changer de discours, avant les élections de 2018, pour avoir une chance de l'emporter, ils ont rayé de leur programme la sortie de l'UE et de l'euro.
    Et après les élections, le ministre (anti euro) de l'économie qui avait été proposé, n'a pu être choisi par le gouvernement.
    (de même, les mesures de Salvini contre l'immigration, inapplicables en l'état, finiront par ouvrir les yeux des italiens, même si son parti va largement remporter les élections européennes en Italie, puisque cela ne fait qu'un an que ce gouvernement est au pouvoir)

    En France, l'ambigüïté au FN, non tranchée en 2017, a été une des raisons du naufrage de Marine Le Pen au débat du second tour.
    Depuis le RN a tranché, également, en faveur de rester en UE (et dans l'euro), et les partis faisant le choix inverses (Dupont Aignan, Philippot, l'UPR, en faveur du frexit) font des scores très faibles (mais qui réduisent le score du RN, assez en dessous des 28% déjà atteints)

    De même pour les autres pays (par exemple AFD en Allemagne).
    --------------
    et je le complète par les éléments suivants, relatifs au RU et aux dernières élections (municipales)

    Ces questions semblent beaucoup moins simples qu'il n'y paraît, aussi au RU :

    cette chute très forte des deux partis habituellement au pouvoir depuis des décennies au RU va avoir des conséquences très importantes.
    Cela va inciter ces deux partis à se mettre d'accord, sur le brexit, si possible avent le 23 mai.

    Je ne sais si cela va suffire pour éviter au RU de voter à ces élections européennes.

    Mais de toute façon ce brexit qui divise le RU (et surtout l'Angleterre) va avoir des influences considérables sur la suite.
    Il finira bien par y avoir de nouvelles élections législatives, tôt ou tard,et très probablement anticipées.
    Et si le 'parti du brexit' de N.Farage l'emporte effectivement, haut la main, avec env 27% des voix, cela peut provoquer des réactions en chaîne :
    - les torries resteront divisés, avec une partie en faveur du remain et l'autre pour le brexit
    - les travaillistes seront probablement obligés de choisir, probablement en faveur du remain,
    - les autres partis, principalement en faveur du remain, gagneront pas mal de sièges
    et au final, paradoxalement, le camp du brexit pourrait se retrouver minoritaire (mais ce ne serait pas si paradoxal, puisqu'il serait alors minoritaire aussi en voix)

    Et cette perspective, assez inéluctable à terme, va probablement fortement inciter les brexiters à voter pour le compromis proposé par Th. May ... pour être sûr que le brexit pourra avoir lieu !
    L'avenir (les prochains jours) dira si cela suffira à éviter que le RU ne participe eux élections européennes.
    -----------------
    Au fait, Eolien, ce n'est pas moi qui disais : "D’autant que le message ne dit pas pour qui voter mais juste d’aller voter, il ne donne pas de consigne idéologique",
    mais l'auteur de l'article que je citais.

    -----
    Sur la complexité de ces choses européennes, des élections à venir, des tentatives (très difficiles) d'alliance des populistes entre différents pays d'UE,
    voir par exemple Cdans l'air d'hier soir :
    https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/963121-europeennes-philippe-au-secours-de-loiseau.html
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Sam 4 Mai 2019 - 17:10

    Un article intéressant, sur les acquis de l'UE
    https://www.challenges.fr/monde/europe/telecoms-transports-acquis-sociaux-merci-l-europe_654762

    A l’heure où les dirigeants politiques font son procès, Challenges a décidé de raconter les acquis de la construction européenne. Et de rappeler ainsi le potentiel de la deuxième économie du monde.

    Oui, l’interminable pataquès du Brexit a redonné des couleurs à l’Europe. C’est connu, on découvre à quel point on aime quand l’être aimé a disparu.

    Face au scepticisme ambiant, Challenges a décidé de rappeler quelques réalisations qui ont changé la vie de 517 millions d’Européens. Voyages, études, nouvelles technologies… Au-delà des transformations de la vie quotidienne, de la fierté d’appartenir à « la deuxième économie du monde », l’Europe c’est aussi l’opportunité pour ceux qui y vivent de développer leurs ambitions, industrielles, commerciales, scientifiques, culturelles à une échelle mondiale.

    Bernard Spitz, président de la Commission Europe et International du Medef, qui a lancé une campagne « Merci l’Europe », résume : « L’Europe, ce ne sont pas que des réunions bruxelloises de spécialistes. C’est une circulation des personnes et des biens plus facile ; moins de paperasserie, de délais, de coûts financiers. Bref, ce sont des acquis quotidiens, dont le Brexit va priver des milliers d’entreprises. »

    Mobilité : circuler sans entraves dans 28 pays
    Le vote du Parlement de Strasbourg, le 4 avril, du « règlement carte d’identité » est passé presque inaperçu. Il instaure pourtant le principe d’une carte d’identité européenne, d’un format et d’une couleur identiques dans les différents pays membres.
    Certes, il ne s’agit pas de remplacer les documents que chaque Etat continuera à émettre, mais, explique l’eurodéputé belge Gérard Deprez, rapporteur du projet, « de préserver la liberté de circulation des citoyens dans un espace européen sécurisé, valeur essentielle de l’Union. » Rappelons que le format commun (couleur, mentions sur la couverture, nombre de pages, etc.) des passeports des Etats membres de l’UE avait été décidé par une résolution du Conseil européen en 1981, afin de « renforcer le sentiment des ressortissants d’appartenir à une même communauté ».


