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Philidor
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Poncho (Admin)
Laurent Simon
11 participants
Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?
Philidor- Whisky Quebec
N'avons-nous pas assisté hier, en avant-première, à l'entrée en application du Brexit ? Je fais allusion au fait que le Royaume-Uni a suspendu de vol le 737 MAX avant l'EASA, comme pour mieux souligner sa nouvelle indépendance.
Paul- Whisky Quebec
D'autres pays européen on fait de même je crois, dont la France.
Beochien- Whisky Charlie
Oui, je crois que la décision a dû être communiquée, avec une certaine anticipation aux Gvts EU ...
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Londres-doit-changer-de-position--estime-Tusk-29110452
La mise en garde du Président du conseil européen Donald Tusk, au lendemain du vote des députés britanniques qui rejettent un Brexit sans accord.
Le Président du conseil européen Donald Tusk a invité jeudi le Royaume- Uni a changer sa position s'il veut obtenir une «longue prolongation» pour reporter la date de son divorce avec l'UE prévue le 29 mars.
«Au cours des consultations pour le sommet européen, je conseillerai aux 27 membres de l'UE d'être prêts à accorder une longue prorogation si le Royaume-Uni accepte de repenser sa stratégie pour le Brexit et parvient à dégager un consensus autour de celle-ci», a-t-il annoncé dans un message publié via son compte twitter.
La mise en garde du Président du conseil européen Donald Tusk, au lendemain du vote des députés britanniques qui rejettent un Brexit sans accord.
Le Président du conseil européen Donald Tusk a invité jeudi le Royaume- Uni a changer sa position s'il veut obtenir une «longue prolongation» pour reporter la date de son divorce avec l'UE prévue le 29 mars.
«Au cours des consultations pour le sommet européen, je conseillerai aux 27 membres de l'UE d'être prêts à accorder une longue prorogation si le Royaume-Uni accepte de repenser sa stratégie pour le Brexit et parvient à dégager un consensus autour de celle-ci», a-t-il annoncé dans un message publié via son compte twitter.
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/brexit-les-deputes-britanniques-votent-pour-un-report-du-divorce-et-un-nouveau-vote-sur-l-accord-de-retrait-de-l-ue_3233465.html
Ce report sera de courte durée si les parlementaires adoptent un accord de divorce d'ici à mercredi,
de longue durée dans le cas contraire.
Les députés britanniques ont adopté, jeudi 14 mars, une motion du gouvernement prévoyant un report du Brexit ainsi qu'un nouveau vote sur l'accord de retrait de l'Union européenne négocié par Theresa May avec Bruxelles, offrant une bouffée d'oxygène à la Première ministre. A quinze jours de la date prévue du Brexit, les députés ont décidé son report par 412 voix, contre 202.
>> DIRECT. Brexit : les députés britanniques votent largement pour un report du divorce et un nouveau vote sur l'accord de retrait
La motion prévoit un court report, jusqu'au 30 juin, si les députés approuvent d'ici le 20 mars l'accord de retrait de l'Union européenne négocié par Theresa May, qu'ils ont déjà retoqué à deux reprises. Si l'accord est recalé à nouveau, le report devra aller au-delà du 30 juin et impliquera l'organisation des élections pour le Parlement européen en mai
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Les députés face à un ultimatum. La motion prévoit un court report, jusqu'au 30 juin, si les députés approuvent d'ici le 20 mars l'accord de retrait de l'UE de Theresa May. Si l'accord est recalé à nouveau, le report devra aller au-delà du 30 juin et impliquera l'organisation des élections pour le Parlement européen en mai.
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https://www.lopinion.fr/edition/international/deputes-britanniques-demandent-report-brexit-180902
Les débats au Parlement ne risquent pourtant pas de s’apaiser d’ici à la fin mars. Theresa May a en effet surpris en conditionnant la demande d’« un recul de la date du Brexit jusqu’au 30 juin 2019 » à l’adoption de son accord de retrait « au plus tard le 20 mars ». Un troisième vote sur son accord de sortie du Royaume-Uni de l’UE devrait donc avoir lieu mardi ou mercredi.
Si les Communes rejettent une nouvelle fois son accord, le gouvernement estime que le Conseil européen, qui se réunit jeudi et vendredi prochains, imposera aux Britanniques une plus longue extension pour leur permettre de trouver une solution. «J’inviterai les Vingt-Sept à accepter un long report si le Royaume-Uni le juge nécessaire pour repenser sa stratégie et bâtir un nouveau consensus», a en tout cas déclaré Donald Tusk, président du Conseil européen, dès jeudi matin. Sachant qu’un délai au-delà du 30 juin requerra que le Royaume-Uni organise des élections européennes en mai. Un comble au regard du résultat du référendum et des tensions de ces derniers mois.
Préméditation. Le plus étonnant est que l’initiative de Theresa May semble avoir été soigneusement planifiée. Mi-février, le négociateur en chef britannique, Oliver Robbins, avait été surpris dans un bar bruxellois par un journaliste expliquant à un ami : « Il faut leur faire croire, lors de la première semaine de mars, que reculer la date du Brexit est possible mais que s’ils ne votent pas en faveur de l’accord, le délai sera forcément long. »
Malgré deux défaites parlementaires considérables en janvier puis mardi, la Première ministre semble cette fois être en mesure de faire accepter l’accord négocié avec les Vingt-Sept : pour la première fois, les députés devront choisir entre deux options, sans pouvoir fuir leurs responsabilités.
Or Theresa May sait que les Brexiters radicaux redoutent par-dessus tout un long délai avant la date du Brexit. Il permettrait en effet aux députés les plus europhiles d’organiser un second référendum ; les spécialistes de la législation parlementaire estiment le temps requis à environ cinq mois. La possibilité même d’une sortie de l’UE, un objectif qui a motivé l’entrée de certains d’entre eux en politique, serait donc menacée.
Ces puristes du Brexit pourraient donc bien se contenter d’un Brexit imparfait plutôt que de pas de Brexit du tout. Et renoncer à leur idéal : cette coupure totale avec l’UE, assortie de la possibilité de faire du Royaume-Uni le parangon du libre-échange. C’est en tout cas le pari – à plusieurs milliards de livres – de May.
Ce report sera de courte durée si les parlementaires adoptent un accord de divorce d'ici à mercredi,
de longue durée dans le cas contraire.
Les députés britanniques ont adopté, jeudi 14 mars, une motion du gouvernement prévoyant un report du Brexit ainsi qu'un nouveau vote sur l'accord de retrait de l'Union européenne négocié par Theresa May avec Bruxelles, offrant une bouffée d'oxygène à la Première ministre. A quinze jours de la date prévue du Brexit, les députés ont décidé son report par 412 voix, contre 202.
>> DIRECT. Brexit : les députés britanniques votent largement pour un report du divorce et un nouveau vote sur l'accord de retrait
La motion prévoit un court report, jusqu'au 30 juin, si les députés approuvent d'ici le 20 mars l'accord de retrait de l'Union européenne négocié par Theresa May, qu'ils ont déjà retoqué à deux reprises. Si l'accord est recalé à nouveau, le report devra aller au-delà du 30 juin et impliquera l'organisation des élections pour le Parlement européen en mai
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Les députés face à un ultimatum. La motion prévoit un court report, jusqu'au 30 juin, si les députés approuvent d'ici le 20 mars l'accord de retrait de l'UE de Theresa May. Si l'accord est recalé à nouveau, le report devra aller au-delà du 30 juin et impliquera l'organisation des élections pour le Parlement européen en mai.
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https://www.lopinion.fr/edition/international/deputes-britanniques-demandent-report-brexit-180902
Les débats au Parlement ne risquent pourtant pas de s’apaiser d’ici à la fin mars. Theresa May a en effet surpris en conditionnant la demande d’« un recul de la date du Brexit jusqu’au 30 juin 2019 » à l’adoption de son accord de retrait « au plus tard le 20 mars ». Un troisième vote sur son accord de sortie du Royaume-Uni de l’UE devrait donc avoir lieu mardi ou mercredi.
Si les Communes rejettent une nouvelle fois son accord, le gouvernement estime que le Conseil européen, qui se réunit jeudi et vendredi prochains, imposera aux Britanniques une plus longue extension pour leur permettre de trouver une solution. «J’inviterai les Vingt-Sept à accepter un long report si le Royaume-Uni le juge nécessaire pour repenser sa stratégie et bâtir un nouveau consensus», a en tout cas déclaré Donald Tusk, président du Conseil européen, dès jeudi matin. Sachant qu’un délai au-delà du 30 juin requerra que le Royaume-Uni organise des élections européennes en mai. Un comble au regard du résultat du référendum et des tensions de ces derniers mois.
Préméditation. Le plus étonnant est que l’initiative de Theresa May semble avoir été soigneusement planifiée. Mi-février, le négociateur en chef britannique, Oliver Robbins, avait été surpris dans un bar bruxellois par un journaliste expliquant à un ami : « Il faut leur faire croire, lors de la première semaine de mars, que reculer la date du Brexit est possible mais que s’ils ne votent pas en faveur de l’accord, le délai sera forcément long. »
Malgré deux défaites parlementaires considérables en janvier puis mardi, la Première ministre semble cette fois être en mesure de faire accepter l’accord négocié avec les Vingt-Sept : pour la première fois, les députés devront choisir entre deux options, sans pouvoir fuir leurs responsabilités.
Or Theresa May sait que les Brexiters radicaux redoutent par-dessus tout un long délai avant la date du Brexit. Il permettrait en effet aux députés les plus europhiles d’organiser un second référendum ; les spécialistes de la législation parlementaire estiment le temps requis à environ cinq mois. La possibilité même d’une sortie de l’UE, un objectif qui a motivé l’entrée de certains d’entre eux en politique, serait donc menacée.
Ces puristes du Brexit pourraient donc bien se contenter d’un Brexit imparfait plutôt que de pas de Brexit du tout. Et renoncer à leur idéal : cette coupure totale avec l’UE, assortie de la possibilité de faire du Royaume-Uni le parangon du libre-échange. C’est en tout cas le pari – à plusieurs milliards de livres – de May.
Beochien- Whisky Charlie
Merci, pour le paquet d'infos, et le suivi LS !
Ca tourne pas mal autour de ces foutues élections EU Fin mai !
Pivotales, je dirais.
Hors un possible référendum, que le Gvt britannique ne souhaite pas
Vont ils être capables de les organiser, ces élections EU, les GB ?
Drôle de timing, hum ...
Et si :
- Elles ne vont pas dans le sens espéré par le Gvt GB ?
- Elles n'ont pas lieu, un bazar de plus ...
Ca tourne pas mal autour de ces foutues élections EU Fin mai !
Pivotales, je dirais.
Hors un possible référendum, que le Gvt britannique ne souhaite pas
Vont ils être capables de les organiser, ces élections EU, les GB ?
Drôle de timing, hum ...
Et si :
- Elles ne vont pas dans le sens espéré par le Gvt GB ?
- Elles n'ont pas lieu, un bazar de plus ...
Laurent Simon- Whisky Quebec
www.lefigaro.fr/international/2019/03/14/01003-20190314ARTFIG00226-bienvenue-dans-un-brexit-sans-fin.php
... Ne s'avouant jamais vaincue, Theresa May cherche désormais à utiliser ce levier pour revenir à la charge avec son accord de sortie, massivement rejeté à deux reprises par les députés. Son rêve serait d'arriver jeudi prochain auprès de ses homologues à un sommet à Bruxelles, un traité approuvé par le Parlement sous le bras, au soulagement général. Dès lors, l'adoption d'une prolongation «technique», jusqu'au 30 juin maximum, le temps d'adopter la législation nécessaire, ne serait qu'une formalité. En revanche, faute d'accord de sortie approuvé, les Européens exigeraient une justification à un report, qu'ils doivent accepter à l'unanimité.
D'amicales pressions
Un argument dont Theresa May s'empare pour menacer ses députés récalcitrants, en particulier les pro-Brexit, d'une extension «beaucoup plus longue», jusqu'à deux ans, qui nécessiterait la participation britannique aux élections européennes de mai - le cauchemar de ceux qui souhaitaient s'affranchir des institutions communautaires. En outre, ce délai accroîtrait les chances de ceux qui veulent empêcher le Brexit de déployer les moyens pour y parvenir.
En coulisse, Theresa May et ses proches se livrent donc à d'amicales pressions sur les hard brexiters qui ont refusé d'avaliser un accord jusqu'à présent, pour leur faire comprendre que cela pourrait être leur dernière chance de voir le Brexit entrer en vigueur cette année, ou même un jour. Même s'il se murmure qu'un nouvel échec lors du vote, mardi ou mercredi prochain, pourrait être suivi d'une quatrième tentative pour ratifier l'accord la semaine suivante.
Le député tory Simon Clarke est furieux d'être contraint de choisir, «un pistolet sur la tempe», entre «un mauvais accord sur le Brexit ou pas de Brexit». Pour se venger, certains élus exigent ouvertement que Theresa May s'engage à démissionner comme condition de leur vote. Ambiance! Mais, signe encourageant pour May: la chef du Democratic Unionist Party (DUP) nord-irlandais, Arlene Foster, s'est dite pour la première fois prête à soutenir un accord pour mettre fin à l'impasse, ce qui pourrait entraîner dans son sillage les plus obstinés des opposants.
En face, les proeuropéens débattent de la meilleure façon de mettre à profit un report. «Nous devrions suggérer aux Européens un bon et long délai. Revenir à la case départ et élaborer, en prenant le temps nécessaire, la relation future» avec l'UE, plaide Ken Clarke, doyen des Communes, ancien ministre de Margaret Thatcher. Un groupe d'élus de tous bords a échoué, à deux voix près, à faire adopter un amendement visant à prendre le contrôle du processus des mains de l'exécutif pour rechercher des stratégies alternatives. Theresa May, qui voulait à tout prix éviter cela, a promis de le faire elle-même, mais plus tard.
En revanche, les partisans d'un second référendum se dégonflent. Un amendement proposant une consultation populaire a été rejeté à une majorité écrasante. Il n'était pas soutenu par le Labour, contrairement à ses promesses récentes. Cela dit, même l'état-major du «People's Vote» estimait que «ce n'était pas le moment». Où l'on voit donc les brexiters voter contre le Brexit et les militants d'un nouveau référendum ne pas en vouloir. Comprenne qui pourra.
Comme le dit Denis MacShane, ancien ministre de l'Europe de Tony Blair, le pays est en train de s'installer dans une sorte de «brexéternité». «Loin d'être le début de la fin du Brexit, le 29 mars est à peine le début d'une décennie de disputes et de joutes politiques», prévient-il.
La hantise des milieux d'affaires. Certaines entreprises s'étaient préparées à une sortie à la fin du mois, même sans accord, quand d'autres appelaient de leurs vœux un report.
«Nous sommes en ce moment dans le pire des deux mondes où nous n'avons que délais et procrastinations», s'indignait dans le TimesLeo Quinn, patron du géant de la construction Balfour Beatty.
--------------------
Un bon résumé (le titre)
https://www.ouest-france.fr/economie/brexit-le-parlement-britannique-se-donne-du-temps-sans-sortir-du-brouillard-6264077
... Ne s'avouant jamais vaincue, Theresa May cherche désormais à utiliser ce levier pour revenir à la charge avec son accord de sortie, massivement rejeté à deux reprises par les députés. Son rêve serait d'arriver jeudi prochain auprès de ses homologues à un sommet à Bruxelles, un traité approuvé par le Parlement sous le bras, au soulagement général. Dès lors, l'adoption d'une prolongation «technique», jusqu'au 30 juin maximum, le temps d'adopter la législation nécessaire, ne serait qu'une formalité. En revanche, faute d'accord de sortie approuvé, les Européens exigeraient une justification à un report, qu'ils doivent accepter à l'unanimité.
D'amicales pressions
Un argument dont Theresa May s'empare pour menacer ses députés récalcitrants, en particulier les pro-Brexit, d'une extension «beaucoup plus longue», jusqu'à deux ans, qui nécessiterait la participation britannique aux élections européennes de mai - le cauchemar de ceux qui souhaitaient s'affranchir des institutions communautaires. En outre, ce délai accroîtrait les chances de ceux qui veulent empêcher le Brexit de déployer les moyens pour y parvenir.
