Rien à voir. Absolument rien à voir.
Déjà, ailleurs, les mêmes avaient avancé les mêmes arguments pour obtenir l'objet de leur présence : la fermeture du forum.
On y va tout droit.
Le maintien d'une altitude a toujours été un impératif.
Je rappelle qu'il est de 100 ft pour un pilote de ligne, de 150 ft pour un pilote privé.
Dès qu'un pilote constate un écart d'altitude, il doit le corriger.
Si tel n'était pas le cas tout le monde comprendra que le ciel serait la foire d'empoigne !
BEA : Rapport Final page 39
« tout écart doit entraîner une action rapide des pilotes, si nécessaire avant même d’analyser les raisons d’un mauvais fonctionnement de l’automatisme » ;
C'est pour ces raisons que ni le BEA, ni les experts judiciaires ni les experts de la contre-expertise n'ont parlé ni de T-CAS, ni de RVSM, mais ont approuvé la manoeuvre du pilote aux commandes..
Pour terminer ce post et avant de partir à l'Aéro-Club respirer un air frais :
Rapport Expertise judiciaire page 189 :
Le pilote réagit à l'alarme sonore Gavalry Charge en reprenant manuellement les commandes et ses premières actions sont cohérentes avec la recherche de la maitrise de la trajectoire par réaction réflexe de pilotage en fonction des informations disponibles (Manche à gauche pour corriger l'inclinaison à droite et à cabrer pour corriger l'écart d'altitude inférieure et revenir à l'altitude sélectée)
Ceci est conforme à l'indication de la barre de tendance du directeur de vol (Flight Director FD) dont l'ordre de guidage est à cabrer pendant 1,5 sec.
Il faut rappeler que l'indication d'altitude inférieure à l'altitude sélectée est la conséquence de la perte de correction de l'altitude en fonction du Mach.