    Car on finirait presque par oublier, tant elle semble aujourd’hui naturelle, cette facilité acquise par les ressortissants des Vingt-Huit de voyager au sein de l’Union européenne sans être contrôlé, ni obligé d’obtenir un visa. Idem pour la validité du permis de conduire ou l’assurance de sa voiture. « Aujourd’hui, grâce à l’Europe, vous êtes assurés sur toutes les routes de l’UE ! » pointe l’europhile Bernard Spitz, à la tête de la Fédération française de l’assurance.

    ...
    Télécoms : des prix moins chers
    En moyenne, un Européen débourse deux fois moins qu’un Américain pour Internet et un abonnement mobile. Pour un Français, c’est même cinq fois moins !
    Bruxelles a dû sortir le bâton à plusieurs reprises pour obliger le secteur des télécoms à mettre fin à des rentes de situation. Pendant longtemps par exemple, les opérateurs se rattrapaient sur l’itinérance, avec les fameux frais de « roaming » qui s’appliquaient dès qu’un consommateur utilisait son portable pour passer un appel hors de son pays. Le 27 octobre 2015, Bruxelles supprimait définitivement les frais d’itinérance. Il reste toutefois encore une bizarrerie : un Européen voyageant à travers l’Union peut passer un appel vers son pays d’origine sans surcoût. Mais les appels depuis chez soi vers un autre pays sont surfacturés.

    Bruxelles a tapé une nouvelle fois sur la table. Les surcoûts seront limités en 2019 : les tarifs pratiqués par les opérateurs sont plafonnés à 3,2 centimes d’euro par minute d’appel et à 1 centime par SMS. Concrètement, on peut dorénavant passer un appel transfrontalier d’un pays à l’autre de l’UE sans risquer de voir sa facture exploser.
    Outre la fin de l’itinérance, l’Europe a aussi favorisé la concurrence si bien que les prix sont globalement plus bas que dans les autres pays développés.
    ...
    Transport : grâce à l’« open sky », les low cost dopent les voyages et le tourisme
    Faudrait-il créer à Bruxelles,
    ...
    (la suite, sur abonnement)
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    Message par Laurent Simon Lun 6 Mai 2019 - 9:14

    Laurent Simon a écrit:
    Ces questions semblent beaucoup moins simples qu'il n'y paraît, aussi au RU :

    cette chute très forte des deux partis habituellement au pouvoir depuis des décennies au RU va avoir des conséquences très importantes.
    Cela va inciter ces deux partis à se mettre d'accord, sur le brexit, si possible avent le 23 mai.

    Je ne sais si cela va suffire pour éviter au RU de voter à ces élections européennes.

    Mais de toute façon ce brexit qui divise le RU (et surtout l'Angleterre) va avoir des influences considérables sur la suite.
    Il finira bien par y avoir de nouvelles élections législatives, tôt ou tard,et très probablement anticipées.
    Et si le 'parti du brexit' de N.Farage l'emporte effectivement, haut la main, avec env 27% des voix, cela peut provoquer des réactions en chaîne :
    - les torries resteront divisés, avec une partie en faveur du remain et l'autre pour le brexit
    - les travaillistes seront probablement obligés de choisir, probablement en faveur du remain,
    - les autres partis, principalement en faveur du remain, gagneront pas mal de sièges
    et au final, paradoxalement, le camp du brexit pourrait se retrouver minoritaire (mais ce ne serait pas si paradoxal, puisqu'il serait alors minoritaire aussi en voix)

    Et cette perspective, assez inéluctable à terme, va probablement fortement inciter les brexiters à voter pour le compromis proposé par Th. May ... pour être sûr que le brexit pourra avoir lieu !
    L'avenir (les prochains jours) dira si cela suffira à éviter que le RU ne participe eux élections européennes.
    -----------------
    Au fait, Eolien, ce n'est pas moi qui disais : "D’autant que le message ne dit pas pour qui voter mais juste d’aller voter, il ne donne pas de consigne idéologique",
    mais l'auteur de l'article que je citais.

    -----
    Sur la complexité de ces choses européennes, des élections à venir, des tentatives (très difficiles) d'alliance des populistes entre différents pays d'UE,
    voir par exemple Cdans l'air d'hier soir :
    https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/963121-europeennes-philippe-au-secours-de-loiseau.html
    Conformément à ce que j'annonçais, un accord Labor-Torries serait possible,pour éviter des élections européennes au RU
    Les plus demandeurs sont les Torries, dont les pertes aux élections locales ont été les plus fortes.
    Que voudra faire Corbyn, qui joue depuis des mois pour essayer d'obtenir des législatives anticipées, et essayer d'obtenir le pouvoir ?

    https://www.20minutes.fr/monde/2511111-20190505-brexit-gouvernement-britannique-labour-tres-tres-proches

    Alors que les élections européennes approchent à grand pas, et que le gouvernement britannique veut à tout prix éviter d’y participer, un accord sur le Brexit pourrait aboutir

    ...
    Le gouvernement britannique et les travaillistes seraient d’accord sur l’essentiel concernant la sortie de l’Union européenne et un accord sera facile à conclure si Jeremy Corbyn, chef de file du Labour, y est favorable, a estimé ce dimanche le ministre du Développement international, Rory Stewart.
    « Pour parler franchement, tout dépend (…) de si Jeremy Corbyn souhaite réellement obtenir un accord sur le Brexit. S’il veut le faire, ce sera étonnamment facile parce que nos positions sont très, très proches », a-t-il assuré sur l’antenne de Sky News.

