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11 participants
Le Brexit et ses conséquences, pour le secteur aérospatial, prévisibles ?
Vector- Whisky Quebec
J'ai juste une question à l'égard de la production des ailes d'Airbus: y a-t-il des solutions praticables à court terme en cas de rétablissement des barrière douanières en cas de sortie du Royaume-Uni sans entente ? J'imagine que les FAL seront sérieusement impactées et il est difficile de faire voler des avions sans ailes, sans parler de la reconstitution des chaînes logistiques...
Beochien- Whisky Charlie
Ben, c'est l'EU qui fixera les droits de douane, pour ce qui est ce qui deviendra des exportations Anglaises, vers l'UE ... Donc, des exemptions toujours possibles fixées par l'EU. ... ?
De plus 75 % ou plus des Airbus sont ré-exportés hors L'EU, donc importation temporaire vers les sites de finition ...
Ou transfert direct en Chine où aux US ... 0 tax, mais beaucoup de papier, respecter les délais, etc ...
Une FAL d'ailes EU, ce sont 2-3 ans et qq milliards, avant de commencer.
Et il faudra inviter qq GB, comme GKN à poser fabrique en EU, ça, ils savent faire.
J'ai plus de craintes du côté du bordèle administratif généré, que d'un réel blocage, et de sur-coûts de FAB ..
De plus la GBP déjà basse, va encore baisser ...
Le plus grand PB (Pour moi) sera la RD GB, qui risque de stagner qq temps !
Et probablement des investissements Airbus, à zéro, pour qq temps aussi en GB ....
De plus 75 % ou plus des Airbus sont ré-exportés hors L'EU, donc importation temporaire vers les sites de finition ...
Ou transfert direct en Chine où aux US ... 0 tax, mais beaucoup de papier, respecter les délais, etc ...
Une FAL d'ailes EU, ce sont 2-3 ans et qq milliards, avant de commencer.
Et il faudra inviter qq GB, comme GKN à poser fabrique en EU, ça, ils savent faire.
J'ai plus de craintes du côté du bordèle administratif généré, que d'un réel blocage, et de sur-coûts de FAB ..
De plus la GBP déjà basse, va encore baisser ...
Le plus grand PB (Pour moi) sera la RD GB, qui risque de stagner qq temps !
Et probablement des investissements Airbus, à zéro, pour qq temps aussi en GB ....
Dernière édition par Beochien le Jeu 17 Jan 2019 - 22:01, édité 1 fois
Vector- Whisky Quebec
Mais en parallèle avec la FAL de Mobile, il ne serait pas inconcevable d'implanter une usine de fabrication des ailes. Quand on a les gabarits, c'est assez simple et on économise le transport, même si Trump taxe nos exportations d'aluminium (canadien).
Remarque, on pourrait peut-être faire comme pour le Mosquito et les construire en contre-plaqué on en a aussi pas mal ici à vendre.
Remarque, on pourrait peut-être faire comme pour le Mosquito et les construire en contre-plaqué on en a aussi pas mal ici à vendre.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Il y a aussi les réacteurs RR, même si c'est probablement moins pénalisant, ^puisque c'est à la toute fin de la production des avions.
Vector- Whisky Quebec
Oui mais il va bien falloir que RR trouve des débouchés pour ses produits et ils sont en concurrence avec P&W et GE/CFM dans certains créneaux. En fait, ça risque d'être le coup de grâce pour l'industrie aéronautique British. C'est à peine concevable et bien triste pour moi qui ai habité à côté de Farnborough.
Beochien- Whisky Charlie
Oui, ça ne va pas changer fondamentalement les choses, pour les taxes, entre un moteur GB, US ou Canadien.
Sauf que ça va compliquer et ralentir le process, surtout pour les ailes, souvent terminées ailleurs, ou avec des composants EU greffés.
Plus grave encore, la mobilité du personnel, des cadres et ingénieurs en particulier.
Bon, quand la GBP sera en dessous de l'€ Airbus se consolera !
Sauf que ça va compliquer et ralentir le process, surtout pour les ailes, souvent terminées ailleurs, ou avec des composants EU greffés.
Plus grave encore, la mobilité du personnel, des cadres et ingénieurs en particulier.
Bon, quand la GBP sera en dessous de l'€ Airbus se consolera !
Vector- Whisky Quebec
Ça permettra d'absorber les droits de douane, mais les British vont le sentir passer dans les prix à la consommation.
Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/17/airbus-met-le-cap-sur-le-canada-et-les-etats-unis-pour-oublier-le-brexit_5410413_3234.html
Un Brexit sans accord pourrait-il couper les ailes d’Airbus ? Ce serait « un désastre potentiel » a indiqué, mercredi 16 janvier, Tom Enders, président exécutif d’Airbus, à l’occasion de la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’assemblage du moyen-courrier A220 à Mobile, en Alabama. En effet, toutes les ailes des appareils de l’avionneur européen sont fabriquées au Royaume-Uni.
Pour se prémunir d’un défaut d’approvisionnement, le grand patron d’Airbus a demandé à ses fournisseurs britanniques de constituer au moins un mois de stocks. A quelques semaines de la date théorique d’entrée en vigueur du Brexit, prévue en mars, Airbus se « prépare au pire tout en attendant le meilleur », a répété M. Enders. Toutefois ce dernier « espère que la Grande-Bretagne restera proche de l’Europe ».
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Un Brexit sans accord pourrait-il couper les ailes d’Airbus ? Ce serait « un désastre potentiel » a indiqué, mercredi 16 janvier, Tom Enders, président exécutif d’Airbus, à l’occasion de la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’assemblage du moyen-courrier A220 à Mobile, en Alabama. En effet, toutes les ailes des appareils de l’avionneur européen sont fabriquées au Royaume-Uni.
Pour se prémunir d’un défaut d’approvisionnement, le grand patron d’Airbus a demandé à ses fournisseurs britanniques de constituer au moins un mois de stocks. A quelques semaines de la date théorique d’entrée en vigueur du Brexit, prévue en mars, Airbus se « prépare au pire tout en attendant le meilleur », a répété M. Enders. Toutefois ce dernier « espère que la Grande-Bretagne restera proche de l’Europe ».
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Laurent Simon- Whisky Quebec
https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/l-ue-prete-a-retarder-le-brexit-mais-pas-a-n-importe-quel-prix_2057881.html
Face au spectre d'un Brexit chaotique, l'UE est prête à donner son feu vert à un report du départ britannique. Mais elle ne le fera qu'avec de solides garanties de la part de Londres, préviennent des diplomates européens.
Le scénario est de plus en plus discuté à Bruxelles, à mesure qu'approche le 29 mars 2019, la date prévue du retrait du Royaume-Uni. Et que les Britanniques n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur le type de divorce qu'ils pourraient accepter.
L'UE réfléchirait désormais à un report de plusieurs mois, et non plus seulement de quelques semaines, affirment même des médias britanniques. Des "spéculations", balayent des sources diplomatiques interrogées par l'AFP, jugeant "prématuré" tout débat sur la durée d'un report.
"Il y a beaucoup d'idées qui circulent, et je suis sûr que c'est l'une d'entre elles", mais encore faut-il que Londres demande quelque chose pour pouvoir en débattre sérieusement, commente une de ces sources.
"Nous avons dit déjà très clairement que nous n'avons pas reçu de demande" de report, a déclaré jeudi le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas, interrogé sur le sujet. Si elle était formulée, cette demande devrait être argumentée, puis acceptée à "l'unanimité" par les dirigeants des 27, a-t-il ajouté.
Plusieurs sources diplomatiques ont estimé que les Européens donneraient sans doute leur feu vert pour éviter un divorce sans accord, considéré comme le pire des scénarios. Mais qu'ils ne le feraient pas de gaieté de coeur et poseraient des conditions.
- Casse-tête -
"Ce n'est pas si simple de donner plus de temps", souligne un responsable européen, faisant valoir que ce scénario prolongerait encore l'incertitude. "Les entreprises et les citoyens veulent savoir si le Royaume-Uni reste ou pas", ajoute-t-il.
Une extension de "l'article 50", cette disposition des traités déclenchée par Londres pour quitter l'UE, "est censée permettre de finaliser des procédures, comme une ratification, mais pas donner plus de temps au Royaume-Uni "pour se mettre d'accord", prévient cette source.
Sous-entendu: l'UE n'accordera ce report qu'avec la garantie que le Royaume-Uni a réussi à s'unir derrière une position ferme, qui permettrait de finaliser ensuite un accord rapidement.
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Face au spectre d'un Brexit chaotique, l'UE est prête à donner son feu vert à un report du départ britannique. Mais elle ne le fera qu'avec de solides garanties de la part de Londres, préviennent des diplomates européens.
Le scénario est de plus en plus discuté à Bruxelles, à mesure qu'approche le 29 mars 2019, la date prévue du retrait du Royaume-Uni. Et que les Britanniques n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur le type de divorce qu'ils pourraient accepter.