En coulisse, Theresa May et ses proches se livrent donc à d'amicales pressions sur les hard brexiters qui ont refusé d'avaliser un accord jusqu'à présent, pour leur faire comprendre que cela pourrait être leur dernière chance de voir le Brexit entrer en vigueur cette année, ou même un jour. Même s'il se murmure qu'un nouvel échec lors du vote, mardi ou mercredi prochain, pourrait être suivi d'une quatrième tentative pour ratifier l'accord la semaine suivante.
Le député tory Simon Clarke est furieux d'être contraint de choisir, «un pistolet sur la tempe», entre «un mauvais accord sur le Brexit ou pas de Brexit». Pour se venger, certains élus exigent ouvertement que Theresa May s'engage à démissionner comme condition de leur vote. Ambiance! Mais, signe encourageant pour May: la chef du Democratic Unionist Party (DUP) nord-irlandais, Arlene Foster, s'est dite pour la première fois prête à soutenir un accord pour mettre fin à l'impasse, ce qui pourrait entraîner dans son sillage les plus obstinés des opposants.
En face, les proeuropéens débattent de la meilleure façon de mettre à profit un report. «Nous devrions suggérer aux Européens un bon et long délai. Revenir à la case départ et élaborer, en prenant le temps nécessaire, la relation future» avec l'UE, plaide Ken Clarke, doyen des Communes, ancien ministre de Margaret Thatcher. Un groupe d'élus de tous bords a échoué, à deux voix près, à faire adopter un amendement visant à prendre le contrôle du processus des mains de l'exécutif pour rechercher des stratégies alternatives. Theresa May, qui voulait à tout prix éviter cela, a promis de le faire elle-même, mais plus tard.
En revanche, les partisans d'un second référendum se dégonflent. Un amendement proposant une consultation populaire a été rejeté à une majorité écrasante. Il n'était pas soutenu par le Labour, contrairement à ses promesses récentes. Cela dit, même l'état-major du «People's Vote» estimait que «ce n'était pas le moment». Où l'on voit donc les brexiters voter contre le Brexit et les militants d'un nouveau référendum ne pas en vouloir. Comprenne qui pourra.
Comme le dit Denis MacShane, ancien ministre de l'Europe de Tony Blair, le pays est en train de s'installer dans une sorte de «brexéternité». «Loin d'être le début de la fin du Brexit, le 29 mars est à peine le début d'une décennie de disputes et de joutes politiques», prévient-il.
La hantise des milieux d'affaires. Certaines entreprises s'étaient préparées à une sortie à la fin du mois, même sans accord, quand d'autres appelaient de leurs vœux un report.
«Nous sommes en ce moment dans le pire des deux mondes où nous n'avons que délais et procrastinations», s'indignait dans le TimesLeo Quinn, patron du géant de la construction Balfour Beatty.
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Un bon résumé (le titre)
https://www.ouest-france.fr/economie/brexit-le-parlement-britannique-se-donne-du-temps-sans-sortir-du-brouillard-6264077
Laurent Simon- Whisky Quebec
Sinon, une interview de Michel Barnier (le négociateur pour l'UE), intéressante
https://fr.euronews.com/2019/03/14/daniel-cohn-bendit-interroge-michel-barnier-sur-le-brexit
https://fr.euronews.com/2019/03/14/daniel-cohn-bendit-interroge-michel-barnier-sur-le-brexit
Beochien- Whisky Charlie
Un report du Brexit, pour le 30 juin, demandé par Thérésa ...
Qu'est ce que ça va changer si les élections EU sont zappées ?
Sans nouveau référendum GB, je doutes que ça ailles bien loin ...
27 nations EU à mettre d'accord en plus
Bon, sur Yahoo.
https://fr.news.yahoo.com/may-officiellement-demand%C3%A9-%C3%A0-lue-report-brexit-jusquau-122513895.html
Qu'est ce que ça va changer si les élections EU sont zappées ?
Sans nouveau référendum GB, je doutes que ça ailles bien loin ...
27 nations EU à mettre d'accord en plus
Bon, sur Yahoo.
https://fr.news.yahoo.com/may-officiellement-demand%C3%A9-%C3%A0-lue-report-brexit-jusquau-122513895.html
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.ledevoir.com/monde/europe/550694/les-deputes-britanniques-votent-pour-prendre-le-controle-du-brexit
Les députés britanniques ont voté lundi soir un amendement leur permettant d’influer sur le processus du Brexit, infligeant une humiliante gifle au gouvernement de la première ministre, Theresa May.
Cet amendement, adopté par 329 voix contre 302, leur permet d’organiser mercredi une série de votes indicatifs sur la forme que doit prendre le Brexit. Parmi les options sur lesquelles les députés pourraient donner leur avis, on compte le maintien dans le marché unique, un nouveau référendum, voire l’annulation de la sortie de l’UE.
Rajoutant à l’ambiance dramatique, trois secrétaires d’État ont annoncé leur démission dans la soirée : il s’agit de Richard Harrington (Industrie), d’Alistair Burt (Affaires étrangères) et de Steve Brine (Santé), a indiqué à l’AFP une source gouvernementale.
...
Les députés britanniques ont voté lundi soir un amendement leur permettant d’influer sur le processus du Brexit, infligeant une humiliante gifle au gouvernement de la première ministre, Theresa May.
Cet amendement, adopté par 329 voix contre 302, leur permet d’organiser mercredi une série de votes indicatifs sur la forme que doit prendre le Brexit. Parmi les options sur lesquelles les députés pourraient donner leur avis, on compte le maintien dans le marché unique, un nouveau référendum, voire l’annulation de la sortie de l’UE.
Rajoutant à l’ambiance dramatique, trois secrétaires d’État ont annoncé leur démission dans la soirée : il s’agit de Richard Harrington (Industrie), d’Alistair Burt (Affaires étrangères) et de Steve Brine (Santé), a indiqué à l’AFP une source gouvernementale.
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Beochien- Whisky Charlie
Bon, comme anticipé ...
Theresa May est à 90 % ++ out, démission très probable, la suite, on verra.
https://www.telegraph.co.uk/politics/2019/03/27/brexit-indicative-votes-latest-news-theresa-may-resignation/
Theresa May est à 90 % ++ out, démission très probable, la suite, on verra.
https://www.telegraph.co.uk/politics/2019/03/27/brexit-indicative-votes-latest-news-theresa-may-resignation/
Laurent Simon- Whisky Quebec
en français
https://www.rtl.fr/actu/international/brexit-les-deputes-votent-contre-tous-les-scenarios-qu-ils-avaient-proposes-7797307954
... Mercredi 27 mars dans la soirée, les députés britanniques ont voté contre les huit options destinées à trouver une solution alternative à l'accord de retrait de l'Union européenne négocié par la première ministre Theresa May et déjà rejeté à deux reprises par le Parlement.
Parmi ces scénarios, qu'ils ont eux-mêmes proposés, figuraient une sortie sans accord, une union douanière avec l'Union européenne ou encore une renonciation au Brexit dans le cas où aucun accord n'était approuvé par les députés.
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/28/brexit-la-perspective-du-no-deal-augmente-encore-d-un-cran_5442355_3210.html
Avec les semaines, les Européens ont appris la prudence. La folle journée de mercredi 27 mars à Londres les aura sans doute confortés dans cette sage attitude.
En l’espace de quelques heures, la première ministre britannique Theresa May a annoncé son départ de Downing Street à son camp conservateur à condition qu’il vote son accord du Brexit. Mais le DUP, le petit parti unioniste qui assure sa majorité aux Communes, lui a fait défaut.
Et en début de soirée, les députés ont rejeté chacune des huit options alternatives au « divorce » conclu entre la première ministre et l’Union européenne (UE)
« Il y aura sans doute d’autres péripéties, mais la probabilité du “no deal” s’accroît » réagissait, laconiquement un diplomate bruxellois. Cette situation, chaotique et imprévisible de l’autre côté du channel, les dirigeants de l’UE l’ont anticipée : il a été ouvertement question d’une sortie sans accord du Royaume Uni, au Conseil européen du 21 mars. Le président français, Emmanuel Macron, et le premier ministre belge, Charles Michel, l’ont évoquée ouvertement comme une option.
Ce soir-là, les Européens ont habilement, repris en main le calendrier du divorce avec Londres, en imposant une sortie selon deux options :
- le 22 mai, si Mme May parvenait à imposer « son accord » aux députés britanniques.
- Le 12 avril, si elle échoue, auquel cas, le divorce serait brutal – un « no deal ».
- A moins que Londres ne réclame un report long du Brexit, mais à condition d’avancer des arguments solides (référendum, élections générales).
« Il faut en finir », aurait lâché Xavier Bettel, le premier ministre luxembourgeois à ses pairs.
(extraits de ce qui est accessible aux non abonnés)
https://www.bfmtv.com/economie/brexit-les-scenarios-restant-au-royaume-uni-pour-sortir-de-l-impasse-1661027.html
...
Voici les scénarios possibles qui s'offrent désormais au Royaume-Uni, après tous ces rebondissements:
https://www.rtl.fr/actu/international/brexit-les-deputes-votent-contre-tous-les-scenarios-qu-ils-avaient-proposes-7797307954
... Mercredi 27 mars dans la soirée, les députés britanniques ont voté contre les huit options destinées à trouver une solution alternative à l'accord de retrait de l'Union européenne négocié par la première ministre Theresa May et déjà rejeté à deux reprises par le Parlement.
Parmi ces scénarios, qu'ils ont eux-mêmes proposés, figuraient une sortie sans accord, une union douanière avec l'Union européenne ou encore une renonciation au Brexit dans le cas où aucun accord n'était approuvé par les députés.
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/28/brexit-la-perspective-du-no-deal-augmente-encore-d-un-cran_5442355_3210.html
Avec les semaines, les Européens ont appris la prudence. La folle journée de mercredi 27 mars à Londres les aura sans doute confortés dans cette sage attitude.
En l’espace de quelques heures, la première ministre britannique Theresa May a annoncé son départ de Downing Street à son camp conservateur à condition qu’il vote son accord du Brexit. Mais le DUP, le petit parti unioniste qui assure sa majorité aux Communes, lui a fait défaut.
Et en début de soirée, les députés ont rejeté chacune des huit options alternatives au « divorce » conclu entre la première ministre et l’Union européenne (UE)
« Il y aura sans doute d’autres péripéties, mais la probabilité du “no deal” s’accroît » réagissait, laconiquement un diplomate bruxellois. Cette situation, chaotique et imprévisible de l’autre côté du channel, les dirigeants de l’UE l’ont anticipée : il a été ouvertement question d’une sortie sans accord du Royaume Uni, au Conseil européen du 21 mars. Le président français, Emmanuel Macron, et le premier ministre belge, Charles Michel, l’ont évoquée ouvertement comme une option.
Ce soir-là, les Européens ont habilement, repris en main le calendrier du divorce avec Londres, en imposant une sortie selon deux options :
- le 22 mai, si Mme May parvenait à imposer « son accord » aux députés britanniques.
- Le 12 avril, si elle échoue, auquel cas, le divorce serait brutal – un « no deal ».
- A moins que Londres ne réclame un report long du Brexit, mais à condition d’avancer des arguments solides (référendum, élections générales).
« Il faut en finir », aurait lâché Xavier Bettel, le premier ministre luxembourgeois à ses pairs.
(extraits de ce qui est accessible aux non abonnés)
https://www.bfmtv.com/economie/brexit-les-scenarios-restant-au-royaume-uni-pour-sortir-de-l-impasse-1661027.html
...
Voici les scénarios possibles qui s'offrent désormais au Royaume-Uni, après tous ces rebondissements:
- Brexit avec accord le 22 mai. La cheffe du gouvernement compte présenter à nouveau au Parlement l'accord de retrait qu'elle a conclu en novembre avec Bruxelles. Cette fois, elle a mis sa démission dans la balance, assurant qu'elle quitterait ses fonctions si l'accord était voté, afin de gagner le soutien des nombreux députés de son parti qui demandent son départ. Le texte a déjà été rejeté deux fois par les députés et son pari n'est pas gagné puisque son petit allié le parti unioniste nord-irlandais DUP a dit mercredi soir qu'il voterait contre. Cet accord est censé permettre une sortie en douceur de l'UE le 22 mai, assortie d'une période de transition jusqu'à fin 2020.
- Brexit sans accord le 12 avril. Si le Traité de retrait n'est pas adopté, Londres a jusqu'au 12 avril pour proposer une solution alternative. Sinon, le Royaume-Uni sortira de l'UE sans accord à cette date. Le pays mettrait ainsi fin à 46 ans d'appartenance à l'UE, quittant le marché unique et l'union douanière sans période de transition ni plan pour la suite de leur relation, un scénario redouté par les milieux économiques. Les deux parties ont intensifié ces derniers mois leurs préparatifs face à cette éventualité. Mais les députés ont une deuxième fois voté contre ce scénario mercredi soir et Theresa May y est également opposée.
- Long report du Brexit. Les dirigeants de l'UE ont ouvert la possibilité d'un long report si l'accord de retrait n'était pas adopté et à condition qu'un changement significatif intervienne entre temps. Theresa May a dit mercredi qu'elle ne serait plus à son poste pour mener de nouvelles négociations. C'est donc dans ce cas un nouveau gouvernement avec d'autres lignes de conduite qui rouvrirait les négociations avec Bruxelles. Un long report devrait courir au moins jusqu'à fin 2019, a prévenu la Commission européenne, et être approuvé par les 27. Il implique que le Royaume-Uni prenne part aux élections européennes en mai.
- Pas de Brexit. Ce scénario, que Mme May refuse, ne peut être exclu au vu du chaos ambiant au Royaume-Uni. Une pétition en ligne réclamant le maintien du pays dans l'UE a reçu plus de 5,7 millions de signatures en moins d'une semaine. Selon la Cour de Justice européenne, le Royaume-Uni peut décider seul de renoncer à quitter l'UE, sans avoir besoin de l'aval des autres États membres. Mais un tel revirement "n'est pas faisable politiquement" sans l'organisation de nouvelles élections ou d'un nouveau référendum, selon le membre de la Chambre des lords indépendant John Kerr.
- Nouvelles élections. Des élections générales peuvent être convoquées si le parlement et le gouvernement ne parviennent pas à s'entendre sur une solution pour mettre en oeuvre le Brexit. Des élections législatives peuvent être organisées à la suite du vote d'une motion de censure contre le gouvernement. La Première ministre peut aussi prendre l'initiative de convoquer ces élections.
Beochien- Whisky Charlie
Bon encore un vote négatif et sans issue pour Thérésa May ...
Un de plus à venir lundi ... Une bonne blague
Elections générales, peut être ...
https://edition.cnn.com/2019/03/29/uk/theresa-may-brexit-deal-defeated-intl-gbr/index.html
In a statement following the vote, May described the implications of the result as "grave" and said she feared "we are reaching the limits of this process in the House," a suggestion that she could be considering calling a general election to resolve the Parliamentary impasse on Brexit.
"On Monday, this House will continue the process to see if there is a stable majority for a particular alternative version of our future relationship with the EU," May told the House of Commons.
"This House has rejected no deal. It has rejected no Brexit. On Wednesday it rejected all the variations of the deal on the table. And today it has rejected approving the Withdrawal Agreement alone and continuing a process on the future."
The result prompted Donald Tusk, the President of the European Council, to call for an emergency EU summit on April 10.
Un de plus à venir lundi ... Une bonne blague
Elections générales, peut être ...
https://edition.cnn.com/2019/03/29/uk/theresa-may-brexit-deal-defeated-intl-gbr/index.html
In a statement following the vote, May described the implications of the result as "grave" and said she feared "we are reaching the limits of this process in the House," a suggestion that she could be considering calling a general election to resolve the Parliamentary impasse on Brexit.