    Tribune de May
    Dans une tribune publiée par le Mail on Sunday, Theresa May estime de son côté que «le public en a assez de l'incapacité des deux principaux partis à trouver un moyen d'honorer le résultat du référendum, (et) à faire sortir le Royaume-Uni de l'UE». Plus loin, la cheffe du gouvernement est encore plus claire: «Au leader de l'opposition, je dis ceci : écoutons ce que les électeurs ont exprimé lors des élections locales et mettons nos différences de côté pour le moment. Trouvons un accord», conclut la dirigeante conservatrice.

    ... Selon le site d’information BuzzFeed, le gouvernement a proposé aux travaillistes un « arrangement douanier » permanent et un « alignement dynamique » des droits des travailleurs britanniques et européens pour tenter de parvenir à un compromis qui aboutirait enfin. Wait and see

    https://information.tv5monde.com/info/le-gouvernement-britannique-presse-de-concretiser-le-brexit-apres-sa-deroute-aux-elections

    Après des élections locales désastreuses qui les ont vu enregistrer leurs pires résultats depuis 24 ans, les conservateurs au pouvoir au Royaume-Uni étaient sous pression samedi pour trouver une issue sur le Brexit, sous peine d'essuyer un nouvel échec aux élections européennes.
    Dans l'opposition, le Parti travailliste, incapable de profiter de la déroute des Tories, subissait le même sort. Les dirigeants des deux partis ont exprimé leur intention de faire aboutir rapidement leurs négociations sur le Brexit, qui pourraient se conclure la semaine prochaine.

    La presse britannique relayait samedi l'"immense cri de colère" des électeurs, "écœurés d'être traités comme des imbéciles", selon les mots de l'éditorialiste du Daily Mail. "Vous avez reçu le message ? Concrétisez le Brexit", titrait en une le tabloïd Daily Express.

    ... Le ministre des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a estimé qu'il n'était "pas impossible" de trouver une issue avant le 23 mai, date a laquelle se tiendront les élections européennes au Royaume-Uni en cas d'absence d'accord sur le Brexit.

    "C'est ce que nous souhaitons tous désespérément parce que ça ne sera pas beau à voir, pour aucun des grands partis, si nous devons participer à ces élections", a-t-il déclaré à l'agence Press Association, suggérant qu'un compromis pourrait être élaboré dans les prochains jours.

    - "Qu'elle s'en aille" -
    Mais face à la perspective d'une nouvelle déroute électorale, de nombreuses personnalités au sein des Tories ont de nouveau appelé Theresa May à démissionner.
    "Le sentiment est quasiment général au sein des militants conservateurs et des candidats aux élections locales, il est temps qu'elle s'en aille", a déclaré le député Bernard Jenkin.

    Jeremy Corbyn, le chef de Parti travailliste, principale formation d'opposition, a lui aussi fait part de sa volonté de parvenir rapidement à une solution dans les discussions sur le Brexit, après les mauvais scores de son parti.
    "Un arrangement doit être trouvé, un accord doit être élaboré, le Parlement doit résoudre ce problème", a-t-il déclaré sur la chaîne ITV.
    Alors qu'il escomptait des résultats en progression, le Labour a perdu le contrôle de six assemblées et 63 élus aux élections locales.


    Les europhiles du Parti Liberal-démocrate et les Verts ont été les grands bénéficiaires de ce scrutin, multipliant respectivement par deux et par trois leur nombre d'élus.

    "Les électeurs sont vraiment, vraiment frustrés par rapport au Brexit", a déclaré la députée travailliste Lisa Nandy sur la BBC, jugeant ces résultats comme le signe d'une "perte de confiance dans le système politique dans son ensemble".

    Dans son dernier rapport annuel publié en avril, la très sérieuse Hansard Society, un centre de recherche indépendant sur le Parlement, estimait que 43% des électeurs étaient désormais favorables à un "changement politique radical".
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Lun 6 Mai 2019 - 22:19

    https://www.lalibre.be/actu/international/brexit-may-veut-un-accord-avec-le-labour-qui-le-rejette-5ccf26a89978e25347ed6bb6

    Un accord Tories - Labour n'est pas gagné!

    ...
    Selon le Sunday Times, Theresa May serait sur le point de proposer "trois concessions majeures" à Jeremy Corbyn pour trouver un compromis, dont

    • la mise en place d'une union douanière avec l'UE jusqu'au prochaines élections législatives, prévues en 2022. 

    Les deux autres concessions porteraient sur

    • un alignement de la règlementation britannique sur les textes européens concernant les droits des travailleurs
    • et sur les normes encadrant certaines marchandises.


    Pour M. McDonnell, la confiance a été rompue par l'article du Sunday Times. "Nous avons maintenu la confidentialité", a-t-il dit. "Il est décevant que la Première ministre l'ait brisée, et je pense que c'est un acte de mauvaise foi".

    Les concessions évoquées ont également suscité des réactions courroucées d'élus conservateurs, pour qui la sortie de l'union douanière n'est pas négociable.

