par Invité Ven 5 Juin 2009 - 22:02
Un état des moyens mis en œuvre pour les recherches.
Sur Mer et Marine :
La France et le Brésil mobilisent toujours d'importants moyens pour la trace de l'A330 qui a disparu lundi en plein océan Atlantique. Pour l'heure, aucun débris appartenant à l'appareil, qui assurait une liaison entre Rio et Paris, n'a été récupéré. Un élément, récupéré hier par une frégate brésilienne et présenté
initialement comme faisant probablement partie de la soute à bagages de l'Airbus, n'a finalement rien à voir avec l'avion, ont indiqué ce vendredi les autorités brésiliennes. Depuis la disparition du vol AF 447 (216 passagers et 12 membres d'équipage), de nombreux aéronefs et navires sillonnent la zone
présumée du crash, un secteur particulièrement vaste, couvrant des dizaines de milliers de kilomètres carrés.
Dès lundi après-midi, un avion de patrouille maritime Atlantique 2, basé à Dakar, a remonté la route prise par l'A330 vers sa dernière position connue.
Un second ATL2 et un avion de surveillance maritime Falcon 50M sont venus rapidement épauler le premier avion, effectuant leurs premiers vols mardi.
Les ATL2 opèrent depuis Dakar et le Falcon 50M depuis la base brésilienne de Natal.
En plus de ces moyens aériens, la frégate de surveillance Ventôse, basée dans les Antilles, a reçu l'ordre de rejoindre la zone, qu'elle devrait atteindre dimanche. Le Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral, déployé dans le golfe de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe, a
été mis en alerte.
Selon l'Etat-major des Armées, avec lequel nous avons fait le point ce vendredi, le BPC, en escale à Malabo (Guinée Equatoriale), va rejoindre Abidjan pour embarquer des hélicoptères. Il attendra ensuite à Dakar et interviendra, si nécessaire, en fonction du résultat des recherches.
Le transport de chalands de débarquement Foudre, un temps pressenti, ne participera finalement pas aux opérations. On notera que le dispositif français compte depuis mercredi un avion Awacs, de l'armée de l'air.
Cet appareil est chargé de détecter des échos radars, vers lesquels il dépêche les avions de
patrouille maritime pour identification.
Appartenant à l'Ifremer et à la Marine nationale, le bâtiment océanographique Pourquoi Pas ?,
qui effectuait une mission scientifique, est aussi mobilisé. Il est chargé, grâce à ses hydrophones et sous-marins embarqués, de localiser et récupérer les boites noires de l'Airbus.
Les Brésiliens sont également à pied d'oeuvre avec de nombreux navires et aéronefs. Un P-3 C
Orion, un Embraer et deux C-130 quadrillent la zone, ainsi que des appareils à moins long rayon d'action (Casa, hélicoptères). Trois bâtiments militaires participent aussi aux recherches. Comme c'est l'usage pour les opérations de secours aux naufragés, les moyens engagés sont répartis par zone, chacun
reconnaissant un secteur déterminé.
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=110432&u=49450