"On Monday, this House will continue the process to see if there is a stable majority for a particular alternative version of our future relationship with the EU," May told the House of Commons.
"This House has rejected no deal. It has rejected no Brexit. On Wednesday it rejected all the variations of the deal on the table. And today it has rejected approving the Withdrawal Agreement alone and continuing a process on the future."
The result prompted Donald Tusk, the President of the European Council, to call for an emergency EU summit on April 10.
Paul- Whisky Quebec
Un Brexit sans accord semble de plus en plus probable...
https://apnews.com/037dc679580448a08b42d52cae49b53e
https://apnews.com/037dc679580448a08b42d52cae49b53e
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/01/brexit-les-deputes-britanniques-vont-voter-pour-trouver-une-solution-alternative_5444386_3210.html
https://www.lesechos.fr/monde/europe/brexit-le-piege-de-lunion-douaniere-1005700
S'ils choisissaient de rester dans l'union douanière, les Britanniques simplifieraient l'équation du Brexit. Mais cette option n'est pas sans inconvénient pour eux. A commencer par un renoncement à leur désir d'autonomie commerciale.
Le choix d'un maintien du Royaume-Uni dans une union douanière permanente avec l'Union européenne soulagerait maints chefs d'entreprise britanniques et dirigeants européens. Il aurait au moins un double mérite. Il permettrait un Brexit « en douceur », le pays conservant son réseau d'accords commerciaux dans le monde et une politique commerciale « clés en main ». Surtout, il réglerait en grande partie l'insoluble équation de la frontière entre les deux Irlande.
En repoussant aux frontières de l'union douanière le contrôle douanier, les produits britanniques circuleraient librement dans le marché intérieur comme le souhaitent Theresa May et les négociateurs européens. Ne subsisteraient à la frontière irlandaise que des contrôles sanitaires ou phytosanitaires.
...
Le maintien d'une union douanière pose toutefois une série de problèmes côté britannique. Il brise les rêves des Brexiters de faire de leur slogan « global Britain », une réalité avec un pays plus intégré qu'aujourd'hui dans le commerce mondial.
Cette porte-là leur serait fermée, du moins pour les échanges de marchandises : s'ils font le pari de l'union douanière, les Britanniques deviendront dépendants de la politique commerciale de l'Union sans plus avoir voix au chapitre. Une perspective qui hérisse Greg Hands, un député conservateur, ex-secrétaire au Commerce qui se présente sur son site comme « remainer » : « Un tel choix serait intenable sur le long terme. Rester dans une union douanière - sans avoir de siège autour de la table- compromettrait notre future politique commerciale et créerait un déficit démocratique majeur ».
L'exemple de la Turquie, seul grand pays non-membre de l'Union appartenant à son union douanière, pourrait refroidir les ardeurs outre-Manche. Non seulement le pays est obligé d'appliquer les règles européennes en matière d'aides d'Etat et de normes environnementales et sociales. Mais la Turquie est systématiquement désavantagée . Ouverte aux produits des pays tiers avec lesquels l'UE a conclu des accords de libre-échange, elle n'a pas automatiquement accès à ces marchés. Une asymétrie baptisée « Turkey trap »
https://www.lesechos.fr/monde/europe/brexit-le-piege-de-lunion-douaniere-1005700
S'ils choisissaient de rester dans l'union douanière, les Britanniques simplifieraient l'équation du Brexit. Mais cette option n'est pas sans inconvénient pour eux. A commencer par un renoncement à leur désir d'autonomie commerciale.
Le choix d'un maintien du Royaume-Uni dans une union douanière permanente avec l'Union européenne soulagerait maints chefs d'entreprise britanniques et dirigeants européens. Il aurait au moins un double mérite. Il permettrait un Brexit « en douceur », le pays conservant son réseau d'accords commerciaux dans le monde et une politique commerciale « clés en main ». Surtout, il réglerait en grande partie l'insoluble équation de la frontière entre les deux Irlande.
En repoussant aux frontières de l'union douanière le contrôle douanier, les produits britanniques circuleraient librement dans le marché intérieur comme le souhaitent Theresa May et les négociateurs européens. Ne subsisteraient à la frontière irlandaise que des contrôles sanitaires ou phytosanitaires.
...
Le maintien d'une union douanière pose toutefois une série de problèmes côté britannique. Il brise les rêves des Brexiters de faire de leur slogan « global Britain », une réalité avec un pays plus intégré qu'aujourd'hui dans le commerce mondial.
Cette porte-là leur serait fermée, du moins pour les échanges de marchandises : s'ils font le pari de l'union douanière, les Britanniques deviendront dépendants de la politique commerciale de l'Union sans plus avoir voix au chapitre. Une perspective qui hérisse Greg Hands, un député conservateur, ex-secrétaire au Commerce qui se présente sur son site comme « remainer » : « Un tel choix serait intenable sur le long terme. Rester dans une union douanière - sans avoir de siège autour de la table- compromettrait notre future politique commerciale et créerait un déficit démocratique majeur ».
L'exemple turc
Il cite quelques exemples : l'Union à 27 étant par tradition plus protectionniste que le Royaume-Uni qui a toujours été le chantre du libre-échangisme, les intérêts du Royaume - Uni seraient par définition « moins bien défendus que ceux des Etats membres de l'Union à part entière » dans les futurs accords de libre-échange, par exemple celui qui sera peut-être négocié avec les Etats-Unis. « Imaginez si l'Union offrait l'accès de son marché à des produits étrangers où elle n'a pas de producteur mais où le Royaume-Uni, lui, en a ! » lance le député.L'exemple de la Turquie, seul grand pays non-membre de l'Union appartenant à son union douanière, pourrait refroidir les ardeurs outre-Manche. Non seulement le pays est obligé d'appliquer les règles européennes en matière d'aides d'Etat et de normes environnementales et sociales. Mais la Turquie est systématiquement désavantagée . Ouverte aux produits des pays tiers avec lesquels l'UE a conclu des accords de libre-échange, elle n'a pas automatiquement accès à ces marchés. Une asymétrie baptisée « Turkey trap »
Laurent Simon- Whisky Quebec
Un excellent documentaire que j'ai vu hier soir.
REPLAY
https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/facebook/replay-brexit-referendum-mensonges-et-reseaux-sociaux-regardez-la-fabrique-du-mensonge-la-serie-documentaire-sur-les-fake-news_3252491.html
Le Brexit ou l'histoire d'une manipulation de l'opinion construite sur une fausse information.
"Fake news" : c'est un mot qui a envahi notre quotidien et une réalité qui concerne tous les domaines, de la politique aux faits-divers en passant par la santé. Les motivations de ceux qui fabriquent ces fausses informations sont multiples : influencer l’opinion, changer le cours d’une élection ou tout simplement gagner de l’argent, comme le montre La Fabrique du mensonge, une série de six documentaires initiée par Félix Suffert Lopez, et réalisée par Arnaud Lievin et Elsa Guiol. Franceinfo.fr vous propose de revoir le premier volet, intitulé Brexit : référendum, mensonges et réseaux sociaux.
Une fausse information pour manipuler l'opinion
Cet épisode explique comment, au Royaume-Uni, les dirigeants de la campagne pro-Brexit ont fabriqué de toutes pièces un mensonge : en quittant l’Union européenne, le pays pourrait économiser 350 millions de livres par semaine et les affecter à la Sécurité sociale. Un mensonge diffusé de manière industrielle sur les réseaux sociaux, pour toucher les citoyens.
C'est la première fois dans l'histoire que les réseaux sociaux et l'utilisation des données personnelles ont autant perturbé un scrutin. Une méthodologie dupliquée ensuite lors de nombreuses élections à travers le monde.
REPLAY
https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/facebook/replay-brexit-referendum-mensonges-et-reseaux-sociaux-regardez-la-fabrique-du-mensonge-la-serie-documentaire-sur-les-fake-news_3252491.html
Le Brexit ou l'histoire d'une manipulation de l'opinion construite sur une fausse information.
"Fake news" : c'est un mot qui a envahi notre quotidien et une réalité qui concerne tous les domaines, de la politique aux faits-divers en passant par la santé. Les motivations de ceux qui fabriquent ces fausses informations sont multiples : influencer l’opinion, changer le cours d’une élection ou tout simplement gagner de l’argent, comme le montre La Fabrique du mensonge, une série de six documentaires initiée par Félix Suffert Lopez, et réalisée par Arnaud Lievin et Elsa Guiol. Franceinfo.fr vous propose de revoir le premier volet, intitulé Brexit : référendum, mensonges et réseaux sociaux.
Une fausse information pour manipuler l'opinion
Cet épisode explique comment, au Royaume-Uni, les dirigeants de la campagne pro-Brexit ont fabriqué de toutes pièces un mensonge : en quittant l’Union européenne, le pays pourrait économiser 350 millions de livres par semaine et les affecter à la Sécurité sociale. Un mensonge diffusé de manière industrielle sur les réseaux sociaux, pour toucher les citoyens.
C'est la première fois dans l'histoire que les réseaux sociaux et l'utilisation des données personnelles ont autant perturbé un scrutin. Une méthodologie dupliquée ensuite lors de nombreuses élections à travers le monde.
Beochien- Whisky Charlie
Encore un vote intéressant ce soir, 4 propositions ....
Mais un vote "Non contraignant" après 20 heures (Pour les GB )
A suivre !
https://www.bbc.com/news/uk-politics-47776505
Mais un vote "Non contraignant" après 20 heures (Pour les GB )
A suivre !
https://www.bbc.com/news/uk-politics-47776505
Laurent Simon- Whisky Quebec
quelque chose qui pourrait changer la donne,
le revirement du parti travailliste
http://www.lefigaro.fr/international/2019/04/01/01003-20190401ARTFIG00123-brexit-corbyn-se-convertit-au-modele-norvegien.php
la suite ce soir
le revirement du parti travailliste
http://www.lefigaro.fr/international/2019/04/01/01003-20190401ARTFIG00123-brexit-corbyn-se-convertit-au-modele-norvegien.php
la suite ce soir
Laurent Simon- Whisky Quebec
- Message n°194
vers un Brexit dur ??? (non souhaité par le Parlement britanique !) Le Royaume Uni "face à l'abyme"
https://www.laprovence.com/article/france-monde/5438131/accord-de-brexit-les-deputes-tentent-a-nouveau-de-trouver-une-solution-alternative.html
...
Parmi les solutions sur lesquelles ont voté les députés lundi figuraient les deux qui avaient recueilli le plus de suffrages la semaine dernière, à savoir l'organisation d'un référendum sur tout accord de divorce conclu avec Bruxelles et la mise en place d'une union douanière avec l'UE.
Celle-ci a été rejetée à une très courte majorité lundi soir, par 276 voix contre 273.
Une troisième option proposait, en cas d'absence d'accord à deux jours du Brexit, de faire voter les députés pour ou contre un "no deal", et, en cas de refus, de renoncer à la sortie de l'Union européenne.
Enfin, la proposition d'un modèle "Norvège +", également connue sous le nom de "Common Market 2.0", préconisait le maintien du Royaume-Uni au sein du marché unique, synonyme de liberté de circulation des biens, capitaux, services et personnes, comme la Norvège, ainsi qu'une union douanière spécifique avec l'UE, impliquant des politiques douanière et commerciale communes.
L'auteur de cette dernière proposition, le conservateur Nick Boles, a annoncé qu'il quittait son parti, qu'il a accusé de "refuser un compromis".
De son côté, Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste, principale formation d'opposition, a qualifié de "décevant" le fait qu'aucune proposition n'ait dégagé de majorité. Mais il a souligné que l'accord de Mme May avait été rejeté par des marges plus grandes et réclamé qu'une troisième série de "votes indicatifs" puisse se tenir, ce qui pourrait être le cas mercredi.
"Le problème est toujours qu'il n'y a pas de majorité pour un Brexit dirigé par les Conservateurs, ni de majorité pour un Brexit dirigé par les Travaillistes", a souligné Simon Hix, professeur de sciences politiques à la London School of Economics. "Soit il doit y avoir un accord entre plusieurs parties, soit nous partons sans accord".
"Face à l'abîme" -
Malgré ses trois échecs depuis mi-janvier, Mme May n'a pas renoncé à représenter son accord de divorce aux députés s'il a "une chance raisonnable de succès", a déclaré son porte-parole lundi. Elle a convoqué un conseil des ministres exceptionnellement long mardi pour discuter la voie à suivre.
Quelle que soit l'option retenue, Theresa May doit divulguer ses plans au prochain sommet européen exceptionnel convoqué pour le 10 avril. Vendredi, elle avait rappelé que l'option "par défaut" était celle d'un Brexit sans accord ("no deal") le 12 avril, redouté par les milieux économiques.
Après l'ajournement du Brexit, initialement prévu pour le 29 mars, la solution alternative consiste à demander un nouveau report, de plus longue durée, mais celui-ci devrait être justifié et obligerait le Royaume-Uni à organiser des élections européennes fin mai.
L'eurodéputé Guy Verhofstadt, référent sur le Brexit au Parlement européen, a, lui, estimé après les votes des députés qu'un "Brexit dur devient presque inévitable". "Mercredi (jour d'une possible nouvelle série de votes indicatifs, ndlr), le Royaume-Uni a une dernière chance de sortir de l'impasse ou fera face à l'abîme".
Dans la matinée, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker avait prévenu que la patience des dirigeants européens était en train de "s'épuiser".
https://www.rtl.be/info/monde/europe/brexit-verhofstadt-un-brexit-dur-est-desormais-presque-inevitable--1112840.aspx
Aucune des quatre voies, l'organisation d'un référendum sur tout accord de divorce conclu avec Bruxelles, la mise en place d'une union douanière avec l'UE, le maintien du Royaume-Uni au sein du marché unique ou l'arrêt du processus de Brexit en cas d'absence d'accord avant le 12 avril, n'a obtenu l'assentiment des parlementaires.
Pour Guy Verhofstadt, le négociateur du Brexit pour le Parlement européen, l'heure est à l'urgence.
"Le parlement britannique a encore une fois voté contre toutes les options. Un Brexit dur devient désormais presque inévitable", a-t-il commenté sur Twitter. "Mercredi, c'est la dernière chance pour le Royaume-Uni de sortir de l'impasse ou faire face à l'abime", a ajouté le Belge.
En l'état actuel des choses, le Royaume-Uni doit quitter le giron européen le 12 avril sans accord. Mais la Première ministre Theresa May n'exclut pas de présenter son plan une quatrième fois aux députés britanniques. Sou gouvernement déterminera les prochaines étapes mardi. Un nouveau plan doit être formulé d'ici au sommet européen exceptionnel convoqué le 10 avril pour éviter au Royaume-Uni une sortie de l'UE sans accord au soir du 12 avril. (Belga)
https://fr.euronews.com/2019/04/02/brexit-le-parlement-britannique-rejette-quatre-plans-alternatifs-a-11-jours-du-brexit
Pas d'accord, pas de plan alternatif
Le parlement britannique se retrouve donc une fois de plus dans l'impasse, une situation que déplore le ministre du Brexit Stephen Barclay, qui reste toutefois persuadé qu'un accord reste possible."Le gouvernement continue de croire que la meilleure façon de procéder est de le faire dès que possible. Si la Chambre parvient à s'entendre sur un accord cette semaine il est encore possible d'éviter les élections législatives" a-t-il déclaré devant les députés, tout de suite après le rejet des quatre options alternatives.
Jeremy Corbyn, le chef de l'opposition travailliste a quant à lui annoncé vouloir retenter un vote sur ces motions dans les prochains jours. Selon lui "si la Première ministre a pu tenter de faire voter son accord trois fois, la Chambre devrait peut-être avoir la possibilité de réexaminer les options étudiées aujourd'hui dans le cadre d'un débat mercredi".
Un député quitte le camp conservateur
Conséquence du vote d'aujourd'hui, la démission du député Nick Boles qui quitte le groupe conservateur, incapable selon lui de trouver des compromis. Il était à l'origine d'une motion rejetée le soir-même, qui proposait le maintien du royaume uni dans l'union douanière.