    "Le prix à payer d'un accord avec le Labour qui enfermerait le Royaume-Uni dans une union douanière serait une scission catastrophique du Parti", a prévenu, dans une tribune publiée par The Telegraph, le député Graham Brady, président du Comité 1922, responsable de l'organisation interne des Tories.
    Dans le même temps, plus de 100 députés europhiles issus de cinq partis ont écrit à Theresa May et à Jeremy Corbyn pour les avertir qu'ils rejetteraient toute proposition d'accord qui ne serait pas soumise à un référendum.

    "Préparer un coup monté à Westminster, à partir de l'accord (initial) de la Première ministre ou d'un nouvel accord serait la pire chose à faire à l'heure actuelle", ont-ils écrit. "Nous risquerions de nous aliéner à la fois ceux qui ont voté pour et ceux qui ont voté contre le Brexit en 2016".

    La tonalité est la même du côté du nouvellement créé Parti du Brexit, en tête des sondages pour les européennes prévues le 23 mai, qui parle de "trahison" en cas de maintien du Royaume-Uni dans une union douanière avec l'UE."Si May signe pour ça, je ne vois pas de raison que le Parti conservateur continue même à exister", a déclaré le leader du Parti du Brexit, Nigel Farage, à Sky News. "Des millions de personnes se détourneraient à la fois du Labour et des Conservateurs".
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    Message par Laurent Simon Mar 7 Mai 2019 - 12:09

    https://www.lopinion.fr/edition/international/vingt-sept-tentent-penser-l-apres-brexit-186099


    Lors d’un Conseil européen informel, le 9 mai à Sibiu, les chefs d’Etat ou de Gouvernement des Vingt-Sept débattront du prochain programme stratégique de l’UE pour la période 2019-2024.
    Il y sera aussi question, dans les couloirs, des nominations à la tête des grandes institutions. La Première ministre britannique n’a pas été conviée à participer à la réunion, et le Brexit ne figure pas à l’agenda.

    Cette fois-ci, Theresa May ne sera pas là. Ni en salle, ni dans l’antichambre, ni même dans les couloirs. Les Vingt-Sept n’ont pas jugé bon, et pour cause, d’inviter la Première ministre britannique à débattre avec eux, jeudi à Sibiu (Roumanie), de leurs priorités et défis stratégiques pour les cinq prochaines années, tels que la sécurité, les migrations, la transition numérique ou le climat.

    « Il est plus important de parler de ce qu’on veut faire après le Brexit que de parler du Brexit lui-même, c’est ce message que nous voulons envoyer à nos électeurs, en leur apportant de la clarté sur les conséquences de leur vote », explique un diplomate européen.

    Les chefs d’Etat et de Gouvernement devraient à cette occasion approuver solennellement une dizaine d’engagements pour l’avenir. « Les dix commandements », sourit la source diplomatique. Mais il sera plus question de faire plaisir à la Roumanie, qui voulait avoir « sa » déclaration de Sibiu,

    ...
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    Message par Laurent Simon Mer 8 Mai 2019 - 11:15

    Au sujet des dernières élections locales au RU
    (en fait pour les Anglais et les Irlandais du Nord (mais ni les Ecossais ni les Gallois ;
    se rappeler que le Leave n'a été majoritaire qu'en Angleterre, pas ailleurs, et que l'Irlande du Nord représente une très petite partie de la population anglaise),

    le graphique ci-dessus, recopié ci-après

    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 9 9txMgAAAABJRU5ErkJggg==
    montre bien que le camp du Brexit en a pris un sacré coup en Angleterre, donc au Royaume Uni,
    depuis cette surprise du Leave il y a 3 ans, lors du referendum où beaucoup de jeunes n'étaient pas allés voter, croyant que le Remain allait l'emporter.
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Mer 8 Mai 2019 - 11:23

    Sinon, c'est trop tard, brexit ou pas, les britanniques voteront aux européennes

    https://fr.euronews.com/2019/05/07/brexit-ou-pas-les-britanniques-devront-participer-aux-elections-europeennes

    "Le Royaume-Uni devra participer aux élections européennes, même si le Parlement britannique parvient à trouver un accord sur le Brexit, avant la date du scrutin le 23 mai.
    Le gouvernement de Theresa May est toujours engagé dans des tractations politiques et espère une issue le plus tôt possible, souligne David Lidington, le Vice-Premier ministre britannique :

    "Nous avons engagé le gouvernement dans des discussions avec l'opposition et avec d'autres, à travers le Parlement, pour essayer de trouver une solution qui bénéficie du soutien maximum des politiciens de tous bords. Mais, étant donné le peu de temps qu'il reste, il n'est malheureusement pas possible d'achever le processus législatif avant la date légale des élections européennes."


    Le gouvernement britannique espère que les députés élus à la fin du mois n'auront pas à siéger dans le futur Parlement européen. Londres vise un accord sur le Brexit avant le 20 juillet, date du début de la pause parlementaire estivale.
    "
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    Message par Beochien Mer 8 Mai 2019 - 12:54

    Avec 40% de participation ... ou un peu plus cette foi ??
    Cela ne sera pas significatif, du moins pour Thérésa, elle n'en est plus à ça prés !

    La séparation se fera, et au milieu d'un tel bazar ...
    Les grandes élections GB suivantes (C'est pour quand ? Dissolution toujours possible !), changeront probablement la donne à nouveau, contre le Brexit cette foi, mais dans une "majorité" complètement dispersée !

    Alors, que faire ?

