par Beochien Mar 17 Mai 2011 - 12:05
Bonjour !
C'est pas vrai, mais c'est pas faux non plus ... bien, et chez Airbus, dire que il n'y à rien à dire équivaut à dire que (presque) tout va bien .... à priori ça ne vient pas de chez nous !
C'est clair, non !!
Mais empêcher Airbus de danser sur la table, ça va être difficile !
Allez, La défense s'organise contre les fuites intempestives !
------------ LCI fait une bonne mise au point ! L'article ! --------------
Plus un démenti d'EADS qui dément avoir transmis des recommendations de sécurité (Evidemment il n'y avait pas de points de sécurité) alors que le BEA les commente !
------------- Reuters transmet un démenti EADS-Airbus ----------------
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRWEA174520110517
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LCI :
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/crash-du-vol-rio-paris-ce-que-disent-les-boites-noires-6477902.html
Lundi, les enquêteurs français ont franchi une étape majeure pour lever le mystère sur la catastrophe du vol AF447 d'Air France, qui s'était abîmé en mer entre Rio et Paris, en annonçant avoir réussi à récolter toutes les données renfermées par les boîtes noires,
repêchées début mai. Jusqu'ici, les enquêteurs ont déterminé que le
dysfonctionnement (givrage à haute altitude) des sondes de vitesse de
l'appareil, dites sondes Pitot, du fabricant Thales, était une des
défaillances établies de la catastrophe. Mais ils estiment que leur
dysfonctionnement ne peut expliquer à lui seul l'accident.
Une certitude en tout cas, ou du moins une quasi-certitude : "toute la lumière va pouvoir être faite sur cet accident", affirme le Bureau d'enquêtes et d'analyses (ou BEA),
chargé de l'enquête technique sur les causes de cet accident. Les
enquêteurs en sont sûrs : étant désormais en possession de la totalité
des données des boîtes noires, ils finiront par reconstituer le scénario du crash. Et en comprendront ainsi les causes.
"Des informations non validées"
Pour autant, les premières analyses permettent-elles d'écarter déjà des responsabilités ? Le Figaro l'affirme. Il avance dans son édition de mardi que les premiers éléments provenant des boîtes noires de l'appareil "orientent les enquêteurs vers une erreur de l'équipage d'Air France". Une conclusion qui fait bondir au sein du BEA,
qui tente justement de "faire parler" ces enregistrements si
difficilement obtenus, et qui insiste sur le fait que l'analyse des
données sera un travail de longue haleine. "Sacrifier au
sensationnalisme en publiant des informations non validées alors que
l'exploitation des données des enregistreurs de vol ne fait que
commencer est une atteinte au respect des passagers et des membres
d'équipage décédés", déclare le BEA dans un communiqué. Et pour couper court aux fuites, les enquêteurs ajoutent : "Toute information sur l'enquête provenant d'une autre source est nulle et non avenue si elle n'a pas été validée par le BEA.
Les enquêteurs vont maintenant devoir analyser et valider de multiples
informations. Il s'agit d'un travail long et minutieux et le BEA a déjà annoncé qu'il ne publiera pas de rapport intérimaire avant l'été". Le BEA conclut en insistant sur le fait "qu'à ce stade de l'enquête aucune conclusion ne peut être tirée".
Un élément qui semblerait jouer en faveur d'Airbus est le fait que l'avionneur, après "les analyses préliminaires" de l'une des deux boîtes noires du vol AF447, a estimé ne pas avoir "de recommandation immédiate"
à faire aux compagnies équipées de modèles d'avions similaires à celui
qui s'est écrasé dans l'Atlantique - l'A330. Ces "analyses
préliminaires" concernaient le "Flight Data Recorder", à savoir
l'enregistrement de tous les paramètres de vol (vitesse, altitude,
trajectoire, etc). L'autre boîte noire appelée CVR (Cockpit Voice
Recorder) contenant, elle, les conversations des pilotes, les sons et
annonces dans la cabine de pilotage. Cette note "a été approuvée par le BEA", précise le groupe aéronautique.
Mais cette note "ne montre rien, on ne sait pas" ce qu'il est arrivé, tempère toutefois une porte-parole du BEA. En l'occurrence, la fameuse note d'Airbus répond à une question, et une seule : "est-ce que les opérateurs doivent prendre des mesures d'urgence ? La réponse est non",
ajoute la porte-parole. Tout ce que l'on peut donc dire pour l'instant,
c'est que les analyses des enregistrements n'ont pas mis en lumière une
responsabilité d'Airbus. Mais elles n'ont pas pour autant
définitivement écarté une possible responsabilité.
JPRS