Pour rappel, si aucun accord n'est trouvé, le Royaume Uni quittera sèchement l'Union européenne le 12 avril prochain. La Première ministre peut toutefois demander un délai supplémentaire à Bruxelles, ce qui obligerait Londres à participer aux élections européennes du 23 mai prochain. L'incertitude règne toujours au Royaume-Uni, alors que les parlementaires écossais ont manifesté leur intention de vouloir rester membre de l'Union européenne.
https://www.courrierinternational.com/article/union-europeenne-j-11-le-brexit-est-toujours-dans-limpasse
Les députés devaient se prononcer sur quatre propositions, soumises à un vote “indicatif”, rappelle la BBC : conserver une union douanière avec l’Europe (276 non contre 273 oui), un référendum sur l’accord passé avec Bruxelles (292 contre 208), empêcher le Royaume-Uni de quitter l’UE sans accord (292 contre 191) et un maintien dans le marché unique et l’union douanière (282 contre 261).
Cette alternative, surnommée “Modèle Norvège +” ou “Common Market 2.0”, était portée par le conservateur Nick Boles. “Je reconnais mon échec. J’ai échoué principalement parce que mon parti refuse les compromis. J’ai donc le regret d’annoncer que je ne peux plus en faire partie”, a-t-il expliqué, au bord des larmes. “Sa déclaration émotionnelle montre l’atmosphère toxique autour du Brexit chez les Tories”, analyse le Guardian.
“Pourquoi les députés ont-ils échoué à trouver un consensus hier soir ?”, demande le Times qui répond à sa propre question : “en partie parce que la Chambre des Communes est elle-même profondément divisée, non seulement entre les partisans d’un Brexit dur et d’un Brexit souple mais aussi entre les partisans d’un Brexit souple et ceux qui veulent un deuxième référendum”.
...
https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Brexit-le-gouvernement-pourrait-accepter-a-contrecoeur-l-union-douaniere-The-Sun--28334620/?utm_content=20190402
Le gouvernement britannique pourrait accepter "à contrecoeur" le maintien du Royaume-Uni dans une union douanière avec l'UE si l'accord de la Première ministre Theresa May était rejeté lors d'une dernière série de votes indicatifs qui devrait avoir lieu jeudi, rapporte lundi soir The Sun.
...
Le gouvernement se réunira deux fois mardi, a-t-on appris de source politique. La première réunion sera consacrée à la situation au sein du Parti conservateur, la seconde réunira les principaux ministres autour de Theresa May. Au total, les discussions devraient durer cinq heures
...
Parmi les solutions sur lesquelles ont voté les députés lundi figuraient les deux qui avaient recueilli le plus de suffrages la semaine dernière, à savoir l'organisation d'un référendum sur tout accord de divorce conclu avec Bruxelles et la mise en place d'une union douanière avec l'UE.
Celle-ci a été rejetée à une très courte majorité lundi soir, par 276 voix contre 273.
Une troisième option proposait, en cas d'absence d'accord à deux jours du Brexit, de faire voter les députés pour ou contre un "no deal", et, en cas de refus, de renoncer à la sortie de l'Union européenne.
Enfin, la proposition d'un modèle "Norvège +", également connue sous le nom de "Common Market 2.0", préconisait le maintien du Royaume-Uni au sein du marché unique, synonyme de liberté de circulation des biens, capitaux, services et personnes, comme la Norvège, ainsi qu'une union douanière spécifique avec l'UE, impliquant des politiques douanière et commerciale communes.
L'auteur de cette dernière proposition, le conservateur Nick Boles, a annoncé qu'il quittait son parti, qu'il a accusé de "refuser un compromis".
De son côté, Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste, principale formation d'opposition, a qualifié de "décevant" le fait qu'aucune proposition n'ait dégagé de majorité. Mais il a souligné que l'accord de Mme May avait été rejeté par des marges plus grandes et réclamé qu'une troisième série de "votes indicatifs" puisse se tenir, ce qui pourrait être le cas mercredi.
"Le problème est toujours qu'il n'y a pas de majorité pour un Brexit dirigé par les Conservateurs, ni de majorité pour un Brexit dirigé par les Travaillistes", a souligné Simon Hix, professeur de sciences politiques à la London School of Economics. "Soit il doit y avoir un accord entre plusieurs parties, soit nous partons sans accord".
"Face à l'abîme" -
Malgré ses trois échecs depuis mi-janvier, Mme May n'a pas renoncé à représenter son accord de divorce aux députés s'il a "une chance raisonnable de succès", a déclaré son porte-parole lundi. Elle a convoqué un conseil des ministres exceptionnellement long mardi pour discuter la voie à suivre.
Quelle que soit l'option retenue, Theresa May doit divulguer ses plans au prochain sommet européen exceptionnel convoqué pour le 10 avril. Vendredi, elle avait rappelé que l'option "par défaut" était celle d'un Brexit sans accord ("no deal") le 12 avril, redouté par les milieux économiques.
Après l'ajournement du Brexit, initialement prévu pour le 29 mars, la solution alternative consiste à demander un nouveau report, de plus longue durée, mais celui-ci devrait être justifié et obligerait le Royaume-Uni à organiser des élections européennes fin mai.
L'eurodéputé Guy Verhofstadt, référent sur le Brexit au Parlement européen, a, lui, estimé après les votes des députés qu'un "Brexit dur devient presque inévitable". "Mercredi (jour d'une possible nouvelle série de votes indicatifs, ndlr), le Royaume-Uni a une dernière chance de sortir de l'impasse ou fera face à l'abîme".
Dans la matinée, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker avait prévenu que la patience des dirigeants européens était en train de "s'épuiser".
https://www.rtl.be/info/monde/europe/brexit-verhofstadt-un-brexit-dur-est-desormais-presque-inevitable--1112840.aspx
Aucune des quatre voies, l'organisation d'un référendum sur tout accord de divorce conclu avec Bruxelles, la mise en place d'une union douanière avec l'UE, le maintien du Royaume-Uni au sein du marché unique ou l'arrêt du processus de Brexit en cas d'absence d'accord avant le 12 avril, n'a obtenu l'assentiment des parlementaires.
Pour Guy Verhofstadt, le négociateur du Brexit pour le Parlement européen, l'heure est à l'urgence.
"Le parlement britannique a encore une fois voté contre toutes les options. Un Brexit dur devient désormais presque inévitable", a-t-il commenté sur Twitter. "Mercredi, c'est la dernière chance pour le Royaume-Uni de sortir de l'impasse ou faire face à l'abime", a ajouté le Belge.
En l'état actuel des choses, le Royaume-Uni doit quitter le giron européen le 12 avril sans accord. Mais la Première ministre Theresa May n'exclut pas de présenter son plan une quatrième fois aux députés britanniques. Sou gouvernement déterminera les prochaines étapes mardi. Un nouveau plan doit être formulé d'ici au sommet européen exceptionnel convoqué le 10 avril pour éviter au Royaume-Uni une sortie de l'UE sans accord au soir du 12 avril. (Belga)
https://fr.euronews.com/2019/04/02/brexit-le-parlement-britannique-rejette-quatre-plans-alternatifs-a-11-jours-du-brexit
Pas d'accord, pas de plan alternatif
Le parlement britannique se retrouve donc une fois de plus dans l'impasse, une situation que déplore le ministre du Brexit Stephen Barclay, qui reste toutefois persuadé qu'un accord reste possible."Le gouvernement continue de croire que la meilleure façon de procéder est de le faire dès que possible. Si la Chambre parvient à s'entendre sur un accord cette semaine il est encore possible d'éviter les élections législatives" a-t-il déclaré devant les députés, tout de suite après le rejet des quatre options alternatives.
Jeremy Corbyn, le chef de l'opposition travailliste a quant à lui annoncé vouloir retenter un vote sur ces motions dans les prochains jours. Selon lui "si la Première ministre a pu tenter de faire voter son accord trois fois, la Chambre devrait peut-être avoir la possibilité de réexaminer les options étudiées aujourd'hui dans le cadre d'un débat mercredi".
Un député quitte le camp conservateur
Conséquence du vote d'aujourd'hui, la démission du député Nick Boles qui quitte le groupe conservateur, incapable selon lui de trouver des compromis. Il était à l'origine d'une motion rejetée le soir-même, qui proposait le maintien du royaume uni dans l'union douanière.
Pour rappel, si aucun accord n'est trouvé, le Royaume Uni quittera sèchement l'Union européenne le 12 avril prochain. La Première ministre peut toutefois demander un délai supplémentaire à Bruxelles, ce qui obligerait Londres à participer aux élections européennes du 23 mai prochain. L'incertitude règne toujours au Royaume-Uni, alors que les parlementaires écossais ont manifesté leur intention de vouloir rester membre de l'Union européenne.
https://www.courrierinternational.com/article/union-europeenne-j-11-le-brexit-est-toujours-dans-limpasse
Les députés devaient se prononcer sur quatre propositions, soumises à un vote “indicatif”, rappelle la BBC : conserver une union douanière avec l’Europe (276 non contre 273 oui), un référendum sur l’accord passé avec Bruxelles (292 contre 208), empêcher le Royaume-Uni de quitter l’UE sans accord (292 contre 191) et un maintien dans le marché unique et l’union douanière (282 contre 261).
Cette alternative, surnommée “Modèle Norvège +” ou “Common Market 2.0”, était portée par le conservateur Nick Boles. “Je reconnais mon échec. J’ai échoué principalement parce que mon parti refuse les compromis. J’ai donc le regret d’annoncer que je ne peux plus en faire partie”, a-t-il expliqué, au bord des larmes. “Sa déclaration émotionnelle montre l’atmosphère toxique autour du Brexit chez les Tories”, analyse le Guardian.
“Pourquoi les députés ont-ils échoué à trouver un consensus hier soir ?”, demande le Times qui répond à sa propre question : “en partie parce que la Chambre des Communes est elle-même profondément divisée, non seulement entre les partisans d’un Brexit dur et d’un Brexit souple mais aussi entre les partisans d’un Brexit souple et ceux qui veulent un deuxième référendum”.
Des élections anticipées à l’horizon ?
Après avoir rejeté à trois reprises le plan de la chef du gouvernement, Wesminster a décidé de s’occuper lui-même du dossier Brexit. “Si c’est à cela que les choses ressemblent quand le Parlement prend le pouvoir, peut-être que l’accord de Theresa May n’est pas si mal”, s’agace le Telegraph. “Le Parlement a pris le pouvoir et n’a rien pu en faire. Les motions sont tombées les unes après les autres, comme des dominos.”...
https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Brexit-le-gouvernement-pourrait-accepter-a-contrecoeur-l-union-douaniere-The-Sun--28334620/?utm_content=20190402
Le gouvernement britannique pourrait accepter "à contrecoeur" le maintien du Royaume-Uni dans une union douanière avec l'UE si l'accord de la Première ministre Theresa May était rejeté lors d'une dernière série de votes indicatifs qui devrait avoir lieu jeudi, rapporte lundi soir The Sun.
...
Le gouvernement se réunira deux fois mardi, a-t-on appris de source politique. La première réunion sera consacrée à la situation au sein du Parti conservateur, la seconde réunira les principaux ministres autour de Theresa May. Au total, les discussions devraient durer cinq heures
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/quelle-europe-apres-le-brexit-1006134
... En avance d'un poisson d'avril, le Parlement britannique s'évertue, de façon quasi maniaque, à bloquer toutes les issues possibles de cette crise auto-infligée que personne ne voulait vraiment. Pas de sortie sans accord ; pas d'accord sans sortie ; pas de sortie ; pas d'accord… plus personne n'y comprend rien, à commencer par les Britanniques eux-mêmes.
Face à cette situation qu'elle subit depuis trois ans, l'Union européenne s'est découverte, comme à chaque crise majeure, plus unie qu'elle ne l'imaginait . Les partisans du Brexit rêvaient de jouer un pays contre l'autre dans cette phase dangereuse de négociations, qui aurait pu aboutir à un détricotage de l'Union européenne. Ce but de guerre de tous les adversaires de l'Europe - de la Russie de Vladimir Poutine aux Etats-Unis de Donald Trump - ne sera pas atteint, et c'est une bonne nouvelle.
....
L'urgence est ailleurs : elle est dans la priorité nouvelle que nous devons accorder à notre relation avec la Grande-Bretagne. Dans les crises et conflits qui nous attendent au XXIe siècle, nous aurons besoin de cet allié indéfectible. Nos intérêts stratégiques sont bien plus alignés avec la Grande-Bretagne qu'avec n'importe quelle autre nation européenne : ainsi de notre présence et implication communes en Afrique, au Proche-Orient, au Conseil de sécurité de l'ONU ; de nos statuts de puissances nucléaires ; de nos agendas communs, de la centrale nucléaire d'Hinckley Point aux accords militaires de Lancaster House en passant par Galileo ; de notre conscience partagée du danger que représente l'ingérence de la Russie de M. Poutine et de ses agents dans nos affaires.
...
et la fin sur laquelle je ne suis pas d'accord (ce n'est pas nous, la France ou l'UE qui humilie ou voudrait humilier la Grande Bretagne, mais elle qui se discrédite elle même, malheureusement) :
Aux heures les plus sombres de la défaite française de juin 1940, la Grande-Bretagne de Winston Churchill, sur une idée de Jean Monnet, avait proposé la fusion des nationalités française et britannique, pour réaliser l'unité totale de nos deux pays face à l'Allemagne nazie. Sans doute n'en sommes-nous pas là aujourd'hui. Mais, plutôt que de l'humilier comme voudrait le faire Bruxelles, c'est à nous qu'il revient de tendre la main à notre principal allié, dans ce moment douloureux et décisif de son histoire.
... En avance d'un poisson d'avril, le Parlement britannique s'évertue, de façon quasi maniaque, à bloquer toutes les issues possibles de cette crise auto-infligée que personne ne voulait vraiment. Pas de sortie sans accord ; pas d'accord sans sortie ; pas de sortie ; pas d'accord… plus personne n'y comprend rien, à commencer par les Britanniques eux-mêmes.
Face à cette situation qu'elle subit depuis trois ans, l'Union européenne s'est découverte, comme à chaque crise majeure, plus unie qu'elle ne l'imaginait . Les partisans du Brexit rêvaient de jouer un pays contre l'autre dans cette phase dangereuse de négociations, qui aurait pu aboutir à un détricotage de l'Union européenne. Ce but de guerre de tous les adversaires de l'Europe - de la Russie de Vladimir Poutine aux Etats-Unis de Donald Trump - ne sera pas atteint, et c'est une bonne nouvelle.
....
L'urgence est ailleurs : elle est dans la priorité nouvelle que nous devons accorder à notre relation avec la Grande-Bretagne. Dans les crises et conflits qui nous attendent au XXIe siècle, nous aurons besoin de cet allié indéfectible. Nos intérêts stratégiques sont bien plus alignés avec la Grande-Bretagne qu'avec n'importe quelle autre nation européenne : ainsi de notre présence et implication communes en Afrique, au Proche-Orient, au Conseil de sécurité de l'ONU ; de nos statuts de puissances nucléaires ; de nos agendas communs, de la centrale nucléaire d'Hinckley Point aux accords militaires de Lancaster House en passant par Galileo ; de notre conscience partagée du danger que représente l'ingérence de la Russie de M. Poutine et de ses agents dans nos affaires.
L'heure de tendre la main
La diplomatie française servirait davantage les intérêts de la France et de l'Europe si nous aidions réellement, et sans arrière-pensées, les Britanniques à sortir du piège suicidaire dans lequel ils s'enferment depuis trois ans. Nous pouvons le faire très simplement : en offrant au peuple britannique la possibilité de voter à nouveau pour ou contre la sortie de l'Union européenne, cette fois-ci en connaissance de cause, et avec un vrai délai de réflexion. C'est le rendez-vous du Conseil européen du 10 avril....
et la fin sur laquelle je ne suis pas d'accord (ce n'est pas nous, la France ou l'UE qui humilie ou voudrait humilier la Grande Bretagne, mais elle qui se discrédite elle même, malheureusement) :
Aux heures les plus sombres de la défaite française de juin 1940, la Grande-Bretagne de Winston Churchill, sur une idée de Jean Monnet, avait proposé la fusion des nationalités française et britannique, pour réaliser l'unité totale de nos deux pays face à l'Allemagne nazie. Sans doute n'en sommes-nous pas là aujourd'hui. Mais, plutôt que de l'humilier comme voudrait le faire Bruxelles, c'est à nous qu'il revient de tendre la main à notre principal allié, dans ce moment douloureux et décisif de son histoire.