    - Risque de demande d'indépendance de l'Ecosse et du Pays de Galles (Merci pour Airbus) entre autres.
    - Possibilité de la demande d'un nouveau référendum ...
    - La marche AR, c'est de quel côté dans une conduite à droite ?? 
    - Que fera l'EU ??

    Ingérable vous avez dit ?

    J'ajoute ...

    https://fr.news.yahoo.com/rumeurs-d%C3%A9chec-imminent-des-n%C3%A9gociations-may-labour-sur-110128043.html
    Beochien
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    Message par Beochien Ven 24 Mai 2019 - 11:56

    Bon, Theresa May s'en va le 7 Juin. Annonce de ce matin.

    Le résultat du vote EU d'hier, pour les GB, est certainement connu, mais ne sera communiqué publiquement, que dimanche soir ...
    Contrairement au vote Danois qui a déjà filtré.

    https://fr.news.yahoo.com/brexit-theresa-may-annonce-d%C3%A9part-090824408.html

    https://nltimes.nl/2019/05/23/dutch-labour-big-winner-eu-exit-polling
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    Message par Laurent Simon Ven 24 Mai 2019 - 15:27

    à propos des élections européennes :

    Le Rassemblement national (24,5%) est toujours en tête des intentions de vote aux élections européennes de dimanche devant La République en Marche (23%), selon un sondage Ipsos Sopra Steria vendredi qui note un sursaut de mobilisation des électeurs.  (+3 points)
    https://www.challenges.fr/politique/europeennes-le-rn-en-tete-la-participation-en-hausse_656418

    Et les résultats aux Pays Bas qui ont déjoué les pronostics :
    Les partis pro-européens néerlandais et notamment les travaillistes ont déjoué jeudi sondages et analystes qui annonçaient une victoire des populistes aux élections européennes et sont sortis vainqueurs du scrutin, selon les premières estimations, sous la houlette de Frans Timmermans, candidat à la présidence de la Commission européenne.


    https://www.liberation.fr/direct/element/premiers-resultats-aux-europeennes-theresa-may-mariage-pour-tous-a-taiwan-lessentiel-de-lactualite-a_98051/
    Beochien
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    Message par Beochien Ven 24 Mai 2019 - 16:22

    Oui, intéressant panorama ...

    Plus de 30 listes, en France, dont les 3/4 ne feront pas 5%, donc zéro député EU ...
    Par contre ils nous ont rabattu les C..... pendant 15 jours à la télé, et rempli les cabas au marché. On se paye un débat TV gratos, (Minable et souvent hors sujet) c'est toujours ça de pris.
    Et pour une bonne douzaine, ils n'ont même pas d'affiches ni imprimé de bulletins de vote. Embarassed
    De plus, les programmes EU, sont, ou absents du débat, ou relèvent de l’illusionnisme le plus pur, de plus, zéro député, c'est zéro action !
    Dieu quel bazar lamentable ! Rolling Eyes

    En gros votez suivant vos convictions, pour l'EU, nous, on s'occupera de vous après  Razz

    Sans compter ceux qui vont voter vengeance (Radars et 80 Km/h), ou juste pour manipuler, pour que certains ne se voient pas trop beaux (apprendre la modestie par exemple)  Wink

    Les thèmes qui fâchent, sont soigneusement édulcorés, faut ratisser large ... C'est tout 'Science -Po" et l'ENA, à la manœuvre, après on matraque  les couillons de votants pendant qq années de plus  Twisted Evil

    Et avec moins de 50% de participation anticipée, ce ne sera même pas significatif, mais les plus de 75 postes EU, ils les auront, même avec les 80 Km/H (Marque de EP) imprimés au fer rouge sur les fesses de certaines  Rolling Eyes
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    Message par Laurent Simon Ven 24 Mai 2019 - 20:04

    Pour info :

    CoqEUROco (2) ! La zone euro plus attractive que les autres pays européens


    article qui prolonge celui sur la 5e place de la France

    Cocorico (1) : la France dans le Top 5 des pays attractifs, pour les investissements !

    Beochien
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    Message par Beochien Ven 24 Mai 2019 - 20:27

    Bien intéressant !
    Et certainement un progrès.

    Bon, entre les métriques utilisées par un cabinet d'experts, et à disposition, on en trouve toujours qui conviennent.
    J'aimerais voir comment ça se concrétise, hors l'enthousiasme de Agora Vox ...
    Pas encore noté de mouvements de masses vers la France, à part les Chinois, pour acheter des vignes Françaises.  Razz
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    Message par Beochien Dim 9 Juin 2019 - 13:31

    Bien, Boris Johnson, probable successeur de Thérésa May, annonce la couleur.

    Brexit possible en Octobre.

    On déménage, et on claque la porte sans payer le loyer (Ou le dédit) Si le Brexit est (Trop) dur !