L'UE réfléchirait désormais à un report de plusieurs mois, et non plus seulement de quelques semaines, affirment même des médias britanniques. Des "spéculations", balayent des sources diplomatiques interrogées par l'AFP, jugeant "prématuré" tout débat sur la durée d'un report.
"Il y a beaucoup d'idées qui circulent, et je suis sûr que c'est l'une d'entre elles", mais encore faut-il que Londres demande quelque chose pour pouvoir en débattre sérieusement, commente une de ces sources.
"Nous avons dit déjà très clairement que nous n'avons pas reçu de demande" de report, a déclaré jeudi le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas, interrogé sur le sujet. Si elle était formulée, cette demande devrait être argumentée, puis acceptée à "l'unanimité" par les dirigeants des 27, a-t-il ajouté.
Plusieurs sources diplomatiques ont estimé que les Européens donneraient sans doute leur feu vert pour éviter un divorce sans accord, considéré comme le pire des scénarios. Mais qu'ils ne le feraient pas de gaieté de coeur et poseraient des conditions.
- Casse-tête -
"Ce n'est pas si simple de donner plus de temps", souligne un responsable européen, faisant valoir que ce scénario prolongerait encore l'incertitude. "Les entreprises et les citoyens veulent savoir si le Royaume-Uni reste ou pas", ajoute-t-il.
Une extension de "l'article 50", cette disposition des traités déclenchée par Londres pour quitter l'UE, "est censée permettre de finaliser des procédures, comme une ratification, mais pas donner plus de temps au Royaume-Uni "pour se mettre d'accord", prévient cette source.
Sous-entendu: l'UE n'accordera ce report qu'avec la garantie que le Royaume-Uni a réussi à s'unir derrière une position ferme, qui permettrait de finaliser ensuite un accord rapidement.
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Laurent Simon- Whisky Quebec
http://aviationweek.com/commercial-aviation/podcast-how-us-shutdown-brexit-are-messing-aviation
https://francais.rt.com/economie/58128-fmi-predit-15-perte-pib-union-europeenne-en-cas-no-deal-brexit
.... La perte de production économique de l’UE (sans le Royaume-Uni) en cas de No Deal Brexit, c’est-à-dire une sortie sans accord, s’élèverait à environ 250 milliards de dollars, c’est-à-dire 1,5 point de croissance de son produit intérieur brut (PIB) selon les calculs de Reuters fondés sur l’estimation par le FMI de la taille de l’économie de l’UE.
Au sein de l’UE les deux pays les plus touchés seraient l’Irlande avec une perte de PIB d’environ 3,8% et les Pays-Bas avec 1,1% de perte de croissance.
Juste après viendraient le Danemark, (-1%) puis la Belgique et la République Tchèque (-0,9% chacun). L’Allemagne perdrait 0,5% de PIB et la France, un des pays les moins touchés, 0,2%.
... L’institution présidée par la Française Christine Lagarde estime aussi que les dommages économiques causés par le Brexit seraient minimes si la Grande-Bretagne adoptait le modèle norvégien du Soft Brexit consistant à faire partie de l’Espace économique européen. Mais Theresa May a rejeté ce choix car il exigerait en grande partie que le Royaume-Uni se conforme aux règles de l’UE.
Un accord de libre-échange pour les produits manufacturés – qui se rapproche de ce que souhaite May – permettrait de réduire les pertes à long terme de l'UE à 0,8% du PIB, soit environ 130 milliards de dollars. Plus tôt cette année, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a déclaré que le PIB britannique s’était contracté d’environ 1,5 à 2,0% en raison du vote en faveur du Brexit.
https://francais.rt.com/economie/58128-fmi-predit-15-perte-pib-union-europeenne-en-cas-no-deal-brexit
.... La perte de production économique de l’UE (sans le Royaume-Uni) en cas de No Deal Brexit, c’est-à-dire une sortie sans accord, s’élèverait à environ 250 milliards de dollars, c’est-à-dire 1,5 point de croissance de son produit intérieur brut (PIB) selon les calculs de Reuters fondés sur l’estimation par le FMI de la taille de l’économie de l’UE.
Au sein de l’UE les deux pays les plus touchés seraient l’Irlande avec une perte de PIB d’environ 3,8% et les Pays-Bas avec 1,1% de perte de croissance.
Juste après viendraient le Danemark, (-1%) puis la Belgique et la République Tchèque (-0,9% chacun). L’Allemagne perdrait 0,5% de PIB et la France, un des pays les moins touchés, 0,2%.
... L’institution présidée par la Française Christine Lagarde estime aussi que les dommages économiques causés par le Brexit seraient minimes si la Grande-Bretagne adoptait le modèle norvégien du Soft Brexit consistant à faire partie de l’Espace économique européen. Mais Theresa May a rejeté ce choix car il exigerait en grande partie que le Royaume-Uni se conforme aux règles de l’UE.
