Effectivement on retrouve dans cet accident du B737 MAX le même scénario où la défaillance incompréhensible d'un système ne permet pas aux pilotes d'identifier la panne racine et d'y trouver une parade.
Le constructeur Boeing tentera de démontrer qu'une procédure, coupure de l'Auto Trim, aurait permis de récupérer la situation comme Airbus avance la procédure IAS Douteuses pour traiter la panne des sondes Pitot.
Les deux cas se rejoignent sur un point, l'impossibilité pour les pilotes d'identifier les raisons de la (des) panne, et par cela d'y appliquer la procédure adaptée.
Encore que sur B737 MAX les pilotes de différentes compagnies affirment que la procédure n'était pas dans la documentation disponible.
Ce qui m'a poussé à intervenir c'est bien cette allusion directe du sieur mandale à l'"erreur des pilotes".
J'avais participé à un stage sur la sécurité des vols au cours duquel l'intervenant nous avait concocté un pot-pourri (nom bien de circonstances), des Voice-recorders de plusieurs accidents.
Dans le lot il y avait un DC9 yougoslave qui avait laissé une aile dans une montagne de Corse et était parti en tonneau; un avion russe, et quelques autres.
Ce n'étaient que cris incompréhensibles, peut-être injonctions techniques, dans différentes langues : affreux.
J'ai demandé l'arrêt, et tout le monde était d'accord.
Je ne vois pas l'utilité de l'exploitation de ces enregistrements où la situation irrécupérable de l'avion ne permet plus aux pilotes d'avoir des commentaires utiles. Sauf exceptions et sous conditions d'une absolue confidentialité.
Car mis dans les mains de certains, , un mot modifié, un commentaire inventé et c'est la déchéance posthume de ces pauvres gars.