Synthèse :
Les points clés ?
* les événements lors du vol précédant et la décision étonnante du Captain de poursuivre le vol jusqu’a la destination.
* l’activation du Stick Shaker dès le décollage suite à une information erronée (20°) d’AoA.
* les demandes troublantes de vitesse et d’altitude des pilotes au contrôleur radariste.? ?...
* l’excès de clearances du contrôleur dans un cas de vol en urgence déclarée :PAN PAN (pollution, détournement d’attention, consommation de ressources)
* l’impossibilité par les pilotes de stopper le déroulement de Trim par le Trim Switch et action contraire sur la commande de profondeur (?)
* la relative maîtrise par les pilotes de la trajectoire pourtant grandement perturbée par les activités successives du MCAS.
* la fin brutale de cette maîtrise, peut-être par rupture du lien entre les colonnes et l’impuissance à relever le nez de l’avion avec une seule gouverne de profondeur (elevator) ??
* Si c’est confirmé, le manque d’information du constructeur, Boeing, vers les compagnies concernant le MCAS.
* l’ignorance des pilotes sur la présence du MCAS, sur les risques liés à ses dysfonctionnements, et sur les procédures de secours associées.
* le traitement en amont des évènements par la compagnie, limités au remplacement des palettes d’incidence.
* la responsabilité du constructeur dans la conception et la certification du MCAS
* il apparaît que suite aux particularités du B737 MAX le MCAS soit indispensable pour sécuriser certaines situations de vol (panne autoTrim, FCC, MachTrim, centrage, panne moteur ?)
* si présence indispensable du MCAS, les B737 MAX continuent d’être exploités avec le risque de déclenchements intempestifs du Stick Shaker, puis une fois les volets rentrés de piqués, certes on le sait depuis maîtrisables mais situation peu raisonnable pour les passagers.
* l’urgence pour Boeing de trouver l’origine du défaut et d’y apporter une solution définitive.
* en regard d’une transparence bienvenue, un bon exemple de traitement d’un accident, tant par les autorités, indonésiennes et US, mais aussi, il faut le souligner, du constructeur Boeing.
* aucune accusation de “
réactions inappropriées “,
, des pilotes, ni des autorités, ni du constructeur, ni du ministre des transports US .... (Ça change de l’AF 447 .)