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.boursier.com/actualites/reuters/brexit-hammond-optimiste-sur-un-accord-avec-le-labour-qui-veut-des-concessions-232520.html
Le gouvernement britannique a bon espoir de s'entendre avec l'opposition travailliste sur le Brexit pour sortir de l'impasse actuelle, a déclaré samedi matin le ministre des Finances du Royaume-Uni, Philip Hammond.
Le chef de file du Labour, Jeremy Corbyn, s'est montré plus prudent dans l'après-midi, disant attendre de voir bouger les lignes rouges fixées par la Première ministre Theresa May, selon des propos rapportés par un journaliste de la BBC.
"J'espère que nous allons pouvoir prendre une décision la semaine prochaine au Parlement pour éviter une sortie sans accord", a-t-il dit.
Philip Hammond a assuré de son côté que le gouvernement ne s'était fixé aucune ligne rouge dans ses discussions avec le Labour.
...
Le gouvernement britannique a bon espoir de s'entendre avec l'opposition travailliste sur le Brexit pour sortir de l'impasse actuelle, a déclaré samedi matin le ministre des Finances du Royaume-Uni, Philip Hammond.
Le chef de file du Labour, Jeremy Corbyn, s'est montré plus prudent dans l'après-midi, disant attendre de voir bouger les lignes rouges fixées par la Première ministre Theresa May, selon des propos rapportés par un journaliste de la BBC.
"J'espère que nous allons pouvoir prendre une décision la semaine prochaine au Parlement pour éviter une sortie sans accord", a-t-il dit.
Philip Hammond a assuré de son côté que le gouvernement ne s'était fixé aucune ligne rouge dans ses discussions avec le Labour.
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Beochien- Whisky Charlie
Une assistance médicale et psychologique serait en place pour les députés Britanniques, qui n'en peuvent plu !
Entendu à la télé !
Entendu à la télé !
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/GB-Pour-May-c-est-quitter-l-UE-avec-un-accord-ou-pas-de-Brexit--28366480/?utm_content=20190407
La Première ministre britannique Theresa May a déclaré samedi qu'il y avait désormais un choix clair entre la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne avec un accord ou pas de Brexit du tout, alors qu'elle tente de trouver un compromis avec l'opposition travailliste pour sortir de l'impasse au Parlement.
Theresa May a échoué à trois reprises à faire adopter par la Chambre des communes l'accord de retrait qu'elle a négocié avec Bruxelles, des députés de son Parti conservateur et du Parti unioniste démocratique (DUP) d'Irlande du Nord - dont May dépend pour disposer de la majorité - ayant voté contre le texte.
Dans l'espoir de sortir de l'impasse au Parlement, elle s'est tournée vers le Labour, dont le chef de file Jeremy Corbyn a déclaré samedi qu'il attendait de voir bouger les lignes rouges fixées par la dirigeante conservatrice.
"Il y a des domaines sur lesquels les deux principaux partis sont d'accord: nous voulons tous deux la fin de la liberté de circulation, quitter l'UE avec un bon accord et protéger nos emplois", a déclaré May, selon un communiqué diffusé par ses services.
"C'est la base pour un compromis qui peut obtenir la majorité au Parlement, le seul moyen de tenir la promesse du Brexit", ajoute la Première ministre, soulignant que le temps presse. "Plus cela prendra du temps, plus grand sera le risque que le Royaume-Uni ne parte jamais", dit-elle.
Selon le Sunday Times, le gouvernement britannique envisage d'inscrire dans la loi un accord douanier avec l'UE dans le but de convaincre les travaillistes de soutenir un accord sur le Brexit, et les conseillers de May ont discuté de la possibilité d'offrir au Labour une place dans la délégation qui prendra part mercredi au sommet extraordinaire de l'UE.
Mais pas changement rapide, apparemment
https://fr.euronews.com/2019/04/07/may-joue-la-carte-corbyn-pour-conclure-le-brexit
... "Pour le moment, nous attendons du gouvernement qu'il revienne vers nous et nous dise s'il est prêt à évoluer sur ses lignes rouges, a commenté la députée travailliste Rebecca Long Bailey. Nos discussions ont été intenses. Nous avons débattu sur de nombreux détails techniques. Mais nous n'avons, jusqu'à présent, eu aucun signe du gouvernement suggérant qu'il est prêt à bouger." ...
...
https://www.capital.fr/economie-politique/nouvelle-semaine-decisive-pour-theresa-may-pressee-de-trouver-un-compromis-sur-le-brexit-1334477
Tout ceci n'est pas simple :
"...Tandis que Theresa May espère aboutir à un compromis avec l'opposition, sa main tendue au Labour a provoqué la furie des eurosceptiques de son propre camp conservateur.
L'ancien ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, qui avait démissionné en désaccord avec sa stratégie sur le Brexit, a prévenu lundi que les députés conservateurs ne permettraient pas à Theresa May de "capituler" face à M. Corbyn en acceptant un divorce plus doux et le maintien de liens étroits avec l'Union européenne.
"Si le Royaume-Uni s'engageait à rester dans l'union douanière, cela rendrait totalement absurde le résultat du référendum", a-t-il déclaré dans les colonnes du Daily Telegraph lundi.
Si les pourparlers entre le gouvernement et l'opposition n'aboutissent pas, la Première ministre a suggéré de faire trancher le Parlement, en soumettant au vote des députés plusieurs options sur la relation future entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.
Ces derniers ont voté la semaine dernière une proposition de loi visant à forcer Theresa May à demander un report du Brexit afin d'éviter une sortie sans accord. La Chambre des Lords a commencé à examiner le texte jeudi et se penchera de nouveau dessus lundi.
"
----------
https://information.tv5monde.com/info/brexit-apres-merkel-theresa-may-rencontre-macron-mardi-soir-paris-294273
La Première ministre britannique Theresa May rencontrera mardi Angela Merkel à Berlin le matin puis Emmanuel Macron à 18h à l'Elysée, à la veille d'un sommet européen qui doit se prononcer sur le report, demandé par Londres, de la date du Brexit.
La Première ministre britannique Theresa May a déclaré samedi qu'il y avait désormais un choix clair entre la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne avec un accord ou pas de Brexit du tout, alors qu'elle tente de trouver un compromis avec l'opposition travailliste pour sortir de l'impasse au Parlement.
Theresa May a échoué à trois reprises à faire adopter par la Chambre des communes l'accord de retrait qu'elle a négocié avec Bruxelles, des députés de son Parti conservateur et du Parti unioniste démocratique (DUP) d'Irlande du Nord - dont May dépend pour disposer de la majorité - ayant voté contre le texte.
Dans l'espoir de sortir de l'impasse au Parlement, elle s'est tournée vers le Labour, dont le chef de file Jeremy Corbyn a déclaré samedi qu'il attendait de voir bouger les lignes rouges fixées par la dirigeante conservatrice.
"Il y a des domaines sur lesquels les deux principaux partis sont d'accord: nous voulons tous deux la fin de la liberté de circulation, quitter l'UE avec un bon accord et protéger nos emplois", a déclaré May, selon un communiqué diffusé par ses services.
"C'est la base pour un compromis qui peut obtenir la majorité au Parlement, le seul moyen de tenir la promesse du Brexit", ajoute la Première ministre, soulignant que le temps presse. "Plus cela prendra du temps, plus grand sera le risque que le Royaume-Uni ne parte jamais", dit-elle.
Selon le Sunday Times, le gouvernement britannique envisage d'inscrire dans la loi un accord douanier avec l'UE dans le but de convaincre les travaillistes de soutenir un accord sur le Brexit, et les conseillers de May ont discuté de la possibilité d'offrir au Labour une place dans la délégation qui prendra part mercredi au sommet extraordinaire de l'UE.
Mais pas changement rapide, apparemment
https://fr.euronews.com/2019/04/07/may-joue-la-carte-corbyn-pour-conclure-le-brexit
... "Pour le moment, nous attendons du gouvernement qu'il revienne vers nous et nous dise s'il est prêt à évoluer sur ses lignes rouges, a commenté la députée travailliste Rebecca Long Bailey. Nos discussions ont été intenses. Nous avons débattu sur de nombreux détails techniques. Mais nous n'avons, jusqu'à présent, eu aucun signe du gouvernement suggérant qu'il est prêt à bouger." ...
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https://www.capital.fr/economie-politique/nouvelle-semaine-decisive-pour-theresa-may-pressee-de-trouver-un-compromis-sur-le-brexit-1334477
Tout ceci n'est pas simple :
"...Tandis que Theresa May espère aboutir à un compromis avec l'opposition, sa main tendue au Labour a provoqué la furie des eurosceptiques de son propre camp conservateur.
L'ancien ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, qui avait démissionné en désaccord avec sa stratégie sur le Brexit, a prévenu lundi que les députés conservateurs ne permettraient pas à Theresa May de "capituler" face à M. Corbyn en acceptant un divorce plus doux et le maintien de liens étroits avec l'Union européenne.
"Si le Royaume-Uni s'engageait à rester dans l'union douanière, cela rendrait totalement absurde le résultat du référendum", a-t-il déclaré dans les colonnes du Daily Telegraph lundi.
Si les pourparlers entre le gouvernement et l'opposition n'aboutissent pas, la Première ministre a suggéré de faire trancher le Parlement, en soumettant au vote des députés plusieurs options sur la relation future entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.
Ces derniers ont voté la semaine dernière une proposition de loi visant à forcer Theresa May à demander un report du Brexit afin d'éviter une sortie sans accord. La Chambre des Lords a commencé à examiner le texte jeudi et se penchera de nouveau dessus lundi.
"
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https://information.tv5monde.com/info/brexit-apres-merkel-theresa-may-rencontre-macron-mardi-soir-paris-294273
La Première ministre britannique Theresa May rencontrera mardi Angela Merkel à Berlin le matin puis Emmanuel Macron à 18h à l'Elysée, à la veille d'un sommet européen qui doit se prononcer sur le report, demandé par Londres, de la date du Brexit.
Dernière édition par Laurent Simon le Lun 8 Avr 2019 - 13:46, édité 3 fois
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.lejdd.fr/International/UE/brexit-le-banquier-qui-alerte-sur-le-no-deal-3887750
Gouverneur de la Banque d'Angleterre, le Canadien Mark Carney ne cesse depuis des mois de tirer la sonnette d'alarme sur les conséquences économiques dramatiques d'une sortie de l'UE sans accord.
---------------
Selon l'ONU :
https://www.liberation.fr/depeches/2019/04/10/brexit-la-chine-et-les-etats-unis-pourraient-profiter-largement-d-un-no-deal_1720425
...
Dans le scénario du «no deal» - donc sans période de transition pour négocier d’éventuels accords bilatéraux -, la Turquie serait deuxième derrière l’UE sur la liste des perdants, avec des exportations vers le Royaume-Uni amputées de 2,4 milliards de dollars. Suivraient la Corée du Sud, la Norvège, l’Islande, le Cambodge et la Suisse, selon le rapport.
«Le Brexit n’est pas seulement une question régionale», a commenté Pamela Coke-Hamilton, responsable de la division Commerce international à la Cnuced, dans un communiqué.
«Quand le Royaume-Uni aura quitté ses 27 partenaires de l’Union européenne, cela altérera la capacité des pays n’appartenant pas à l’UE d’exporter vers le marché britannique», a-t-elle ajouté.
Mais si Londres quitte l’UE sans accord pour protéger ses actuels partenaires commerciaux, cela «augmenterait la compétitivité relative de grands pays exportateurs comme la Chine ou les Etats Unis», a analysé Mme Coke-Hamilton.
En effet, selon les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), un pays ne peut accorder un traitement préférentiel à un partenaire commercial et doit appliquer les mêmes taxes à tous, excepté en cas d’accord commercial.
La Chine pourrait ainsi empocher 10,2 milliards de dollars supplémentaires d’exportations vers Londres, et les Etats-Unis 5,3 milliards.
Le Japon pourrait espérer voir ses exportations vers le Royaume-Uni gonfler de quelque 4,9 milliards de dollars, et la Thaïlande, l’Afrique du sud, l’Inde, le Brésil, la Russie, le Vietnam sont aussi susceptibles d’engranger des gains, selon la Cnuced
-----------------------------------
Une analyse intéressante
https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/11/le-chomage-au-royaume-uni-a-t-il-vraiment-baisse-depuis-le-vote-pour-le-brexit-en-2016_1720053
Gouverneur de la Banque d'Angleterre, le Canadien Mark Carney ne cesse depuis des mois de tirer la sonnette d'alarme sur les conséquences économiques dramatiques d'une sortie de l'UE sans accord.
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Selon l'ONU :
https://www.liberation.fr/depeches/2019/04/10/brexit-la-chine-et-les-etats-unis-pourraient-profiter-largement-d-un-no-deal_1720425
...
Dans le scénario du «no deal» - donc sans période de transition pour négocier d’éventuels accords bilatéraux -, la Turquie serait deuxième derrière l’UE sur la liste des perdants, avec des exportations vers le Royaume-Uni amputées de 2,4 milliards de dollars. Suivraient la Corée du Sud, la Norvège, l’Islande, le Cambodge et la Suisse, selon le rapport.
«Le Brexit n’est pas seulement une question régionale», a commenté Pamela Coke-Hamilton, responsable de la division Commerce international à la Cnuced, dans un communiqué.
«Quand le Royaume-Uni aura quitté ses 27 partenaires de l’Union européenne, cela altérera la capacité des pays n’appartenant pas à l’UE d’exporter vers le marché britannique», a-t-elle ajouté.
Mais si Londres quitte l’UE sans accord pour protéger ses actuels partenaires commerciaux, cela «augmenterait la compétitivité relative de grands pays exportateurs comme la Chine ou les Etats Unis», a analysé Mme Coke-Hamilton.
En effet, selon les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), un pays ne peut accorder un traitement préférentiel à un partenaire commercial et doit appliquer les mêmes taxes à tous, excepté en cas d’accord commercial.
La Chine pourrait ainsi empocher 10,2 milliards de dollars supplémentaires d’exportations vers Londres, et les Etats-Unis 5,3 milliards.
Le Japon pourrait espérer voir ses exportations vers le Royaume-Uni gonfler de quelque 4,9 milliards de dollars, et la Thaïlande, l’Afrique du sud, l’Inde, le Brésil, la Russie, le Vietnam sont aussi susceptibles d’engranger des gains, selon la Cnuced
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Une analyse intéressante
https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/11/le-chomage-au-royaume-uni-a-t-il-vraiment-baisse-depuis-le-vote-pour-le-brexit-en-2016_1720053
Dernière édition par Laurent Simon le Jeu 11 Avr 2019 - 19:52, édité 2 fois
Laurent Simon- Whisky Quebec
nouvelle péripétie dans ce processus inextricable (et interminable) du Brexit :
https://www.rtl.be/info/monde/europe/brexit-la-chambre-des-lords-vote-une-loi-pour-eviter-un-brexit-sans-accord-1114852.aspx
La Chambre haute du Parlement britannique a entériné lundi soir une loi visant à contraindre le gouvernement à demander aux dirigeants de l'UE un nouveau délai afin d'éviter un Brexit sans accord le 12 avril.
Bien qu'il ait rejeté trois fois l'accord de sortie de la Première ministre conservatrice Theresa May, le Parlement britannique a aussi voté contre un "no deal". C'est pour éviter ce scénario d'une sortie brutale de l'Union européenne que la Chambre des Lords a entériné lundi une proposition de loi des députés visant à obliger légalement la cheffe du gouvernement à repousser le Brexit si les parlementaires n'arrivaient pas à surmonter leurs divergences et à se mettre d'accord sur ses modalités.