    Marrant, les journaleux, pas à 3 zéros prés comme d'hab (Et comme les Verts à 1 ou 2 eux  Wink ) ... Entendu sur Europe N° 1 ce matin :
    Ils parlent d'une 40 taine de millions  désopilant

    Mieux chez Yahoo/Business Insider.

    https://fr.finance.yahoo.com/actualites/boris-johnson-menace-ne-payer-085950058.html


    La facture du Brexit correspond à la part des engagements financiers pris par le Royaume-Uni conjointement avec les autres États membres de l'UE que Theresa May a accepté en décembre de verser aux prochains budgets européens, soit une somme globale de 35 à 39 milliards de livres (39 à 44 milliards d'euros). Boris Johnson voudrait que le Royaume-Uni quitte l’UE le 31 octobre, accord renégocié ou pas et promet ainsi d'accélérer les préparatifs en vue d'un Brexit sans accord afin que le Royaume-Uni soit prêt en vue des "perturbations" générées par cette situation.
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Dim 9 Juin 2019 - 14:07

    Ce qui est étonnant, c'est que les brexiters continuent de faire croire que le Brexit est possible, sans impact sur l'Irlande, alors que :

    • ou bienil y aura une frontière dure entre les deux Irlande, auquel cas il risque d'y avoir une flambée de terrorisme à nouveau
    • ou bien il n'y aura pas de frontière dure entre les deux Irlande, ce qui à terme peut signifier la fin du 'Royaume Uni' (avec l'Ecosse qui voudra être indépendante) et des problèmes (moins graves que ci dessus) en Irlande du Nord
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 9 Empty Mur d'incompréhension entre D Trump et l'Irlande.

    Message par Laurent Simon Jeu 13 Juin 2019 - 15:59

    Une réponse, partielle, à ma question, dans le post précédent :

    https://www.lopinion.fr/edition/international/brexit-l-irlande-espere-encore-eviter-no-deal-189076

    Ce serait drôle, si ce n'était pas dramatique pour les Etats Unis, et malheureusement aussi pour le monde : DT n'arrive pas à comprendre que le monde est beaucoup plus complexe qu'il ne le voit, et que ses solutions simplistes sont complètement à côté de la plaque !

    "Pour son premier voyage officiel éclair en République d’Irlande, où certains le soupçonnent de s’être arrêté pour promouvoir le complexe hôtelier et un golf qu’il y possède, le président américain n’en a pas moins créé une certaine gêne chez ses hôtes en évoquant chaleureusement le Brexit et ses implications pour l’Irlande.
    « Je pense que tout va bien se passer pour vous avec votre mur, votre frontière. Nous avons un problème de frontière (avec le Mexique) aux Etats-Unis, vous avez le vôtre », a expliqué doctement le président américain

    avant que Leo Varadkar, le Premier ministre irlandais, ne l’interrompe pour lui dire que ce que son pays veut justement éviter « bien sûr, c’est une frontière ou un mur »..."

    ... En attendant de connaître le nom de son prochain interlocuteur à Londres, Dublin fait campagne en Ulster pour qu’y soit restauré un gouvernement régional après deux ans de vacance. Simon Coveney, le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères n’était pas à Shannon pour accueillir Donald Trump mais à Belfast « où il y a un vrai travail à faire » de concert avec le secrétaire britannique pour l’Irlande du Nord afin de convaincre les responsables des cinq principaux partis locaux de gommer leurs différences (essentiellement sur des questions sociétales) pour défendre les intérêts de l’Irlande du Nord dans le cadre du Brexit.

    Pour Dublin, le moment paraît propice après le choc provoqué par le récent retour de la violence confessionnelle, vingt et un ans après les accords de paix du Vendredi saint, et avant la saison des grandes marches protestantes de l’Ordre d’Orange de l’été. D’autant que, les dernières élections européennes en Ulster ont été couronnées par la victoire des partis favorables au maintien du Royaume-Uni dans l’UE, le Sinn Fein, l’Alliance, le Social Democratic and Labour Party et l’Ulster Unionist Party ayant réuni 63,7 % des voix..
    Laurent Simon
    Laurent Simon
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    Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ? - Page 9 Empty Re: Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?

    Message par Laurent Simon Ven 14 Juin 2019 - 13:52

    Des infos sur la succession de Th. May,
    Boris Johnson ne sera peut-être pas choisi

    https://www.lepoint.fr/europe/boris-johnson-le-favori-pour-downing-street-peut-il-trebucher-13-06-2019-2318717_2626.php

    ... Jusqu'à présent, les autres candidats ont eu du mal à occuper le terrain face au rouleau compresseur johnsonien. Jeremy Hunt n'a guère impressionné en se présentant comme tenant du juste milieu, pragmatique et négociateur hors pair. Michael Gove, qui a le soutien des milieux d'affaires, souffre des révélations sur sa consommation de cocaïne lorsqu'il était journaliste et sur l'hypocrisie de son combat contre la légalisation des drogues dures. Seul candidat charismatique, l'excentrique ministre du Développement, Rory Stewart, souffre du péché rédhibitoire aux yeux de la base d'être un « remainer » pur et dur.
    Pourtant, sur fond d'une droite à bout de souffle et d'un pays épuisé par l'immense psychodrame du Brexit, rien n'est joué. Loin de là. Quand la mousse et l'écume seront retombées, quand les serments du genre « faire plier Bruxelles » apparaîtront pour ce qu'ils sont, des paroles en l'air, quand tout ce tintamarre sera oublié, restera une chose bien plus compliquée : comment délivrer le Brexit ? L'UE n'a pas changé d'un iota dans son refus de renégocier l'accord de sortie scellé avec Theresa May.

    Lire aussi Comment (bien) sortir de l'Union européenne ?

