• La chaine altimétrique :
Point - 2 La chaine altimétrique
J’avais relevé sur l’excellent site Aviation passion ce superbe dessin d’un altimètre :
qui explique où est mesurée la différence de pression entre la pression extérieure, pression dite statique, et la pression dans une capsule vide de toute pression et protégée par des ressorts pour éviter son écrasement par la pression statique.
Plus les capteurs de Pression Statique sont dans le lit du vent, moins l’impact de la vitesse polluera la pression relevée.
Sur l’A 330 - 200 et sur ce modèle uniquement, les capteurs de pression ont été mal positionnés, entrainant une forte « pollution » de la pression statique qui se traduit par une erreur de Pression Statique entrainant une erreur d'altitude proportionnelle..
Plus grande est la vitesse, plus importante est l’erreur.
Plutôt que de revoir ce design, le constructeur a préférer doter la mesure de pression statique d’un outil de correction qui corrige la Pression Statique en fonction de la vitesse.
En fonction de la vitesse … si plus de vitesse … plus de correction …
Si vitesse fausse … pression fausse …
Sur A330 - 200, le BEA dit que cette erreur est de 350 ft en croisière.
L’autre point concerne les suggestions avancées plaidant pour l’équipement d’instruments de secours (incidence, vitesse) simplifiés.
Mais ils existent.
Sur l’A330 - 200 de l’AF 447, l’ISIS, un instruments de secours cumule Horizon artificiel, indications de Vitesse et Altimètre.
Noter que les pressions totales et statiques de l’ISIS ne transitent ni à travers les ADM ni à travers les ADR : les pressions prélevées sont délivrées brutes.
Devrait-on imposer toute une panoplie parce qu’un constructeur à un système qui ne remplit pas son rôle ?
A mon avis cela ne se fera jamais. Il vaut mieux faire ce qui est raisonnable : des sondes Pitot qui ne givrent pas, des commandes de vol utiles les jours de beau temps, mais surtout de très mauvais temps …
Et un grand pas sécuritaire aura été fait.