... Mme May doit désormais soumettre une motion au Parlement mardi, précisant la durée du délai qu'elle demandera lors du sommet européen de mercredi. Les députés seront autorisés à se prononcer par vote sur cette motion et pourront émettre des propositions concernant la durée du report demandé. La loi autorise le gouvernement à demander une prolongation du délai de sortie de l'UE à compter du 22 mai. Mais, concrètement, elle ne peut pas empêcher la tenue d'un Brexit sans accord
....
https://www.huffingtonpost.fr/entry/brexit-ce-qui-attend-theresa-may-lors-de-cette-semaine-cruciale_fr_5cab226fe4b047edf95d2284
... Mardi 9 avril
Theresa May devra présenter son projet de report du Brexit devant le Parlement. Ce qui est loin d’être gagné au vu des divisions régnant parmi les élus de Westminster.
La Première ministre se rendra ensuite dans la journée à Berlin puis Paris pour convaincre Angela Merkel et Emmanuel Macron de reporter la date du Brexit prévu le 12 avril.
“Il y a de bonnes raisons de se parler alors que la Grande-Bretagne et l’UE à 27 se trouvent dans une situation difficile, brûlante”, a relevé Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière allemande, annonçant l’étape allemande du voyage. “Les 27 doivent rester unis lorsqu’ils prendront une décision, qu’ils acceptent ou non la proposition de la Première ministre d’un nouveau report”, a-t-il ajouté.
Mercredi 10 avril
...
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/brexit-les-europeens-sont-prets-a-un-nouveau-report-mais-avec-des-conditions-strictes_3272549.html
--- La situation devient encore plus délicate,
avec le risque de devoir organiser des élections européennes en RU :
https://www.20minutes.fr/economie/2492655-20190409-brexit-enjeux-conseil-europeen-extraordinaire-mercredi
... Ce scénario d’un long report apparaît de plus en plus crédible. Donald Tusk, le président du Conseil européen, a ainsi plaidé ce mardi pour un report pouvant aller jusqu'à un an « maximum », dans une lettre aux 27 états membres. La proposition divise. « Si les 27 [pays de l’UE] considèrent qu’il faut donner du temps au Royaume-Uni, c’est quelque chose que nous n’excluons pas », indique l’entourage d’Emmanuel Macron, qui juge néanmoins qu’un report d’un an « paraît trop long ». A contrario, la chancelière allemande, Angela Merkel, a estimé ce mardi qu'« un report du Brexit de plusieurs mois est possible, jusqu’à début 2020 ».
« La situation est absurde, constate Olivier Marty, enseignant en questions européennes à Sciences Po. Un long report irait à l’encontre de la volonté des Britanniques de quitter l’Union européenne. Pour l’UE, ce serait aussi le risque d’avoir un partenaire extraordinairement difficile qui pourrait bloquer le projet européen de l’intérieur ». Plusieurs échéances importantes attendent en effet l’Europe dans les prochains mois, parmi lesquelles la négociation du budget pluriannuel et le renouvellement de la Commission.
Cette crainte d’un « ennemi de l’intérieur » n’est pas infondée.
Dans un tweet posté lundi, le député britannique pro-Brexit Jacob Rees-Moog se montrait menaçant : « Si nous sommes coincés à l’intérieur [de l’UE], nous devrons utiliser les pouvoirs dont nous disposons pour faire les difficiles ».
« Le risque d’entrave des institutions est réel », assure donc Sabine Saurugger.
...
Des garanties solides ?
Pour parer à toute menace, l’Elysée exige des garanties. « Toute discussion sur une extension devra avoir pour objectif de préserver le fonctionnement de l’UE, affirme un proche d’Emmanuel Macron. Si les Britanniques restent quelques mois, il paraît logique qu’ils ne participent pas aux discussions de long terme, notamment sur la négociation budgétaire [qui doit être décidée à l’unanimité]. C’est le premier paramètre à prendre en compte. » Le chef de l’État français devait d’ailleurs rappeler cette ligne rouge à Theresa May lors d’une entrevue mardi soir, avant le sommet européen.
Reste que les Européens n’ont pas encore défini les contours de cette limitation du pouvoir des Britanniques à l’intérieur de l’UE. « Je ne vois pas comment les eurodéputés britanniques n’auraient pas le droit de vote sur certains sujets, analyse Olivier Marty. La question devra être tranchée par les juristes ». « Pour avoir des engagements juridiques solides, il faudrait changer les traités et cela paraît difficile », concède de son côté l’Elysée, qui mise plutôt sur des « engagements politiques ». « Tout n’est qu’incertitude, c’est l’embrouille. Dur de voir clair au milieu de ces turpitudes », clamait le groupe Fonky Family dans « Mystère et Suspense »… Un rap datant 2001, mais qui est plus que jamais d’actualité.
________________________
Un historique, synthétique et très bien fait :
https://www.linternaute.com/actualite/politique/1279823-brexit-encore-une-nouvelle-date-ce-que-propose-macron/#brexit-definition
même s'il n'évoque pas le tissu de mensonges inventés par les Brexiters pour l'emporter.
Et de l'humour, non britannique, sur ces questions, avec un quiz en 17 questions :
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/quiz-brexit-ces-moments-completement-fous-se-sont-ils-vraiment-produits-pendant-les-trois-ans-de-negociations_3267371.html
https://www.rtl.be/info/monde/europe/brexit-la-chambre-des-lords-vote-une-loi-pour-eviter-un-brexit-sans-accord-1114852.aspx
La Chambre haute du Parlement britannique a entériné lundi soir une loi visant à contraindre le gouvernement à demander aux dirigeants de l'UE un nouveau délai afin d'éviter un Brexit sans accord le 12 avril.
Bien qu'il ait rejeté trois fois l'accord de sortie de la Première ministre conservatrice Theresa May, le Parlement britannique a aussi voté contre un "no deal". C'est pour éviter ce scénario d'une sortie brutale de l'Union européenne que la Chambre des Lords a entériné lundi une proposition de loi des députés visant à obliger légalement la cheffe du gouvernement à repousser le Brexit si les parlementaires n'arrivaient pas à surmonter leurs divergences et à se mettre d'accord sur ses modalités.
... Mme May doit désormais soumettre une motion au Parlement mardi, précisant la durée du délai qu'elle demandera lors du sommet européen de mercredi. Les députés seront autorisés à se prononcer par vote sur cette motion et pourront émettre des propositions concernant la durée du report demandé. La loi autorise le gouvernement à demander une prolongation du délai de sortie de l'UE à compter du 22 mai. Mais, concrètement, elle ne peut pas empêcher la tenue d'un Brexit sans accord
....
https://www.huffingtonpost.fr/entry/brexit-ce-qui-attend-theresa-may-lors-de-cette-semaine-cruciale_fr_5cab226fe4b047edf95d2284
... Mardi 9 avril
Theresa May devra présenter son projet de report du Brexit devant le Parlement. Ce qui est loin d’être gagné au vu des divisions régnant parmi les élus de Westminster.
La Première ministre se rendra ensuite dans la journée à Berlin puis Paris pour convaincre Angela Merkel et Emmanuel Macron de reporter la date du Brexit prévu le 12 avril.
“Il y a de bonnes raisons de se parler alors que la Grande-Bretagne et l’UE à 27 se trouvent dans une situation difficile, brûlante”, a relevé Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière allemande, annonçant l’étape allemande du voyage. “Les 27 doivent rester unis lorsqu’ils prendront une décision, qu’ils acceptent ou non la proposition de la Première ministre d’un nouveau report”, a-t-il ajouté.
Mercredi 10 avril
...
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/brexit-les-europeens-sont-prets-a-un-nouveau-report-mais-avec-des-conditions-strictes_3272549.html
--- La situation devient encore plus délicate,
avec le risque de devoir organiser des élections européennes en RU :
https://www.20minutes.fr/economie/2492655-20190409-brexit-enjeux-conseil-europeen-extraordinaire-mercredi
... Ce scénario d’un long report apparaît de plus en plus crédible. Donald Tusk, le président du Conseil européen, a ainsi plaidé ce mardi pour un report pouvant aller jusqu'à un an « maximum », dans une lettre aux 27 états membres. La proposition divise. « Si les 27 [pays de l’UE] considèrent qu’il faut donner du temps au Royaume-Uni, c’est quelque chose que nous n’excluons pas », indique l’entourage d’Emmanuel Macron, qui juge néanmoins qu’un report d’un an « paraît trop long ». A contrario, la chancelière allemande, Angela Merkel, a estimé ce mardi qu'« un report du Brexit de plusieurs mois est possible, jusqu’à début 2020 ».
« La situation est absurde, constate Olivier Marty, enseignant en questions européennes à Sciences Po. Un long report irait à l’encontre de la volonté des Britanniques de quitter l’Union européenne. Pour l’UE, ce serait aussi le risque d’avoir un partenaire extraordinairement difficile qui pourrait bloquer le projet européen de l’intérieur ». Plusieurs échéances importantes attendent en effet l’Europe dans les prochains mois, parmi lesquelles la négociation du budget pluriannuel et le renouvellement de la Commission.
Cette crainte d’un « ennemi de l’intérieur » n’est pas infondée.
Dans un tweet posté lundi, le député britannique pro-Brexit Jacob Rees-Moog se montrait menaçant : « Si nous sommes coincés à l’intérieur [de l’UE], nous devrons utiliser les pouvoirs dont nous disposons pour faire les difficiles ».
« Le risque d’entrave des institutions est réel », assure donc Sabine Saurugger.
...
Des garanties solides ?
Pour parer à toute menace, l’Elysée exige des garanties. « Toute discussion sur une extension devra avoir pour objectif de préserver le fonctionnement de l’UE, affirme un proche d’Emmanuel Macron. Si les Britanniques restent quelques mois, il paraît logique qu’ils ne participent pas aux discussions de long terme, notamment sur la négociation budgétaire [qui doit être décidée à l’unanimité]. C’est le premier paramètre à prendre en compte. » Le chef de l’État français devait d’ailleurs rappeler cette ligne rouge à Theresa May lors d’une entrevue mardi soir, avant le sommet européen.
Reste que les Européens n’ont pas encore défini les contours de cette limitation du pouvoir des Britanniques à l’intérieur de l’UE. « Je ne vois pas comment les eurodéputés britanniques n’auraient pas le droit de vote sur certains sujets, analyse Olivier Marty. La question devra être tranchée par les juristes ». « Pour avoir des engagements juridiques solides, il faudrait changer les traités et cela paraît difficile », concède de son côté l’Elysée, qui mise plutôt sur des « engagements politiques ». « Tout n’est qu’incertitude, c’est l’embrouille. Dur de voir clair au milieu de ces turpitudes », clamait le groupe Fonky Family dans « Mystère et Suspense »… Un rap datant 2001, mais qui est plus que jamais d’actualité.
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Un historique, synthétique et très bien fait :
https://www.linternaute.com/actualite/politique/1279823-brexit-encore-une-nouvelle-date-ce-que-propose-macron/#brexit-definition
même s'il n'évoque pas le tissu de mensonges inventés par les Brexiters pour l'emporter.
Et de l'humour, non britannique, sur ces questions, avec un quiz en 17 questions :
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/quiz-brexit-ces-moments-completement-fous-se-sont-ils-vraiment-produits-pendant-les-trois-ans-de-negociations_3267371.html
Dernière édition par Laurent Simon le Jeu 11 Avr 2019 - 9:33, édité 2 fois
Laurent Simon- Whisky Quebec
Un brexiter, éditorialiste de renom, change d'opinion
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/09/nous-devons-ravaler-notre-fierte-et-reflechir-le-mea-culpa-d-un-editorialiste-pro-brexit_5447984_3210.html
... « Le Brexit a paralysé le système. La Grande-Bretagne est devenue la risée de tous. Et il est certain que le Brexit nous appauvrit, qu’il entraînera une baisse des revenus et des pertes d’emplois. (…) Donc, en tant que brexiter, je soutiens que nous devons prendre une longue et profonde respiration. Nous devons ravaler notre fierté, et réfléchir à nouveau. Peut-être qu’il faut repenser complètement la décision du Brexit. »
« Fausses promesses »
Pour M. Oborne, le Brexit est finalement une mauvaise affaire pour le Royaume-Uni. Le célèbre essayiste et chroniqueur du journal conservateur The Daily Mail s’en est expliqué à nouveau lundi sur la chaîne de télévision à grande écoute Channel 4, une cravate à l’effigie de Bart Simpson nouée sous le col élimé d’une chemise élégante.
« Les promesses économiques des partisans du Brexit se sont révélées fausses, en définitive », a-t-il regretté, citant pêle-mêle les annonces en série de la part de groupes industriels ayant déjà renoncé à des investissements au Royaume-Uni ou encore la faiblesse désormais évidente d’un pays seul sur la scène commerciale mondiale, face au protectionnisme de la Chine de Xi Jinping et des Etats-Unis de Donald Trump, et enfin tous les autres « coups fatals quotidiens » portés à l’économie du pays.
...
« L’Union européenne n’est pas l’Allemagne nazie »
L’argument économique que Peter Oborne a répété sur les ondes de BBC Radio 4 lundi et au micro de la radio en ligne LBC n’est pas le seul que l’éditorialiste avance pour expliquer les raisons de sa conversion au « Remain ». Sa tribune, très commentée, démonte méthodiquement et en détail les idées qui l’ont incité, comme des millions d’autres électeurs, à se prononcer en 2016 en faveur d’un retrait de l’UE et reconnaît sa profonde ignorance à lui, l’éditorialiste réputé, de la nature même du cadre européen et de ce qu’il offre Royaume-Uni.
Il dénonce notamment les fantasmes historiques encore en vogue chez certains partisans du Brexit qui identifient l’UE de 2019 aux projets napoléoniens, voire même nazis, d’hégémonie continentale auxquels les Britanniques s’enorgueillissent d’avoir résisté.
Peter Oborne ressent même la nécessité de rappeler que la seconde guerre mondiale, tout comme les guerres napoléoniennes, sont terminées :
« Nous ne sommes pas en 1939, ni pendant la bataille de Waterloo en 1815. (…) L’Union européenne n’est pas une dictature aussi hostile aux identités nationales que la France de Napoléon. Elle ne peut pas non plus être comparée à l’Allemagne nazie – une analogie insensée qui est devenue un cliché hideux et qui montre une incompréhension impardonnable de la véritable horreur de l’histoire européenne récente. »
Un brexiter qui a compris le Brexit
...
« Je n’avais pas prévu que la popularité de notre union avec l’Irlande du Nord pourrait fléchir si la facilité des échanges avec la République d’Irlande était menacée. Comme presque tout le monde, j’ai sous-estimé l’importance de l’accord du Vendredi Saint [signé en 1999 pour mettre fin à trente années de guerre sur l’île entre nationalistes irlandais, loyalistes et forces britanniques]. Et, tous, nous avons mal compris la question irlandaise, même si elle occupe une place très importante dans notre histoire depuis cinq cents ans. »
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/09/nous-devons-ravaler-notre-fierte-et-reflechir-le-mea-culpa-d-un-editorialiste-pro-brexit_5447984_3210.html
... « Le Brexit a paralysé le système. La Grande-Bretagne est devenue la risée de tous. Et il est certain que le Brexit nous appauvrit, qu’il entraînera une baisse des revenus et des pertes d’emplois. (…) Donc, en tant que brexiter, je soutiens que nous devons prendre une longue et profonde respiration. Nous devons ravaler notre fierté, et réfléchir à nouveau. Peut-être qu’il faut repenser complètement la décision du Brexit. »
« Fausses promesses »
Pour M. Oborne, le Brexit est finalement une mauvaise affaire pour le Royaume-Uni. Le célèbre essayiste et chroniqueur du journal conservateur The Daily Mail s’en est expliqué à nouveau lundi sur la chaîne de télévision à grande écoute Channel 4, une cravate à l’effigie de Bart Simpson nouée sous le col élimé d’une chemise élégante.