Un accord de libre-échange pour les produits manufacturés – qui se rapproche de ce que souhaite May – permettrait de réduire les pertes à long terme de l'UE à 0,8% du PIB, soit environ 130 milliards de dollars. Plus tôt cette année, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a déclaré que le PIB britannique s’était contracté d’environ 1,5 à 2,0% en raison du vote en faveur du Brexit.
Laurent Simon- Whisky Quebec
et : la démographie est favorable au remain
au fur et à mesure que le temps passe, le camp des brexiters se réduit (décès) alors que le camp des pro UE se renforce (jeunes)
https://www.rtl.be/info/monde/europe/le-declin-de-la-population-pro-brexit-change-le-rapport-de-force-1093148.aspx
Selon les prévisions, les partisans du "remain" seront environ 100.000 de plus que ceux du "leave" le 29 mars, soit la date à laquelle le Brexit est censé intervenir.
Depuis 2016, pas moins de 2 millions de jeunes Britanniques ont atteint l'âge nécessaire pour se prononcer.
Par ailleurs, 320.000 pro-Brexit et 160.000 pro-Européens décèdent chaque année, selon YouGouv. Le taux de participation parmi eux n'est cependant pas inclus dans l'estimation.
L'institut évalue à 395.000 par an le nombre de nouveaux votants favorables au maintien dans l'UE et à 60.000 ceux qui comptent se prononcer pour un départ, soit un bilan positif annuel de 235.000 personnes pour le "remain".
En croisant les chiffres, YouGov conclut que le camp du Brexit perd quotidiennement 1.356 électeurs, et qu'il lui aura fallu 940 jours depuis le référendum pour perdre sa majorité
au fur et à mesure que le temps passe, le camp des brexiters se réduit (décès) alors que le camp des pro UE se renforce (jeunes)
https://www.rtl.be/info/monde/europe/le-declin-de-la-population-pro-brexit-change-le-rapport-de-force-1093148.aspx
Selon les prévisions, les partisans du "remain" seront environ 100.000 de plus que ceux du "leave" le 29 mars, soit la date à laquelle le Brexit est censé intervenir.
Depuis 2016, pas moins de 2 millions de jeunes Britanniques ont atteint l'âge nécessaire pour se prononcer.
Par ailleurs, 320.000 pro-Brexit et 160.000 pro-Européens décèdent chaque année, selon YouGouv. Le taux de participation parmi eux n'est cependant pas inclus dans l'estimation.
L'institut évalue à 395.000 par an le nombre de nouveaux votants favorables au maintien dans l'UE et à 60.000 ceux qui comptent se prononcer pour un départ, soit un bilan positif annuel de 235.000 personnes pour le "remain".
En croisant les chiffres, YouGov conclut que le camp du Brexit perd quotidiennement 1.356 électeurs, et qu'il lui aura fallu 940 jours depuis le référendum pour perdre sa majorité
Vector- Whisky Quebec
C'est la démocratie par attrition !
Laurent Simon- Whisky Quebec
Oui...
en même temps, est-ce que c'est à ceux qui vont disparaître d'ici peu d'empêcher aux plus jeunes d'avoir des fonctionnements beaucoup plus favorables à ce qui est important pour eux, pour des décennies ?
D'autant que les fake news de la campagne de 2016 (UK qui va être submergé par la horde des migrants, dont on a bien vu dans les mois et années qui ont suivi que c'étaient des épouvantails créés de toute pièce),
et les mensonges répétés depuis des décennies dans les tabloids britanniques (Sun, Daily Mirror, etc) sur l'UE ont eu une influence très importante sur les électeurs,
et en particulier les nostalgiques de l'empire fantasmé, mythifié (et Common Wealth),
comme s'il était possible d'y revenir, alors que le monde a complètement changé depuis !
en même temps, est-ce que c'est à ceux qui vont disparaître d'ici peu d'empêcher aux plus jeunes d'avoir des fonctionnements beaucoup plus favorables à ce qui est important pour eux, pour des décennies ?
D'autant que les fake news de la campagne de 2016 (UK qui va être submergé par la horde des migrants, dont on a bien vu dans les mois et années qui ont suivi que c'étaient des épouvantails créés de toute pièce),
et les mensonges répétés depuis des décennies dans les tabloids britanniques (Sun, Daily Mirror, etc) sur l'UE ont eu une influence très importante sur les électeurs,
et en particulier les nostalgiques de l'empire fantasmé, mythifié (et Common Wealth),
comme s'il était possible d'y revenir, alors que le monde a complètement changé depuis !
