http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/04/03/a-montreal-l-augmentation-des-dirigeants-de-bombardier-fait-scandale_5104794_3234.html
Quand la raison l'emporte
Bonne journée
Philidor a écrit:C'est une question classique, qui à mon avis est beaucoup plus économique que morale : dans une entreprise en difficulté, les rémunérations doivent-elles être fixées par référence au marché (= ce que payent les concurrents plus performants) ou par référence à ce qui paraîtrait adapté à la seule situation de l'entreprise (= (beaucoup) moins que le marché) ?
La réponse est alors évidente : la seule chance de redressement est d'attirer/conserver les talents. En bloquant/baissant les rémunérations on encourage au contraire un exode de tous ceux qui ont un potentiel reconnu par le marché. On aggrave ainsi les problèmes et la spirale négative emporte l'entreprise. C'est sans doute pourquoi BBD maintient les beaux contrats dont jouissent ses cadres dirigeants.
Est-il immoral de bien payer celui qui fait le ménage et licencie en masse ? Certes, mais dans le cas contraire le ferait-il ou se faciliterait-il la vie en regardant couler l'entreprise ? D'autre part, depuis quand la vie des affaires se fonde-t-elle sur autre chose que l'intérêt personnel ?
Les subventions y changent-elles quelque chose ? Non, c'est bien pourquoi leur octroi à une entreprise commerciale est toujours discutable.
A titre de comparaison, vous êtes-vous demandé pourquoi notre déficit public semble une plaie inguérissable ? la réponse est simple : dans le système actuel, les dirigeants ont intérêt à promettre de rétablir l'équilibre, mais pas à le faire (ils se feraient haïr et rapidement éliminer). Ils se contentent donc de ralentir la croissance du déficit et des dettes. Ils savent qu'il y aura un moment de vérité, mais ce sera le problème de leurs successeurs, pas le leur. Après moi le déluge, disait Louis XV ... Le temps des entreprises est plus court !
Poncho (Admin) a écrit:
A priori aussi le certificat de type mentionne max 145 PAx pour le moment
The proposed “CS100 Lite” model was meant to cater to United’s wish for a shorter plane, Ross Mitchell, vice president of commercial operations at the Canadian planemaker, said in a statement Thursday
Poncho (Admin) a écrit:Bonjour,
https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-05-18/bombardier-says-it-offered-c-series-lite-jet-in-united-talks
The proposed “CS100 Lite” model was meant to cater to United’s wish for a shorter plane, Ross Mitchell, vice president of commercial operations at the Canadian planemaker, said in a statement Thursday
Et pour finir United a choisi des 737-700 pas cher alors qu'il cherchait des E190 like ;D
Poncho (Admin) a écrit:Bonjour,
https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-05-18/bombardier-says-it-offered-c-series-lite-jet-in-united-talks
The proposed “CS100 Lite” model was meant to cater to United’s wish for a shorter plane, Ross Mitchell, vice president of commercial operations at the Canadian planemaker, said in a statement Thursday
Et pour finir United a choisi des 737-700 pas cher alors qu'il cherchait des E190 like ;D
A reporter covering the testimony write this meant BBD was willing to shorten the CS100, which is already a shrink of the CS300. This was incorrect; BBD was prepared to price the airplane as a two-class 100-seater, with a plan for United to pay extra should the additional 10 seats be needed.
Parenthetically, the Delta testimony revealed that its transaction with BBD priced the CS100 as a 1,000-mile airplane. Should Delta begin using the aircraft on longer routes, additional monies will be paid to Bombardier.
Martin Gauss, CEO, @airBaltic tells CAPA one of its @BBD_Aircraft #CSeries delivered 16hr 57mn daily block time earlier this month. #IATAAGM
— Centre for Aviation (@CAPA_Aviation) 5 juin 2017
Both carriers report that the fuel burn for the aircraft is lower than anticipated. With consistent results across a larger fleet, Bombardier is now in the process of analyzing data to determine whether it should change its specifications.