par Liscariote Jeu 1 Mar 2018 - 16:28
Penser plastiques
Le plus souvent, pour faire du composite, on pense comme pour le métal. Chez les constructeurs d’avion et leurs principaux partenaires historiques
C’est une vraie thématique scientifique, comme la réduction des coûts
Aujourd’hui, faire moins cher est au moins aussi important et difficile que de faire mieux
On peut vraiment trouver des économies sur les rebus. En prototypage , il y en a et c’est normal. Pour les séries, on en trouve encore beaucoup aussi et c’est là qu’on peut réduire les coûts.
Aussi parceque les intolérances aux défauts sont très poussées dans l’aérien
Les cycles de développements comme de production sont encore longs par rapport aux pièces métalliques. La certification d’une pièce en cfrp prend plus de temps ( démonstrations en injection, usinage, formage, CEM- Blindage électromagnétique - et traitement de surfaces des plastiques)
Les coûts de possession sont également plus élevés
Ça passe par l’optimisation des procédés, par les nouveaux outils de simulation qui n’existaient pas, par ex. lors des études préliminaires du Boeing 787 : en fin de processus, ils n’avaient pas la pièce prévue, calculée initialement ( center wing box, à refaire )
Parceque partout, on pensait « ferraille » comme depuis toujours
On voit tous azimuts le terme de fabrication additive, à juste titre
Pas un produit complet, final mais un add on
Ca ne marche pas comme ça en plasturgie
Les méthodes de dimensionnements, les calculs linéaires avec des abattements successifs sur les valeurs de résistance sont presque partout la règle : il faut vraiment faire autrement dans les bureaux d’études aéronautiques, les méthodes de dimensionnements plus complexes sont capables de prévoir le comportement des structures dès le début de l’endommagement jusqu’à la rupture finale : essais de suivis acoustiques et mesures thermographiques
Pour l’assemblage multi matériaux, c’est bien le cœur du PB, on voudrait ne plus faire de trous pour éviter de rompre les fibres. Remplacer les assemblages boulonnés ou rivetés par du collage structural : pas encore de solutions complètement fiables
Structures hybrides : la solution, probable, est la co fabrication des structures avec, en tête, la résistance des plastoc à la chaleur qui permet d’en augmenter l’usage. On voudrait des ensembles tièdes pas chers et des matériaux très chauds et très légers ( aubes CMC ou, par ex. résines géopolymères qui supportent les hautes °