    Une mauvaise réputation

    Ensuite, le Parlement refusera le scénario d'un retrait brutal. En mars, les députés avaient voté en faveur du rejet de pareille issue en toutes circonstances. Aussi, un Premier ministre de Sa Majesté doit être un fou de pouvoir, outre qu'il est un animal politique et une bête de travail. À la mairie de la capitale comme au Foreign Office, Boris Johnson s'est distingué par sa désinvolture et par son dilettantisme. La réputation de légèreté qui s'accroche à ses basques apparaît incompatible avec les lourdes responsabilités d'un chef du gouvernement.
    La proposition de Johnson de diminuer les impôts sur les grandes fortunes pourrait également lui être préjudiciable dans une nation où les inégalités sociales demeurent profondes. En outre, faut-il faire confiance aux sondeurs qui affirment que le grand comédien caracole en tête ? Ils se sont si souvent trompés sur l'électorat britannique devenu… insondable. Surtout, Boris Johnson va devoir jouer serré. Dans le passé, les favoris au départ des éliminatoires ont tous trébuché en fin de parcours au profit d'outsiders inconnus au box-office des stars de la politique. À l'instar d'Alec Douglas-Home, de John Major ou de David Cameron. L'histoire de la droite anglaise est semée de numéros un au hit-parade de la popularité étranglés par leurs pairs.

    et :
    https://www.letemps.ch/opinions/boris-johnson-promesse-dune-calamite-royaumeuni

    ... En choisissant Boris Johnson, les tories éliront donc «leur propre Donald Trump comme chef du gouvernement», commente Douma, en Bulgarie. Il «est connu pour ses sorties irréfléchies, son égocentrisme et sa passion du pouvoir. A l’instar de Trump, si son comportement est régulièrement objet de risée, il fait aussi de nombreux adeptes. Ce n’est pas par hasard si Trump, juste après son arrivée à Londres, avait salué le travail de nul autre que Johnson, tout en le recommandant aux Britanniques au poste de premier ministre. Bien que ces déclarations aient suscité une grande vague d’indignation, Johnson a de fortes chances d’être désigné, même sans les recommandations de Trump.» Ce qui ne manque pas de fâcher le Sunday Times:


    ...
    Par ailleurs, l’homme «est allé jusqu’à s’engager à réduire l’impôt sur le revenu des personnes gagnant» l’équivalent de plus de 50 000 francs par an grâce à l’argent «mis de côté» en cas de Brexit sans deal. De quoi «lui attirer les foudres des dirigeants de l’UE», prévient la RTBF. «Visiblement agacé par de tels propos, l’entourage du président Emmanuel Macron a mis en garde l’ultraconservateur» en lui disant que «ne pas honorer ses obligations de paiement» serait «un non-respect d’engagement international équivalant à un défaut sur sa dette souveraine».

    Les solutions alternatives

    Pas fous, face à cette attitude provocante, deux des principaux rivaux de Boris Johnson, le ministre de l’Environnement, Michael Gove, et celui des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, mettent en avant leur «sérieux». «S’appuyant sur une conversation avec Angela Merkel en marge des commémorations du débarquement en Normandie», ce dernier s’est notamment «dit convaincu […] qu’une renégociation était possible pour éviter un Brexit sans accord», relate L’Express, avec l’AFP: «Je suis absolument sûr que si nous adoptions la bonne approche sur ce sujet, les Européens seraient prêts à négocier», a-t-il dit.
    ...

    ---------------------------

    Et au sujet de la "facture" due par le RU, en étant membre de l'UE :

    https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/facture-du-brexit-l-ue-met-la-pression-sur-londres-1710803.html

    Dans un communiqué, Bruxelles a rappelé que le « respect des obligations financières contractées par le Royaume-Uni » était une des « conditions préalables à l'ouverture de discussions sur les relations futures. »

    Londres devra régler la facture. La Commission européenne est venue faire une piqure de rappel, dans un long communiqué publié ce mercredi, dédié au Brexit. Bruxelles y indique les « trois questions principales liées à la séparation » en cas de no deal.

    Parmi ces 3 questions, figure comme « condition préalable » le « respect des obligations financières contractées par le Royaume-Uni en tant qu'État membre. » En clair, Londres devra bien régler la facture du Brexit, évaluée entre 40 et 45 milliards d’euros, quoiqu’il arrive, insiste la Commission européenne.

    ...
    Cette sortie a d’ailleurs relancé le débat juridique pour savoir s’il pouvait s’agir d’un défaut de paiement du Royaume-Uni. L’analyse de la situation par notre journaliste Benaouda Abdeddaim est d’ailleurs à lire sur cet article.

    Quant à la Commission européenne, elle indique que les deux autres conditions préalables sont

    • la « protection et la défense des droits des citoyens ayant exercé leur droit à la libre circulation avant le Brexit »
    • et la « préservation de la lettre et de l'esprit de l'accord du Vendredi saint, de la paix sur l'île d'Irlande et de l'intégrité du marché intérieur. »


    La sortie du Royaume-Uni est toujours prévue pour le 31 octobre prochain. Ce mardi, Boris Johnson a officiellement lancé sa campagne, assurant qu’il préfèrerait une sortie avec accord mais qu’un no deal devait aussi être préparé.
    Philidor
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    Message par Philidor Ven 14 Juin 2019 - 15:53

