• d'un côté l'erreur de pilotage à laquelle on oppose un entrainement spécifique aux conditions qui ont prévalues, même si ces conditions sont exceptionnelles et devraient être maîtrisées dans le futur au prétexte que tout le monde connait à présent les détails du tableau clinique.
• de l'autre les défaillances de l'avion.
Avant, il y avait en interface entre les pilotes et l'avion un Mécanicien Navigant.
Aujourd'hui, les avions étant devenus bien plus complexes, l'interface s'exprime à travers des messages de pannes affichées sur un écran : l'ECAM.
Soit on considère que les systèmes avions n'ont pas rempli les missions pour lesquelles ils étaient conçus, et que les pilotes n'ont jamais été entrainé à répondre à toutes ces lacunes cumulées, et qu'il faut modifier ces équipements,
Soit on considère que les systèmes peuvent être totalement et collectivement défaillants et que c'est aux pilotes, quelles que que soient les circonstances, à palier à ces situations.
Sachant que l'homme reste faillible, que les pressions internes (entrainements réduits, conditions de travail se dégradant, salaires bloqués) rejoignent les pressions externes ! (Densité de trafic en hausse, concurrence, complexité croissante des systèmes), si l'on ne remédie pas aux choix techniques qui se révèlent accidentogènes, ces accidents n'auront pas servi de leçons et la sécurité des vols sera la grande perdante.