« Les promesses économiques des partisans du Brexit se sont révélées fausses, en définitive », a-t-il regretté, citant pêle-mêle les annonces en série de la part de groupes industriels ayant déjà renoncé à des investissements au Royaume-Uni ou encore la faiblesse désormais évidente d’un pays seul sur la scène commerciale mondiale, face au protectionnisme de la Chine de Xi Jinping et des Etats-Unis de Donald Trump, et enfin tous les autres « coups fatals quotidiens » portés à l’économie du pays.
...
« L’Union européenne n’est pas l’Allemagne nazie »
L’argument économique que Peter Oborne a répété sur les ondes de BBC Radio 4 lundi et au micro de la radio en ligne LBC n’est pas le seul que l’éditorialiste avance pour expliquer les raisons de sa conversion au « Remain ». Sa tribune, très commentée, démonte méthodiquement et en détail les idées qui l’ont incité, comme des millions d’autres électeurs, à se prononcer en 2016 en faveur d’un retrait de l’UE et reconnaît sa profonde ignorance à lui, l’éditorialiste réputé, de la nature même du cadre européen et de ce qu’il offre Royaume-Uni.
Il dénonce notamment les fantasmes historiques encore en vogue chez certains partisans du Brexit qui identifient l’UE de 2019 aux projets napoléoniens, voire même nazis, d’hégémonie continentale auxquels les Britanniques s’enorgueillissent d’avoir résisté.
Peter Oborne ressent même la nécessité de rappeler que la seconde guerre mondiale, tout comme les guerres napoléoniennes, sont terminées :
« Nous ne sommes pas en 1939, ni pendant la bataille de Waterloo en 1815. (…) L’Union européenne n’est pas une dictature aussi hostile aux identités nationales que la France de Napoléon. Elle ne peut pas non plus être comparée à l’Allemagne nazie – une analogie insensée qui est devenue un cliché hideux et qui montre une incompréhension impardonnable de la véritable horreur de l’histoire européenne récente. »
Un brexiter qui a compris le Brexit
...
« Je n’avais pas prévu que la popularité de notre union avec l’Irlande du Nord pourrait fléchir si la facilité des échanges avec la République d’Irlande était menacée. Comme presque tout le monde, j’ai sous-estimé l’importance de l’accord du Vendredi Saint [signé en 1999 pour mettre fin à trente années de guerre sur l’île entre nationalistes irlandais, loyalistes et forces britanniques]. Et, tous, nous avons mal compris la question irlandaise, même si elle occupe une place très importante dans notre histoire depuis cinq cents ans. »
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-elus-pro-brexit-peuvent-ils-etre-le-cheval-de-troie-au-sein-de-lue_fr_5cad98a0e4b0d6eb63c17138
En cas de maintien de Royaume-Uni dans l'Union européenne, des élus pro-Bexit veulent perturber la marche de l'Europe.
...
Mais au-delà de leurs intentions, pourraient-ils réellement avoir le pouvoir de bloquer l’UE?
Il faut nuancer. En commençant par regarder le nombre de ces éventuels eurodéputés pro-Brexit. En cas de participation au scrutin de la fin mai, le Royaume Uni disposera de 73 sièges, soit moins de 10% du total (751). Et tous ne seront pas occupés par des pro-Brexit. Même en cas de victoire, ils seront une trentaine au maximum ce qui limitera leur poids dans l’hémicycle.
May devra apporter des garanties
Surtout, le Parlement européen sait s’organiser pour gérer la présence en son sein de députés venant d’un pays qui est en train de divorcer. “Cela fait trois ans que l’on est dans cette situation, explique un bon connaisseur des rouages européens. Et depuis le référendum, on a vu que les Britanniques n’avaient plus trop accès aux postes clés du Parlement que ce soit des directions de commission ou des rapports importants.”
Pour se rassurer, Paris met en également en avant le fait qu’à la Commission européenne ou au sein du Conseil européen, là où se trouve l’essentiel du pouvoir d’initiative, les moyens de contraindre Londres à un statut d’observateur sont plus nombreux. Et sans changer les traités ce qui demanderait du temps.
Pour s’assurer tout de même que l’UE continuera à fonctionner, les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 n’accorderont pas de délai supplémentaire à Theresa May si celle-ci n’accepte pas de donner des gages de sa bonne volonté. Ils seront régulièrement évalués par “un comité de suivi” qui pourrait se réunir tous les trimestres.
Avec le risque que la première ministre quitte le 10, Downing Street dans les prochaines semaines. “Quand un engagement est pris à l’égard de partenaires européens, il engage au-delà du gouvernement en place”, veut croire une source diplomatique française.
----------------
http://www.lefigaro.fr/international/les-elections-europeennes-face-au-risque-d-un-report-du-brexit-20190410
...
Une participation des Britanniques aux européennes perturberait sans conteste les équilibres à Strasbourg. D’autant que les Brexiters les plus convaincus, Jacob Rees-Mogg, Mark Francois ou encore Nigel Farage, menacent de saboter de l’intérieur le travail du futur Parlement européen. «Laisser le Royaume-Uni participer pourrait conduire à une poussée plus forte des députés eurosceptiques», relèvent Larissa Brunner et Fabian Zuleeg, analystes à l’European Policy Center (EPC) interrogés par l’AFP. La France et les Pays-Bas exigent en retour certaines garanties: ne pas perturber par exemple certains gros dossiers en cours de discussion à Bruxelles, comme l’élection du successeur de Juncker à la tête de la Commission ou l’élaboration du budget de l’UE pour la période 2021-2027.
Et si Londres refuse d’organiser des élections?
«Le nouveau Parlement européen serait tout de même validement constitué», estime le service juridique de l’institution dans sa note confidentielle. Mais cet avis ne semble pas partagé par les juristes d’une autre instance, le Conseil de l’UE, qui réunit les États membres. Ils redoutent que toutes les décisions du nouveau Parlement puissent être attaquables sur le plan légal, ce qui entraînerait une paralysie de la machine européenne. Pour éviter ce scénario à tout prix, «aucune extension ne doit être accordée au-delà du 1er juillet si des élections européennes ne sont pas organisées» fin mai au Royaume-Uni, insistent-ils.
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https://www.lejdd.fr/International/brexit-depuis-le-debut-de-la-crise-emmanuel-macron-joue-la-carte-de-la-fermete-face-a-londres-3889364
...
La France refuse d'être "l'otage de la crise politique au Royaume-Uni"
Deux camps s'opposent avant le sommet de mercredi soir :
Emmanuel Macron se revendique clairement en leader de ces derniers. Le président français "n'est pas fermé à construire une autre solution" que le "no deal", mais "avec certaines limites et pas à tout prix", a-t-il indiqué dans un communiqué mardi soir.
Lire aussi - Brexit : le banquier qui alerte sur le "no deal"
"La France sera très ferme" et "plus la période [d'extension] sera longue, plus les garanties devront être sérieuses" afin de "ne pas mettre en danger le fonctionnement de l'UE", a encore développé l'Elysée.
Emmanuel Macron martèle sa fermeté depuis neuf mois
Un discours d'intransigeance qu'Emmanuel Macron tient depuis l'été dernier. Le 2 août dernier, il avait forcé Theresa May à venir au fort de Brégançon, la résidence présidentielle française dans le Var, où le locataire de l'Elysée avait déjà affiché sa fermeté quant aux grandes lignes de l'accord du Brexit.
"La France est sans doute le pays de l'Union qui mène la politique la plus inflexible dans les négociations avec le Royaume-Uni", observait alors pour le JDD Charles Grant, directeur du Centre pour la Réforme Européenne.
Fin septembre, à l'issue d'un sommet informel, Emmanuel Macron avait rejeté en bloc toutes les propositions britanniques. "Nous nous devons de défendre le marché unique et sa cohérence", avait-il alors insisté.
Lire aussi - Brexit : la laborieuse préparation du Royaume-Uni à un "no deal"
Au fil des mois, le bras-de-fer s'est intensifié, d'abord sur l'accord du Brexit puis sur l'entrée en vigueur de cet accord. Si Emmanuel Macron a parfois fait des concessions, il n'a cessé de faire écho à la menace d'un "no deal" dont les Britanniques seraient seuls responsables. "La pression est du côté de Londres", a-t-il estimé lors du tout premier échange du grand débat, avec les élus normands.
Le 29 janvier dernier, c'est d'ailleurs la France qui a posé son veto contre l'hypothèse d'une renégociation de l'accord sur le Brexit, quand l'Allemagne d'Angela Merkel n'était pas fermée à l'idée de possibles aménagements face aux blocages des députés britanniques.
Une fermeté stratégique?
Cité mercredi par Le Figaro, un diplomate décrypte la position française : "La France étant l'un des États qui portent la plus haute ambition pour l'Union européenne, il est assez logique qu'elle soit l'un des plus vigilants pour que les conditions du Brexit n'affaiblissent pas l'Union."
"Emmanuel Macron va-t-il avoir un moment à la De Gaulle, en disant 'non' à la volonté du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne quand il le souhaite et pousser le pays vers un Brexit dur?", s'interroge ainsi le Financial Times dans un éditorial, en référence aux deux refus du général De Gaulle, en 1963 et 1967, de laisser entrer les Britanniques dans la Communauté économique européenne (CEE).
Mais c'est aussi pour Emmanuel Macron une façon d'envoyer un message aux Français à la veille de la campagne des européennes : le chaos du Brexit et ses conséquences donnent à La République en marche, le parti présidentiel, l'occasion d'illustrer les dangers des politiques eurosceptiques.
En cas de maintien de Royaume-Uni dans l'Union européenne, des élus pro-Bexit veulent perturber la marche de l'Europe.
...
Mais au-delà de leurs intentions, pourraient-ils réellement avoir le pouvoir de bloquer l’UE?
Il faut nuancer. En commençant par regarder le nombre de ces éventuels eurodéputés pro-Brexit. En cas de participation au scrutin de la fin mai, le Royaume Uni disposera de 73 sièges, soit moins de 10% du total (751). Et tous ne seront pas occupés par des pro-Brexit. Même en cas de victoire, ils seront une trentaine au maximum ce qui limitera leur poids dans l’hémicycle.
May devra apporter des garanties
Surtout, le Parlement européen sait s’organiser pour gérer la présence en son sein de députés venant d’un pays qui est en train de divorcer. “Cela fait trois ans que l’on est dans cette situation, explique un bon connaisseur des rouages européens. Et depuis le référendum, on a vu que les Britanniques n’avaient plus trop accès aux postes clés du Parlement que ce soit des directions de commission ou des rapports importants.”
Pour se rassurer, Paris met en également en avant le fait qu’à la Commission européenne ou au sein du Conseil européen, là où se trouve l’essentiel du pouvoir d’initiative, les moyens de contraindre Londres à un statut d’observateur sont plus nombreux. Et sans changer les traités ce qui demanderait du temps.
Pour s’assurer tout de même que l’UE continuera à fonctionner, les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 n’accorderont pas de délai supplémentaire à Theresa May si celle-ci n’accepte pas de donner des gages de sa bonne volonté. Ils seront régulièrement évalués par “un comité de suivi” qui pourrait se réunir tous les trimestres.
Avec le risque que la première ministre quitte le 10, Downing Street dans les prochaines semaines. “Quand un engagement est pris à l’égard de partenaires européens, il engage au-delà du gouvernement en place”, veut croire une source diplomatique française.
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http://www.lefigaro.fr/international/les-elections-europeennes-face-au-risque-d-un-report-du-brexit-20190410
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Une participation des Britanniques aux européennes perturberait sans conteste les équilibres à Strasbourg. D’autant que les Brexiters les plus convaincus, Jacob Rees-Mogg, Mark Francois ou encore Nigel Farage, menacent de saboter de l’intérieur le travail du futur Parlement européen. «Laisser le Royaume-Uni participer pourrait conduire à une poussée plus forte des députés eurosceptiques», relèvent Larissa Brunner et Fabian Zuleeg, analystes à l’European Policy Center (EPC) interrogés par l’AFP. La France et les Pays-Bas exigent en retour certaines garanties: ne pas perturber par exemple certains gros dossiers en cours de discussion à Bruxelles, comme l’élection du successeur de Juncker à la tête de la Commission ou l’élaboration du budget de l’UE pour la période 2021-2027.
Et si Londres refuse d’organiser des élections?
«Le nouveau Parlement européen serait tout de même validement constitué», estime le service juridique de l’institution dans sa note confidentielle. Mais cet avis ne semble pas partagé par les juristes d’une autre instance, le Conseil de l’UE, qui réunit les États membres. Ils redoutent que toutes les décisions du nouveau Parlement puissent être attaquables sur le plan légal, ce qui entraînerait une paralysie de la machine européenne. Pour éviter ce scénario à tout prix, «aucune extension ne doit être accordée au-delà du 1er juillet si des élections européennes ne sont pas organisées» fin mai au Royaume-Uni, insistent-ils.
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https://www.lejdd.fr/International/brexit-depuis-le-debut-de-la-crise-emmanuel-macron-joue-la-carte-de-la-fermete-face-a-londres-3889364
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La France refuse d'être "l'otage de la crise politique au Royaume-Uni"
Deux camps s'opposent avant le sommet de mercredi soir :
- Les partisans d'un long report comme Donald Tusk pour qui "les profondes divisions au sein de la Chambre des communes [britannique] nous donnent peu de raisons de croire que le processus de ratification pourra être achevé d'ici à la fin juin" ;
- Ceux qui veulent en finir au plus vite, inquiets à l'idée que le Royaume-Uni perturbe davantage le fonctionnement de l'Union européenne de l'intérieur.
Emmanuel Macron se revendique clairement en leader de ces derniers. Le président français "n'est pas fermé à construire une autre solution" que le "no deal", mais "avec certaines limites et pas à tout prix", a-t-il indiqué dans un communiqué mardi soir.
Lire aussi - Brexit : le banquier qui alerte sur le "no deal"
"La France sera très ferme" et "plus la période [d'extension] sera longue, plus les garanties devront être sérieuses" afin de "ne pas mettre en danger le fonctionnement de l'UE", a encore développé l'Elysée.
La semaine dernière, au côté du Premier ministre irlandais, le chef de l'Etat résumait sa position en estimant que l'UE "ne peut être durablement l'otage de la résolution de la crise politique au Royaume-Uni".Nous nous devons de défendre le marché unique et sa cohérence
Emmanuel Macron martèle sa fermeté depuis neuf mois
Un discours d'intransigeance qu'Emmanuel Macron tient depuis l'été dernier. Le 2 août dernier, il avait forcé Theresa May à venir au fort de Brégançon, la résidence présidentielle française dans le Var, où le locataire de l'Elysée avait déjà affiché sa fermeté quant aux grandes lignes de l'accord du Brexit.
"La France est sans doute le pays de l'Union qui mène la politique la plus inflexible dans les négociations avec le Royaume-Uni", observait alors pour le JDD Charles Grant, directeur du Centre pour la Réforme Européenne.
Fin septembre, à l'issue d'un sommet informel, Emmanuel Macron avait rejeté en bloc toutes les propositions britanniques. "Nous nous devons de défendre le marché unique et sa cohérence", avait-il alors insisté.
Lire aussi - Brexit : la laborieuse préparation du Royaume-Uni à un "no deal"
Au fil des mois, le bras-de-fer s'est intensifié, d'abord sur l'accord du Brexit puis sur l'entrée en vigueur de cet accord. Si Emmanuel Macron a parfois fait des concessions, il n'a cessé de faire écho à la menace d'un "no deal" dont les Britanniques seraient seuls responsables. "La pression est du côté de Londres", a-t-il estimé lors du tout premier échange du grand débat, avec les élus normands.
Le 29 janvier dernier, c'est d'ailleurs la France qui a posé son veto contre l'hypothèse d'une renégociation de l'accord sur le Brexit, quand l'Allemagne d'Angela Merkel n'était pas fermée à l'idée de possibles aménagements face aux blocages des députés britanniques.
Une fermeté stratégique?