Vector- Whisky Quebec
Les vieux schnocks des pubs, tous ex-majors de l'Armée des Indes, j'en ai connu pas mal dans le temps et il semble qu'ils n'aient pas changés, ils n'ont pas réalisé que le Royaume-Uni ne pèse pas lourd devant la Chine, qui n'a pas oublié les guerres de l'opium. On se cramponne aux traditions, encouragé par les fake news et l'abus de Guiness. La seule qui semble avoir encore sa raison, c'est la Reine avec son chapeau à étoiles.
Laurent Simon- Whisky Quebec
http://www.lefigaro.fr/international/2019/01/20/01003-20190120ARTFIG00144-brexit-churchill-aurait-ete-meilleur-que-nous-pour-gerer-tout-ca.php
Philidor- Whisky Quebec
C'est vraiment faire de la politique fiction ! L'opinion publique évolue constamment, pas principalement sous l'effet de facteurs démographiques. Dans tous les pays, il est fréquent qu'un vote défasse le précédent. En France, les Présidents ont rarement de bons sondages deux ans après leur élection - quel serait l'issue d'une élection présidentielle aujourd'hui ?Laurent Simon a écrit:et : la démographie est favorable au remain
au fur et à mesure que le temps passe, le camp des brexiters se réduit (décès) alors que le camp des pro UE se renforce (jeunes)
https://www.rtl.be/info/monde/europe/le-declin-de-la-population-pro-brexit-change-le-rapport-de-force-1093148.aspx
Selon les prévisions, les partisans du "remain" seront environ 100.000 de plus que ceux du "leave" le 29 mars, soit la date à laquelle le Brexit est censé intervenir.
Depuis 2016, pas moins de 2 millions de jeunes Britanniques ont atteint l'âge nécessaire pour se prononcer.
Par ailleurs, 320.000 pro-Brexit et 160.000 pro-Européens décèdent chaque année, selon YouGouv. Le taux de participation parmi eux n'est cependant pas inclus dans l'estimation.
L'institut évalue à 395.000 par an le nombre de nouveaux votants favorables au maintien dans l'UE et à 60.000 ceux qui comptent se prononcer pour un départ, soit un bilan positif annuel de 235.000 personnes pour le "remain".
En croisant les chiffres, YouGov conclut que le camp du Brexit perd quotidiennement 1.356 électeurs, et qu'il lui aura fallu 940 jours depuis le référendum pour perdre sa majorité
Il est parfaitement possible qu'un nouveau référendum au Royaume-Uni aujourd'hui inverse le résultat précédent, qui n'a pas encore été appliqué, mais ce serait tenir ce vote comme inexistant contre tous les principes démocratiques. Inversement, si le RU sort effectivement de l'UE, on se rendra vite compte que la vie continue, et il n'est pas sûr qu'un vote pour revenir soit positif ...
Laurent Simon- Whisky Quebec
Ces questions sont évidemment très complexes, et changeantes.Philidor a écrit:C'est vraiment faire de la politique fiction ! L'opinion publique évolue constamment, pas principalement sous l'effet de facteurs démographiques. Dans tous les pays, il est fréquent qu'un vote défasse le précédent. En France, les Présidents ont rarement de bons sondages deux ans après leur élection - quelle serait l'issue d'une élection présidentielle aujourd'hui ?Laurent Simon a écrit:et : la démographie est favorable au remain
au fur et à mesure que le temps passe, le camp des brexiters se réduit (décès) alors que le camp des pro UE se renforce (jeunes)
https://www.rtl.be/info/monde/europe/le-declin-de-la-population-pro-brexit-change-le-rapport-de-force-1093148.aspx
Selon les prévisions, les partisans du "remain" seront environ 100.000 de plus que ceux du "leave" le 29 mars, soit la date à laquelle le Brexit est censé intervenir.
Depuis 2016, pas moins de 2 millions de jeunes Britanniques ont atteint l'âge nécessaire pour se prononcer.
Par ailleurs, 320.000 pro-Brexit et 160.000 pro-Européens décèdent chaque année, selon YouGouv. Le taux de participation parmi eux n'est cependant pas inclus dans l'estimation.
L'institut évalue à 395.000 par an le nombre de nouveaux votants favorables au maintien dans l'UE et à 60.000 ceux qui comptent se prononcer pour un départ, soit un bilan positif annuel de 235.000 personnes pour le "remain".
