Beochien a écrit:Les flares, ce n'est visiblement pas ce qui manque ...
Pour le reste, je n'ai pas vu de détails ... c'est certainement un peu confidentiel !
Pour la CR, c'est du côté des réducteurs (Et inverseurs) le souci , disons l'usure et le package (Carters) s'il fallait grimper d'un module pour tailler les dents, valait mieux prévoir à temps !
Pour les paras, ou le ravitaillement des hélicos, c'est la voilure trop puissamment soufflée, et la vitesse à descendre, qui complique, ça, on aurait dû y penser avant ...
Nous pouvons discuter a l'infini des problèmes de l'A400M.
L'A400M est là tel quel, et il faut à partir de ce résultat constaté "faire avec".
Pour que l'A400M puisse être utilisé normalement dans son rôle de transport stratégique, ce qu'il faut résoudre en priorité
est l'immaturité du réducteur.
Ensuite et a cause de la fin de vie des Transall et du faible nombre des Hercules disponibles, l'aptitude largage de parachutistes
par les portes extérieures doit être solutionné.
En troisième position arrive la question du ravitaillement en vol des hélicoptères.
Depuis le début du programme j'avais été surpris par l'affirmation d'une vitesse de croisière de mach 0,72 pour un avion à hélices
en même temps que l'aptitude a ravitailler en vol des hélicoptères.
Je suis surpris que l'aspect contradictoire de ces aptitudes n'aie pas interpelé plus de monde.
Le seul ravitailleur en vol d'hélicoptères existant aujourd'hui est le C130J et cette aptitude n'est pas arrivée du jour au lendemain.
Ce ravitaillement est possible tout en se révélant difficile, tout arrive avec de l'entrainement et une adaptation progressive du ravitailleur
et du ravitaillé.
J'ai déjà exprimé ici ma conviction que l'arrivée du A400M ne satisferait pas tout les besoins en même temps.
La nécessité d'une taille intermédiaire entre le Casa CN235 et l'A400M est évidente et le seul avion éprouvé et toujours construit
dans cette catégorie est le C130J.
La question du ravitaillement en vol des hélicoptères est aussi une façon de masquer cette réalité tout en se "dédoinant" de l'illusion
générale qu'un seul produit solutionnerait tout les besoins....(même genre d'impasse que le F35).
Je fais le pari qu'a terme la France commandera au moins 10 C130J si ce n'est plus.
Une autre catégorie d'avion commence a apparaitre comme indispensable : n'êtes vous pas étonnés que des patrouilleurs maritimes "Atlantiques"
se révèlent incontournables au dessus du sol ?
La commande française de quatre C130J concerne deux ravitailleurs et deux avions armés de missiles...
C'est cette version armée de missiles qui m'interpelle en même temps qu'un "élément de langage" qui revient de plus en plus fréquemment : "la guerre documenté".
Je suppose que "la guerre documenté" veut dire que l'on connait avec précision l'identité de ceux que l'on "neutralise".
Je suppose donc que la version "missiles" sera surtout une version truffée de capteurs et de pupitres avec des opérateurs et des moyens de transmissions en temps
réel puissants.
Je suppose que le besoin de cette version pourrait pour la France représenter au moins six exemplaires, auxquels il faudrait ajouter un total minimal de quatre ravitailleurs
et au moins huit avions pour les opérations type "posé d'assaut" et largage "discret" de parachutistes et matériels.
La répartition sur ces besoins exprimés entre C130J et A400M dépendra de l'évolution des capacités de l'A400M sans oublier la nécessité de bien proportionner les outils
à la tache a accomplir.
Je ne doute pas que dans un futur plus ou moins proche la capacité de l'A400M a ravitailler des hélicoptères sera solutionné sous réserve que l'on prenne enfin cette question
au sérieux avec la volonté et les moyens qui conviennent.
Donc dans l'ordre des priorités :
- réducteurs.
- largage de parachutistes....
- ravitaillement en vol des hélicoptères.
- les autres questions a résoudre du genre vol basse altitude sans visibilité tout en évitant les obstacles et en contournant les défenses adverses...
- les capteurs de contre mesures et d'auto-protection.......
Ces dernières capacités ne concernent pas directement l'avion mais les capacités des industriels a résoudre les problèmes. Bien entendu avec le sujet
qui fache : dans quel budget ?