Cité mercredi par Le Figaro, un diplomate décrypte la position française : "La France étant l'un des États qui portent la plus haute ambition pour l'Union européenne, il est assez logique qu'elle soit l'un des plus vigilants pour que les conditions du Brexit n'affaiblissent pas l'Union."
Le président français profite ainsi de cette crise pour retrouver une posture gaullienne et s'affirmer en leader européen - disputant au passage le titre à Angela Merkel.Emmanuel Macron va-t-il avoir un moment à la De Gaulle?
"Emmanuel Macron va-t-il avoir un moment à la De Gaulle, en disant 'non' à la volonté du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne quand il le souhaite et pousser le pays vers un Brexit dur?", s'interroge ainsi le Financial Times dans un éditorial, en référence aux deux refus du général De Gaulle, en 1963 et 1967, de laisser entrer les Britanniques dans la Communauté économique européenne (CEE).
Mais c'est aussi pour Emmanuel Macron une façon d'envoyer un message aux Français à la veille de la campagne des européennes : le chaos du Brexit et ses conséquences donnent à La République en marche, le parti présidentiel, l'occasion d'illustrer les dangers des politiques eurosceptiques.
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://fr.euronews.com/2019/04/11/un-nouveau-delai-possible-pour-un-brexit-avec-accord
Une nuit d'âpres et longues discussions à Bruxelles a finalement débouché sur un compromis et un nouveau délai pour le Brexit. Écartant provisoirement le spectre d'une séparation brutale, les 27 et la Première ministre britannique Theresa May se sont mis d'accord sur un délai pouvant aller jusqu'au 31 octobre, juste avant l'entrée en fonction de la nouvelle commission européenne. Londres demandait jusqu'au 30 juin, Donald Tusk avait proposé un an, ce sera finalement 6 mois de plus.
"Le Conseil européen a décidé d'accorder au Royaume-Uni une extension flexible de la période prévue à l'article 50 jusqu'au 31 octobre. Cela signifie 6 mois supplémentaires pour le Royaume-Uni. Pendant cette période, la marche à suivre repose entièrement entre les mains du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni poursuivra sa coopération sincère en tant qu'État membre à part entière doté de tous ses droits."
Oui, mais Theresa May s'est aussi engagée à ne pas perturber la marche de l'UE pendant cette période. Et pour la cheffe du gouvernement britannique il est encore possible de sortir le 22 mai et ainsi d'éviter les élections européennes.
La pression sur les "Brexiters" est à son comble :
"Je persiste à croire que nous devons quitter l'UE avec un accord le plus rapidement possible. L'Union a convenu que l'extension pourrait être résiliée lorsque l'accord de retrait aura été ratifié, ce qui est une demande clé de mes confrères dirigeants. Cela signifie que si nous sommes en mesure de passer un accord dans les trois premières semaines de mai, nous n'aurons pas à prendre part aux élections européennes et nous quitterons officiellement l'UE le samedi 1er juin."
...
https://www.courrierinternational.com/article/union-europeenne-brexit-la-date-de-sortie-du-royaume-uni-reportee-au-31-octobre
Outre-Manche, la presse n’a pas manqué de souligner que la date arrêtée était aussi celle d’Halloween – cette fête d’origine anglo-saxonne où les enfants jouent à se faire peur en se déguisant en sorcière, fantôme ou autres monstres. “Un bonbon ou un sort ?” titre, outre-Atlantique, l’agence de presse Associated Press.
L’Allemagne et plus d’une douzaine d’États membres avaient demandé que le délai pour Brexit soit porté à la fin de l’année pour donner le temps au Royaume-Uni d’organiser un deuxième référendum ou de nouvelles élections. La France a plaidé en faveur d’une prolongation beaucoup plus courte pour maintenir la pression sur les parlementaires (britanniques) afin qu’ils ratifient l’accord de retrait actuel.”
Finalement, les dirigeants européens, “sous la pression du président Macron”, ont décidé d’un point d’étape en juin, en vertu duquel l’adhésion du Royaume-Uni pourrait être écourtée si Londres ne participait pas aux élections européennes le mois prochain, explique encore le journal. De quoi “apaiser” le locataire de l’Élysée, juge de son côté The Telegraph. “Il pourra maintenant rentrer en France satisfait d’avoir défendu ce qu’il considère être l’intérêt supérieur de l’Europe. Les diplomates d’autres pays ont cependant été visiblement frustrés par le fait que M. Macron campe sur ses positions et tente de définir la politique de l’UE pour eux”, note le quotidien conservateur.
... Dans l’immédiat, rapporte The Times, “des discussions sur le Brexit doivent avoir lieu à nouveau aujourd’hui [jeudi, à Londres] entre les députés travaillistes et les ministres conservateurs, bien que les deux parties aient minimisé toute attente de progrès significatifs”
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https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/11/brexit-a-londres-un-sursis-lourd-d-incertitudes-pour-theresa-may_5448769_3210.html
... A quoi ce long sursis, presque interminable au regard des soubresauts quasi quotidiens mais absolument vains de la vie politique britannique, va-t-il servir ? Le chaos gouvernemental est tel à Londres, l’autorité de Theresa May si dégradée, que tout est possible. Jamais la première ministre n’était apparue dans une telle position de faiblesse devant des dirigeants européens qui, de fait, ont choisi de lui lancer une nouvelle bouée de sauvetage.
Une sortie sans accord étant désormais écartée pour un certain temps, trois scénarios sont désormais imaginables :
En attendant, sauf accord surprise d’ici au 22 mai, les Britanniques vont devoir se livrer à un curieux exercice : participer aux élections européennes de la fin mai alors qu’ils sont en plein Brexit.
La première ministre, en invitant soudain, le 2 avril, le chef de l’opposition à négocier – ce qu’elle refusait obstinément depuis 2016 –, s’est trouvé in extremis un motif pour solliciter de l’UE un report de la date butoir qui, déjà reportée une fois, avait été fixée au 12 avril. En réalité, personne – et surtout pas les 27 chefs d’Etat et de gouvernement réunis mercredi soir à Bruxelles – ne croit sérieusement que ces pourparlers vont aboutir. Le Labour souhaite un compromis sur un maintien dans l’union douanière, perspective qui enrage les conservateurs, partisans d’une rupture nette avec l’UE, et menacerait les tories d’implosion si elle se précisait.
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https://www.europe1.fr/international/brexit-un-report-cinq-questions-3890075
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/11/brexit-en-affichant-pour-la-premiere-fois-leur-desaccord-les-vingt-sept-ont-plutot-fait-le-jeu-de-londres_5448958_3210.html
Un tchat avec les internautes
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http://www.lefigaro.fr/flash-eco/strauss-kahn-favorable-a-un-brexit-rapide-si-les-britanniques-ne-votent-pas-l-accord-20190412
«Danger mortel» pour l'UE
«Bien sûr, le 'hard Brexit' sera coûteux pour l'Union, et il le sera beaucoup plus encore pour les Britanniques.
Mais ce coût n'est rien comparé à celui des tergiversations que nous voyons se dessiner», prévient-il: «les attitudes tièdes et hésitantes, comme les reports successifs, mettent en péril ce que nous avons bâti».
Il fustige aussi les promoteurs les plus virulents du Brexit, «plus europhobes que Brexiters», qui «cherchent à nuire à l'Union plus qu'à servir leur pays», y voyant un «danger mortel» pour l'UE.
Plus généralement, il juge que «sans (les Britanniques), l'Union serait aujourd'hui beaucoup plus loin, beaucoup plus forte, beaucoup plus unie», car ces «héritiers d'un immense empire et vainqueurs incontestés de deux guerres mondiales (...), n'ont jamais dépassé leur nationalisme et la géopolitique qui en découle», et leur action n'a souvent «visé qu'au ralentissement de la construction européenne, conformément à ce qu'ils jugeaient être leur intérêt».
Finalement, «s'ils votent le projet de traité, ils sortiront de façon ordonnée car le travail de la Commission a été exemplaire; s'ils revotent et ne veulent plus partir, ils resteront avec nous;
mais si aucune de ces deux possibilités ne se réalise, alors je suis un Brexiter attristé: il faut que le Brexit ait lieu vite quel qu'en soit le coût et que l'Union poursuive son chemin».
Une nuit d'âpres et longues discussions à Bruxelles a finalement débouché sur un compromis et un nouveau délai pour le Brexit. Écartant provisoirement le spectre d'une séparation brutale, les 27 et la Première ministre britannique Theresa May se sont mis d'accord sur un délai pouvant aller jusqu'au 31 octobre, juste avant l'entrée en fonction de la nouvelle commission européenne. Londres demandait jusqu'au 30 juin, Donald Tusk avait proposé un an, ce sera finalement 6 mois de plus.
"Le Conseil européen a décidé d'accorder au Royaume-Uni une extension flexible de la période prévue à l'article 50 jusqu'au 31 octobre. Cela signifie 6 mois supplémentaires pour le Royaume-Uni. Pendant cette période, la marche à suivre repose entièrement entre les mains du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni poursuivra sa coopération sincère en tant qu'État membre à part entière doté de tous ses droits."
Oui, mais Theresa May s'est aussi engagée à ne pas perturber la marche de l'UE pendant cette période. Et pour la cheffe du gouvernement britannique il est encore possible de sortir le 22 mai et ainsi d'éviter les élections européennes.
La pression sur les "Brexiters" est à son comble :
"Je persiste à croire que nous devons quitter l'UE avec un accord le plus rapidement possible. L'Union a convenu que l'extension pourrait être résiliée lorsque l'accord de retrait aura été ratifié, ce qui est une demande clé de mes confrères dirigeants. Cela signifie que si nous sommes en mesure de passer un accord dans les trois premières semaines de mai, nous n'aurons pas à prendre part aux élections européennes et nous quitterons officiellement l'UE le samedi 1er juin."
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https://www.courrierinternational.com/article/union-europeenne-brexit-la-date-de-sortie-du-royaume-uni-reportee-au-31-octobre
Outre-Manche, la presse n’a pas manqué de souligner que la date arrêtée était aussi celle d’Halloween – cette fête d’origine anglo-saxonne où les enfants jouent à se faire peur en se déguisant en sorcière, fantôme ou autres monstres. “Un bonbon ou un sort ?” titre, outre-Atlantique, l’agence de presse Associated Press.
L’Allemagne et plus d’une douzaine d’États membres avaient demandé que le délai pour Brexit soit porté à la fin de l’année pour donner le temps au Royaume-Uni d’organiser un deuxième référendum ou de nouvelles élections. La France a plaidé en faveur d’une prolongation beaucoup plus courte pour maintenir la pression sur les parlementaires (britanniques) afin qu’ils ratifient l’accord de retrait actuel.”
Finalement, les dirigeants européens, “sous la pression du président Macron”, ont décidé d’un point d’étape en juin, en vertu duquel l’adhésion du Royaume-Uni pourrait être écourtée si Londres ne participait pas aux élections européennes le mois prochain, explique encore le journal. De quoi “apaiser” le locataire de l’Élysée, juge de son côté The Telegraph. “Il pourra maintenant rentrer en France satisfait d’avoir défendu ce qu’il considère être l’intérêt supérieur de l’Europe. Les diplomates d’autres pays ont cependant été visiblement frustrés par le fait que M. Macron campe sur ses positions et tente de définir la politique de l’UE pour eux”, note le quotidien conservateur.
“May pourrait s’accrocher au pouvoir pendant six mois”
Pour Theresa May, qui réclamait un report au 30 juin, l’offre du bloc européen constitue en revanche un nouveau camouflet, estiment plusieurs médias britanniques. “LE CAUCHEMAR DE MAY – Le Brexit encore une fois retardé jusqu’à Halloween, une humiliation pour May –, allons-nous JAMAIS partir ?” s’agace le tabloïd The Sun. “Une humiliante prolongation au 31 octobre a été approuvée lors du sommet”, écrit plus sobrement The Times.... Dans l’immédiat, rapporte The Times, “des discussions sur le Brexit doivent avoir lieu à nouveau aujourd’hui [jeudi, à Londres] entre les députés travaillistes et les ministres conservateurs, bien que les deux parties aient minimisé toute attente de progrès significatifs”
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https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/11/brexit-a-londres-un-sursis-lourd-d-incertitudes-pour-theresa-may_5448769_3210.html
... A quoi ce long sursis, presque interminable au regard des soubresauts quasi quotidiens mais absolument vains de la vie politique britannique, va-t-il servir ? Le chaos gouvernemental est tel à Londres, l’autorité de Theresa May si dégradée, que tout est possible. Jamais la première ministre n’était apparue dans une telle position de faiblesse devant des dirigeants européens qui, de fait, ont choisi de lui lancer une nouvelle bouée de sauvetage.
Une sortie sans accord étant désormais écartée pour un certain temps, trois scénarios sont désormais imaginables :
- la ratification au forcing d’un accord de divorce avec l’Union européenne ;
- la chute de Mme May et son remplacement par un partisan d’un Brexit plus musclé, Boris Johnson par exemple ;
- enfin, un ensablement progressif du projet de séparation, avec ou sans Mme May, conduisant à des élections législatives et/ou à un second référendum.
En attendant, sauf accord surprise d’ici au 22 mai, les Britanniques vont devoir se livrer à un curieux exercice : participer aux élections européennes de la fin mai alors qu’ils sont en plein Brexit.
La première ministre, en invitant soudain, le 2 avril, le chef de l’opposition à négocier – ce qu’elle refusait obstinément depuis 2016 –, s’est trouvé in extremis un motif pour solliciter de l’UE un report de la date butoir qui, déjà reportée une fois, avait été fixée au 12 avril. En réalité, personne – et surtout pas les 27 chefs d’Etat et de gouvernement réunis mercredi soir à Bruxelles – ne croit sérieusement que ces pourparlers vont aboutir. Le Labour souhaite un compromis sur un maintien dans l’union douanière, perspective qui enrage les conservateurs, partisans d’une rupture nette avec l’UE, et menacerait les tories d’implosion si elle se précisait.
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https://www.europe1.fr/international/brexit-un-report-cinq-questions-3890075
Pourquoi le 31 octobre ?
La date du 31 octobre est-elle figée ?
L’hypothèse d’un "no deal" est-elle écartée ?
Les Britanniques devront-ils voter pour les élections européennes ?
Le Brexit pourrait-il être annulé ?
------------------------https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/11/brexit-en-affichant-pour-la-premiere-fois-leur-desaccord-les-vingt-sept-ont-plutot-fait-le-jeu-de-londres_5448958_3210.html
Un tchat avec les internautes
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http://www.lefigaro.fr/flash-eco/strauss-kahn-favorable-a-un-brexit-rapide-si-les-britanniques-ne-votent-pas-l-accord-20190412
«Danger mortel» pour l'UE
«Bien sûr, le 'hard Brexit' sera coûteux pour l'Union, et il le sera beaucoup plus encore pour les Britanniques.
Mais ce coût n'est rien comparé à celui des tergiversations que nous voyons se dessiner», prévient-il: «les attitudes tièdes et hésitantes, comme les reports successifs, mettent en péril ce que nous avons bâti».
Il fustige aussi les promoteurs les plus virulents du Brexit, «plus europhobes que Brexiters», qui «cherchent à nuire à l'Union plus qu'à servir leur pays», y voyant un «danger mortel» pour l'UE.
Plus généralement, il juge que «sans (les Britanniques), l'Union serait aujourd'hui beaucoup plus loin, beaucoup plus forte, beaucoup plus unie», car ces «héritiers d'un immense empire et vainqueurs incontestés de deux guerres mondiales (...), n'ont jamais dépassé leur nationalisme et la géopolitique qui en découle», et leur action n'a souvent «visé qu'au ralentissement de la construction européenne, conformément à ce qu'ils jugeaient être leur intérêt».
Finalement, «s'ils votent le projet de traité, ils sortiront de façon ordonnée car le travail de la Commission a été exemplaire; s'ils revotent et ne veulent plus partir, ils resteront avec nous;
mais si aucune de ces deux possibilités ne se réalise, alors je suis un Brexiter attristé: il faut que le Brexit ait lieu vite quel qu'en soit le coût et que l'Union poursuive son chemin».
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