En croisant les chiffres, YouGov conclut que le camp du Brexit perd quotidiennement 1.356 électeurs, et qu'il lui aura fallu 940 jours depuis le référendum pour perdre sa majorité
Il est parfaitement possible qu'un nouveau référendum au Royaume-Uni aujourd'hui inverse le résultat précédent, qui n'a pas encore été appliqué, mais ce serait tenir ce vote comme inexistant contre tous les principes démocratiques. Inversement, si le RU sort effectivement de l'UE, on se rendra vite compte que la vie continue, et il n'est pas sûr qu'un vote pour revenir soit positif ...
Mais dans ce cas particulier il ne serait pas étonnant que la démographie joue un rôle considérable.
Je redis que pour moi, la meilleure solution, si l'on tient compte des spécificités grand bretonnes, ce serait qu'on institutionnalise l'actuel Espace Economique Européen, complémentaire à l'UE, à laquelle appartiendraient la Norvège (qui actuellement paie une somme forfaitaire annuelle pour bénéficier des avantages de cet EEE, sans pouvoir l'influencer) et le RU, ainsi que d'autres pays qui n'ont pas vocation à entrer en UE (Turquie, Ukraine, Tunisie) ou pour qui (Balkans par exemple) ce serait un SAS avant leur entrée en UE.
Il serait ainsi tenu compte du référendum de 2016 et surtout de ce qui ne fait aucun doute : les british ne souhaitent pas faire la construction européenne que veulent approfondir, par exemple, les français et les allemands.
Cet EEE permettrait à ces pays de proposer à l'UE (Parlement européen + Conseil européen) des modifications, mais ces pays n'auraient pas le droit de vote, en tout cas les premières années, le temps qu'on trouve des modalités qui fonctionnent bien pour l'intérêt de toutes les parties. Et en tout cas pas de droit de veto, qui paralyse encore trop souvent l'UE.
Beochien- Whisky Charlie
TE en remet une couche sévère, contre le Brexit dur qui se rapproche ... !
Largement repris dans toute la presse locale.
Dans ce cas, plus d'investissement Airbus en UK !
Les futures ailes plastoc iront ailleurs, et il y a de la demande (Ça on s'en doute)
Il traite carrément le Gvt Anglais de branques, et ses suiveurs de fous.
https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-01-24/airbus-calls-brexit-process-a-disgrace-threatens-to-leave-u-k
https://www.bbc.com/news/business-46984229
https://www.theguardian.com/business/2019/jan/24/airbus-brands-uk-government-handling-of-brexit-a-disgrace
Largement repris dans toute la presse locale.
Dans ce cas, plus d'investissement Airbus en UK !
Les futures ailes plastoc iront ailleurs, et il y a de la demande (Ça on s'en doute)
Il traite carrément le Gvt Anglais de branques, et ses suiveurs de fous.
https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-01-24/airbus-calls-brexit-process-a-disgrace-threatens-to-leave-u-k
https://www.bbc.com/news/business-46984229
https://www.theguardian.com/business/2019/jan/24/airbus-brands-uk-government-handling-of-brexit-a-disgrace
Poncho (Admin)- Whisky Charlie
Nul doute que les plans B sont déjà en place...
Dommage par contre, Belfast qui est maintenant la seconde usine à faire des ailes est aussi dans le brexit
Dommage par contre, Belfast qui est maintenant la seconde usine à faire des ailes est aussi dans le brexit
_________________
@avia.poncho
Beochien- Whisky Charlie
Pas encore entendu parler d'achats de terrains par Airbus
Pour fabriquer des ailes, il faut qq hectares couverts
Pas trop loin de Hamburg, à mon idée. Ça fera des économies de Bélouga
Donc, tout plan "B" est à 3 Ans ...
De toute façon, la prochaine voilure plastoc (Déjà totalement désignée ), c'est pour les A320, et pour dans 3 ans aussi, après le lancement.
Et GKN (Et/Ou Spirit) devra suivre qq part ...
Pour fabriquer des ailes, il faut qq hectares couverts
Pas trop loin de Hamburg, à mon idée. Ça fera des économies de Bélouga
Donc, tout plan "B" est à 3 Ans ...
De toute façon, la prochaine voilure plastoc (Déjà totalement désignée ), c'est pour les A320, et pour dans 3 ans aussi, après le lancement.
Et GKN (Et/Ou Spirit) devra suivre qq part ...
Dernière édition par Beochien le Jeu 24 Jan 2019 - 13:21, édité 1 fois
eolien- Whisky Quebec
Prudence.
Napoléon a voulu mettre les anglais au pied en décrétant le blocus continental : il y a laissé sa couronne. Hélas.
Les perspectives de l'actuelle CEE sont ébranlées par les prochaines élections, données très incertaines quant aux majorités qui se dessineront.
