par eolien Lun 1 Fév 2016 - 0:20
Tam, démontrez-moi que la liste des évènements antérieur à l'annonce du copilote sur les vitesses est inexacte.
Car si elle est exacte, cela signifie que le pilote a été accaparé, subjugué, effaré, dépassé, consterné, (choisissez le terme ...) par le spectacle qui se déroulait sous ses yeux.
Puis, à H + 9 s, le PF annonce : "On a pas une bonne on a pas une bonne annonce de.... Vitesse"
Et, à H + 11 s, le PNF confirme : " On a perdu les les les vitesses alors"
qui est un constat. Il reste une trentaine de seconde avant l'entrée en décrochage, au sommet du zoom comme le dit fort justement Massemini.
S'il devait annoncer tout ce qu'il faudrait annoncer selon la règle, ce serait un sketch ... tragi-comique !...
Le temps, c'est le temps qui leur a manqué, quelques dizaines de secondes pour calmer le jeu, commencer à trier et à maitriser, point par point la situation.
Concernant le pilotage de la main gauche ...
Les avions américains, et aussi des avions français et autres ont la manette des gaz au milieu.
Les pilotes n'ont pas d'autre choix que de piloter de la main gauche, droitier ou pas. Il s'agit presque toujours de volant.
Curiosité : pour un pilote, confirmé au manche ou débutant, la première difficulté d'adaptation au volant est au sol où par réflexe (reptilien ?) le pilote oubli les paloniers et braque le volant.
Cette difficulté passe au bout de quelques erreurs ...
Par contre, en vol c'est selon ...
Sur Airbus, c'est plus facile : population expérimentée, habituée au pilotage du volant par la main gauche, et, surtout, le Sidestick est très bien positionné, son ergonomie, de préemption comme de confort est parfaite.
Enfin, pour un pro, dès la mise en puissance, l'esprit est accaparé par les annonces, les surveillances ... Au décollage la main suit l'oeil inconsciemment ...
Alors droitier ou gaucher, ce n'est pas réellement une difficulté.