    Laurent Simon a écrit:Ce serait drôle, si ce n'était pas dramatique pour les Etats Unis, et malheureusement aussi pour le monde : DT n'arrive pas à comprendre que le monde est beaucoup plus complexe qu'il ne le voit, et que ses solutions simplistes sont complètement à côté de la plaque !
    Le Président américain ne parle qu'à son électorat ! Il ne parle pas aux Etats étrangers, ni à partie de la population américaine qui ne votera jamais pour lui. Avec constance et avec beaucoup d'intelligence politique, il parle à ceux qui sont susceptibles de croire en lui, et leur dit ce qu'ils veulent entendre. On ne vote pas pour des faits, mais pour des rêves !
    Laurent Simon
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    Message par Laurent Simon Ven 14 Juin 2019 - 16:35

    Philidor a écrit:
    Laurent Simon a écrit:Ce serait drôle, si ce n'était pas dramatique pour les Etats Unis, et malheureusement aussi pour le monde : DT n'arrive pas à comprendre que le monde est beaucoup plus complexe qu'il ne le voit, et que ses solutions simplistes sont complètement à côté de la plaque !
    Le Président américain ne parle qu'à son électorat ! Il ne parle pas aux Etats étrangers, ni à partie de la population américaine qui ne votera jamais pour lui. Avec constance et avec beaucoup d'intelligence politique, il parle à ceux qui sont susceptibles de croire en lui, et leur dit ce qu'ils veulent entendre. On ne vote pas pour des faits, mais pour des rêves !
    Oui, sauf qu'en l'occurrence, il parlait avec Th May,
    en affirmant une stupidité,
    - qui fait tout sauf rêver les Irlandais  :
    seule une infime minorité des Irlandais du Nord, les extrémistes de chaque bord, peut prendre le risque de retrouver la guerre civile, une vingtaine d'années après le retour de la paix.
    Paix qui était revenue avec les "accords du Vendredi Saint", et qui avait été renforcée par le "Marché unique" (après 1992), se traduisant par des échanges intenses entre les deux Irlande

    - et qui en aucune manière ne peut parler à son électorat, qui de toute façon se fout bien des autres pays (America first), et qui ne va pas aller chercher ce que DT dit aux Irlandais.
    Laurent Simon
    Laurent Simon
    Whisky Quebec


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    Message par Laurent Simon Mar 18 Juin 2019 - 15:44

    https://www.letemps.ch/monde/candidats-succession-theresa-may-lexception-boris-johnson-saffrontent-brexit

    et
    https://www.atlasinfo.fr/Succession-de-May-Nouvel-ecremage-des-candidats-Boris-Johnson-en-force_a101452.html

    ... Mercredi soir, il restera trois candidats face à lui après le troisième tour du vote des députés conservateurs qui aura lieu de 14H00 à 17H00 GMT.
    Et jeudi, il ne restera plus qu'un seul rival.
    L'ancien maire de Londres et ex-ministre des Affaires étrangères de Mme May, tenant d'un Brexit dur, a terminé mardi largement en tête du 2e tour de scrutin destiné à élire le chef des tories - qui deviendra Premier ministre. Il a récolté 126 voix sur 313

    Mercredi, outre lui, quatre candidats sont encore en lice. Celui qui rassemblera le moins de votes sera éliminé. Parmi les plus susceptibles de l'être, figurent le ministre de l'Intérieur, Sajid Javid, et celui du Développement international Rory Stewart. Ils ont obtenu respectivement 33 et 37 voix mardi.

    Si la popularité de M. Stewart, chouchou de Twitter, est montée en flèche ces dernières semaines, il lui reste à convaincre davantage de députés de son parti qu'il est capable de mettre en oeuvre la sortie du Royaume-Uni de l'UE, près de trois ans après le référendum de juin 2016, qui avait vu les Britanniques voter à 52 % en faveur de ce divorce historique.

    M. Stewart, qui oppose son "réalisme" aux "promesses de conte de fées" de ses adversaires, a dit mercredi matin à la BBC avoir reçu "quelques réponses positives" de soutien de l'eurosceptique Dominic Raab, fugace ministre du Brexit, éliminé au deuxième tour.

    ... Face au grand favori, l'actuel chef de la diplomatie Jeremy Hunt veut lui incarner l'alternative "sérieuse" en mettant en avant ses succès d'entrepreneur, qui ont fait de lui un multi-millionnaire, et sa longue carrière politique.

    Lors du débat sur la BBC, MM. Hunt et le ministre de l'Environnement Gove ont tous les deux affirmé qu'un nouveau report du Brexit pourrait être nécessaire si un accord de sortie était à portée de main.
    ________________________________________
    Mercredi 19 soir
    https://www.ouest-france.fr/europe/royaume-uni/royaume-uni-boris-johnson-accroit-son-avance-pour-la-succession-de-theresa-may-6406547

    L’ex-ministre des Affaires étrangères et fervent partisan du Brexit distance largement ses concurrents encore en lice :

    • Jeremy Hunt (54 voix)
    • Michael Gove (51 voix)
    • et Sajid Javid (38 voix).
    Laurent Simon
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    Whisky Quebec


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    Message par Laurent Simon Mer 19 Juin 2019 - 20:43

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/airbus-constate-une-acceleration-des-commandes-faury-20190619

    ...
    «Nous avons été très clairs sur les potentielles conséquences négatives d'un Brexit dur ou d'un Brexit sans accord. Nous constatons que la probabilité d'un Brexit sans accord est élevée et qu'elle est peut-être en train d'augmenter», a dit Guillaume Faury.

    «Si nous avons un Brexit sans accord inapproprié et mal géré d'ici fin octobre (...) cela pourrait avoir un impact sur le début de 2020»

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