Les anglais sont d'excellents commerçants ...
Si l'europe de Bruxelles implose, on transfèrera les usines de Toulouse en Angleterre ... (je blague)
S'ils sont convaincu d'un désastre imminent, ils revoteront. Le peuple du rugby sait l'habileté de la perfide Albion a s'adapter aux règles ...
Napoléon a voulu mettre les anglais au pied en décrétant le blocus continental : il y a laissé sa couronne. Hélas.
Les perspectives de l'actuelle CEE sont ébranlées par les prochaines élections, données très incertaines quant aux majorités qui se dessineront.
Les anglais sont d'excellents commerçants ...
Si l'europe de Bruxelles implose, on transfèrera les usines de Toulouse en Angleterre ... (je blague)
S'ils sont convaincu d'un désastre imminent, ils revoteront. Le peuple du rugby sait l'habileté de la perfide Albion a s'adapter aux règles ...
_________________
Eolien
La dialectique est l'art d'atteindre la vérité au moyen de la discussion des opinions.
Beochien- Whisky Charlie
D'anciens souvenirs des années 67 ......
Paul- Whisky Quebec
Poncho (Admin) a écrit:Nul doute que les plans B sont déjà en place...
Dommage par contre, Belfast qui est maintenant la seconde usine à faire des ailes est aussi dans le brexit
Bombardier a également commenté:
Off the back of Airbus comments, Bombardier has issued a statement calling for an “orderly Brexit.” Says it is “imperative” Parliament finds a “resolution that works for UK business.”
— Julian O'Neill (@julianoneill) 24 janvier 2019
Philidor- Whisky Quebec
Si je comprends bien, ce serait un retour à l'ex-AELE, donc sauf erreur de ma part la situation existant avant l'adhésion britannique ? Cela irait dans le sens d'une Europe à la carte, avec la zone euro au centre.Laurent Simon a écrit:Je redis que pour moi, la meilleure solution, si l'on tient compte des spécificités grand bretonnes, ce serait qu'on institutionnalise l'actuel Espace Economique Européen, complémentaire à l'UE, à laquelle appartiendraient la Norvège (qui actuellement paie une somme forfaitaire annuelle pour bénéficier des avantages de cet EEE, sans pouvoir l'influencer) et le RU.
Laurent Simon- Whisky Quebec
La conclusion dans l'article AW me semble très pertinente
http://aviationweek.com/commercial-aviation/british-airbus-facilities-risk-no-deal-brexit-says-tom-enders
Re-iterating a call for clarity from the British government, he said it was a “disgrace” that two years after the referendum, business was still unable to plan properly for the future.
“If you are really sure that Brexit is best for Britain, come together and deliver a pragmatic withdrawal agreement that allows for an orderly Brexit,” Enders concluded.
http://aviationweek.com/commercial-aviation/british-airbus-facilities-risk-no-deal-brexit-says-tom-enders
Re-iterating a call for clarity from the British government, he said it was a “disgrace” that two years after the referendum, business was still unable to plan properly for the future.
“If you are really sure that Brexit is best for Britain, come together and deliver a pragmatic withdrawal agreement that allows for an orderly Brexit,” Enders concluded.
Laurent Simon- Whisky Quebec
Merci Philidor. Cela irait dans le sens surtout d'une Europe par cercles concentriques,Philidor a écrit:Si je comprends bien, ce serait un retour à l'ex-AELE, donc sauf erreur de ma part la situation existant avant l'adhésion britannique ? Cela irait dans le sens d'une Europe à la carte, avec la zone euro au centre.Laurent Simon a écrit:Je redis que pour moi, la meilleure solution, si l'on tient compte des spécificités grand bretonnes, ce serait qu'on institutionnalise l'actuel Espace Economique Européen, complémentaire à l'UE, à laquelle appartiendraient la Norvège (qui actuellement paie une somme forfaitaire annuelle pour bénéficier des avantages de cet EEE, sans pouvoir l'influencer) et le RU.
ce qui n'est pas la même chose qu'une Europe à la carte (et qui est déjà en partie une réalité, avec des accords spécifiques, pour bon nombre de pays UE),
avec effectivement la zone euro au centre,
et surtout une zone restreinte, avec la France, l'Allemagne et quelques pays volontaires de plus d'intégration, à l'intérieur de cette zone euro.
Sur l'AELE :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_europ%C3%A9enne_de_libre-%C3%A9change
À l'initiative du Royaume-Uni, la convention de Stockholm, signée par les ministres des Affaires étrangères britannique, norvégien, danois, suisse, portugais, suédois et autrichien, le 4 janvier 1960, a donné naissance à l'Association européenne de libre-échange2.
