par Comète Dim 30 Nov 2014 - 4:41
Mais c'est justement là le problème ! Beaucoup de gens critiquent cet équipage, en disant qu'ils étaient nul, qu'ils ne savaient pas piloter etc etc....Sauf qu'on oubli une chose justement : contrairement à des pilotes de chasses qui peuvent s'éjecter, eux ne pouvaient pas le faire. Et je pense que dans cette situation, on pense certes aux passagers, mais aussi à soi....
Alors après qu'il n'ai rien compris, c'est ce qu'on essaye d'expliquer ici justement, sauf que là aussi la plupart des gens ne se mettent pas dans la peau et la tête de ces hommes ce soir là. Malheureusement, si il y a des enregistreurs de paramètres de l'appareil, on n'a pas encore inventé des pilotes avec port USB intégré relié à une boite noire pour voir ce qu'ils pensaient, comment ils ont réfléchis, ce qu'ils ont ressenti....
Pourquoi ils n'ont rien compris ? ça a été expliqué plusieurs fois...même si ça ne restera que des suppositions. Dites vous bien ( c'est que mon avis , certes...) que si un pilote se trompe ou ne comprend pas quelque chose à un instant donné, ça peut arriver. Que ça arrive à 2 c'est déjà plus rare. Mais que 3 ne comprennent rien.....Ca prpouve bien que l'environnement n'était pas fait pour les aider. Quand vous avez le stall warning qui se declenche a tort, puis à raison...et qui se coupe à tort pour se re-engager à raison sans prévenir que la coupure était à tort...à chaque arret ou déclenchement ça appelle une reaction différente puisque interpretation differente. D'ailleurs le PNF à gauche quand il prend les commandes, a surement vu que tout était incohérent et que lorsque le commandant crie " ton horizon de secours !! " il pense que finalement peut-être sont ils justes alors qu'il les croyait à l'ouest..Que fait-il ? Il pousse le stick pour faire piquer l'avion. Et vous noterez que si à ce moment là, l'alarme qui était arrêté ( à tort ) ne s'était pas remise à sonner ( ou plutôt si elle ne s'était jamais arrêté de sonner en fait ) le pilote aurait poursuivi...et après ? avion sauvé...et on ne serai pas la pour en parler...
Comme l'a dit Eolien, l'A330-200 a la particularité d'annoncer de temps en temps une altitude faussée d'environ 300/500 pieds. Or si il y a cette différence qui aparait, comment savoir si c'est vrai ou faux ? Sur d'autre forums ou j'ai posté ça, des sois disant pilotes t'expliquent qu'il faut savoir interprété...Donc on tire à pile ou face quand on a un doute ? Pile je laisse, face je cabre et je met les gaz ? Ou mieux je ne fais rien....(cf voir plus haut ).
Puis on ne parle jamais de l'effet de surprise. Pour beaucoup de gens, quand c'est arrivé ça leur semble être comme si ils étaient dans un simu en sachant qu'on va les mettre dans la mouise pour les entrainer...sauf que là c'était réel. Et encore, si ça n'était qu'une panne ou une alarme...A deux, il fallait suivre les 5/6 alarmes, certaines fausses, des indications incohérente, fausse , vrai ( comment savoir ce qui est vrai et faux ? ) , suivre les 35 ou 40 messages sur l'ECAM...tenir en main le roulis avec un avion qui s'appui un coup à gauche un coup à droite.... raison aussi pour laquelle le PF est resté avec un cabré certes léger depuis le début puisque c'etait la procédure, mais qu'il a inconsciement gardé en essayant de maintenir les ailes à plat.
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Rajoutez l'effet de surprise, la désorientation spatiale ( dehors c'etait le noir complet ), le temps passé à appeler le commandant, l'alerte comme vous l'avez dit plus haut qui arrive "tard" dans les évènements....Une survitesse affiché en contradiction avec l'alarme de décrochage...un double pilotage dès que le PNF le reprend pourtant...le stress montant devant l'incompréhension de tout ce bordel qui n'aide pas....voir aussi et surement que peu importe ce qu'il faisait, ça ne répondait pas puisqu'ils appliquaient des réponses à des fausses alertes notament quand le PF cabre et met les gaz c'est parce qu'il a une fausse altitude...il ne peut pas le savoir du coup il envoi l'avion à presque 38 000 pieds - à tord - là où les sondes givrent il me semble. D'aileurs si tel est bien le cas ( faudra vérifier ce point à savoir si les pitots ont givré à 35 ou 38 000 pieds ) la cause racine n'est pas le givrage en soi, mais cette procédure ( qu'Airbus à changé je crois dans la semaine qui a suivi ) qui a envoyé l'avion au desastre....Ou en cas ce sont les 2 raisons du début des emmerdements...Ajoutez le non retour d'effort, le double pilotage....le trim auto qui déroule en plein cabré....
Et n'oubliez pas un détail, si les problème ont duré 4 min 20 environ, ils n'avaient pas tout ce temps pour reagir, puisque on peut raisonnablement estimer que à impact -60 secondes voire -90, il était rrop tard pour sauver l'appareil, ça leur laisse au mieux 3 minutes. C'est long et court à la fois...Comme vous le dites vous même, le message ECAM qui aurait pu vraiment les aider est arrivé plus de 2 minutes après, faites le calcul...la fenêtre de tir était étroite, alors quand en plus il fallait gerer des alarmes sonores et visuelles incohérentes et sans interret voire fausse ou non existante....Et le tout au milieu des turbulences sans ressentir une seule fois le décrochage ni même l'avoir compris ( à aucun moment l'un des 3 prononce le mot " decrochage " ou " on decroche " ...)...
Voila, je suis moins clair qu'Eolien, lui saura mieux expliquer que moi. Et j'espère qu'il continuera sur l'autre lien dédié à cet accident où il essai de reconstituer ces fameuses 4 minutes.