par eolien Jeu 17 Sep 2015 - 9:17
Pour préciser :
Lorsque le copilote de l'Airbus A 340 a hérité des commandes quelles actions de pilotage a-t-il eu à exercer ?
Aucune !
Son altimètre était bien au niveau de vol. Aucune raison de cabrer ou de piquer.
Les ailes étaient horizontales, aucune raison d'incliner d'un côté ou de l'autre.
Cette situation ouvre la porte au "ne rien faire" d'Airbus ....
Une analyse de panne simple, les vitesses erratiques sue les systèmes CDB et Secours, les vitesses normales sur le système copilote, un transfert des commandes du CDB vers le copilote, et le traitement de la procédure affichée à l'ECAM, NAV ADR DiSAGREE qui conduit à la check-List URA ("IAS Douteuses")
Check liste a lire "pour la forme" puisque les instruments du copilote fonctionnaient parfaitement et qu'il pouvait assurer le pilotage de l'avion sans problème.
Ensuite c'était de la gestion du vol, descendre et dérouter.
C'est la situation rencontrée par les dizaines de cas de givrage de sonde Pitot que l'on oppose à l'AF 447.
L'AF 447 est un cas exceptionnel, unique.
Cet événement, A 340,, bien loin du cataclysme instrumental de l'AF 447, reste une événement potentiellement dangereux (risque de givrage de la sonde copilote), complexe à analyser dans les toutes premières secondes par les séquences givrage / normal / givrage / normal / givrage ...
De la situation d'Urgence à la situation de Détresse, il n'y avait que quelques cristaux de glace en plus ...
Dernière édition par eolien le Jeu 17 Sep 2015 - 10:03, édité 1 fois