Elle avait pour objectif de créer une zone de libre-échange entre les pays d'Europe non membres de la Communauté économique européenne (CEE) et de contrebalancer celle-ci en regroupant les États qui ne souhaitaient pas entrer dans la CEE. Le but était de créer une zone de libre-échange, alors que la CEE se fondait sur une union douanière et un marché commun, ainsi que des politiques communes (agriculture, transports, etc), avec un objectif d'approfondissement progressif et d'union politique.
Toutefois, par la mise en place de l'AELE, le Royaume-Uni espérait surtout pouvoir établir une grande zone de libre-échange avec la CEE. Face à l'échec d'un tel projet, le Royaume-Uni finira par poser sa candidature à la CEE en août 1961, laquelle fut refusée par la France2.
L'Islande, la Norvège et la Suisse ont été également candidates à l'adhésion à l'Union européenne, mais elles y ont ensuite renoncé. Cela s'explique par de nombreux facteurs, différents selon les pays. On peut mentionner des facteurs économiques, comme la volonté de garder le contrôle sur la politique en matière de pêche, qui présente une grande importance économique et politique pour l'Islande et la Norvège, et celle de conserver les subventions pour l'agriculture de montagne en Suisse. Il y a également des facteurs plus politiques, comme la volonté de conserver une indépendance fraîchement conquise pour la Norvège (indépendante de la Suède depuis 1905), et une tradition d'indépendance et de neutralité pour la Suisse.
https://www.eda.admin.ch/eda/fr/dfae/politique-exterieure/organisations-internationales/aele-eee.html
...
L'accord sur l'espace économique européen (EEE) a été négocié entre l'UE et les pays de l'AELE pour permettre à ces derniers de participer au marché intérieur. Il est régulièrement adapté à l'évolution du droit de l’UE (appelé acquis communautaire). A l'exception de la Suisse, tous les pays de l'AELE ont ratifié l'accord sur l'EEE.
Les Etats parties à l’accord EEE sont les pays membres de l’UE d’une part, et la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein d’autre part (dits Etats EEE). Peu de temps après la négociation de l’accord EEE, les anciens membres de l’AELE que sont la Finlande, l'Autriche et la Suède ont été admis dans l'UE en tant que membres à part entière.
La Suisse et ses relations avec l’EEE et l’AELE
L'adhésion de la Suisse à l'accord sur l'EEE fut rejetée en votation populaire en 1992. Depuis, la Suisse a négocié de nombreux accords bilatéraux sectoriels avec l'UE. La qualité de membre de l'AELE lui garantit un statut d'observateur au sein du pilier AELE de l'Espace économique européen. Cette activité permet à la Suisse de suivre de près l'évolution de l'EEE et du droit de l’UE.
Diagramme d'Euler cliquable montrant les relations entre divers accords et organisations multinationaux européens.
Beochien- Whisky Charlie
Merci pour le diagramme ... Et il y en a d'autres ...
https://www.google.com/search?safe=off&biw=1600&bih=789&tbm=isch&sa=1&ei=9L9JXNnYDM_Waoi4mcgO&q=Europe+free+trade+euler+diagram&oq=Europe+free+trade+euler+diagram&gs_l=img.3...1935378.1942364..1942842...0.0..0.142.1801.0j14......1....1..gws-wiz-img.......0i24.a8p3jF7-5Gk
On voit que ce n'est pas si simple ...
https://www.google.com/search?safe=off&biw=1600&bih=789&tbm=isch&sa=1&ei=9L9JXNnYDM_Waoi4mcgO&q=Europe+free+trade+euler+diagram&oq=Europe+free+trade+euler+diagram&gs_l=img.3...1935378.1942364..1942842...0.0..0.142.1801.0j14......1....1..gws-wiz-img.......0i24.a8p3jF7-5Gk
On voit que ce n'est pas si simple ...
Laurent Simon- Whisky Quebec
que quoi n'est pas si simple ?
(en tout cas, ce n'est pas parce qu'il y a plusieurs façons de représenter une même réalité, complexe,
avec exactement les mêmes critères -d'appartenance à différents ensembles-
que cela signifierait une complexité supplémentaire)
(en tout cas, ce n'est pas parce qu'il y a plusieurs façons de représenter une même réalité, complexe,
avec exactement les mêmes critères -d'appartenance à différents ensembles-
que cela signifierait une complexité supplémentaire)
Dernière édition par Laurent Simon le Jeu 24 Jan 2019 - 16:47, édité 1 fois
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