Actualités Airbus

On parie combien sur l'inverse ?

Je ne suis pas affirmatif, l'article non plus d'ailleurs.
C'est bien sûr possible.

Mais il faut aussi se méfier des campagnes cherchant pour une entreprise à nuire à ses concurrents. Ce ne serait pas la première fois !
Et quand la vérité est rétablie, cela fait moins les titres, et tout le monde est convaincu du contraire...

Une précision intéressante, Kobe Steel, était un gros fournisseur d'Aluminium, aux perfs "Enjolivées" comme ils disent. 
Comme ça, je comprend mieux son implication dans l’aéronautique 

https://www.journal-aviation.com/actualites/38345-kobe-steel-airbus-renault-et-psa-egalement-cites-l-action-plonge-encore-de-10

Peu probable que ça ne soit pas la planète entière qui ne soit concernée...

Sur les "affaires", un article qui parle d'un dossier du Monde sur la question

http://www.boursier.com/actions/actualites/news/les-nuages-qui-s-amoncellent-sur-airbus-pousses-par-les-etats-unis-743967.html

Sur le même thème

https://www.valeursactuelles.com/economie/airbus-face-ses-demons-90134

et : http://www.atlantico.fr/decryptage/airbus-affaire-corruption-ou-consequence-guerre-economique-discrete-menee-etats-unis-francois-gery-3207040.html

Merci Laurent Simon

Bonjour les résultats T3 2017 avec des éléments inquiétants:

http://www.airbus.com/newsroom/press-releases/en/2017/10/9M2017Results.html

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/quand-tout-va-mal-tout-va-tres-tres-mal-pour-airbus-756226.html

Surtout ça

Un véritable séisme... Après s'être dénoncé à la justice britannique, Airbus a transmis fin 2016 à Washington à la suite d'un examen de ses procédures de conformité avec la réglementation américaine "certaines inexactitudes dans les déclarations faites au Département d'Etat américain au titre de la partie 130 de la réglementation américaine sur la commercialisation d'armes (ITAR)". Le constructeur européen a précisé dans son communiqué sur les résultats portant sur les neuf premiers mois de l'année qu'il "coopère pleinement" avec les autorités américaines. "Nous continuons parallèlement à demander des licences à l'exportation et elles sont étudiées par les autorités compétentes", a expliqué le directeur financier du groupe Harald Wilhelm.

Pb : les commandes
Pb : le NEO, maintenant le LEAP1A a aussi des soucis sur les revêtements des CMC en partie turbine (dégradation subite)
Pb : encore une charge sur l'A400M (probablement des pénalités)


AirbusHC va mieux

Franchement, le titre ne correspond pas du tout au contenu de l'article.
Il y a de nombreux éléments qui ne vont pas 'très très mal', et même 'très mal'.

La forte baisse du volume de commandes n'a rien d'exceptionnel, dans un secteur très cyclique. Que Boeing s'en sorte mieux pour le moment ne veut rien dire.
Et la retraite programmée de JL y est peut-être pour qqch.
Et de toute façon, cela ne change rien aux affaires actuelles de A.

Les vrais problèmes rencontrés avec l'A320 neo, qui causent de vraies difficultés pour monter en cadence, seront résolus bientôt, il n'y a vraiment pas de quoi s'affoler et faire de tels titres !

Je pense que le pb se sont les procédures en cours... les montant d'amende peuvent être astronomiques avec les américains (qui savent bien s'en servir...)

Juste un avis, je me demande si les Americains ne pourraient pas ce venger en  infligeant de tres grosses amendes qui servirai les interets de boeing suite al'acquisition de bombardier par Airbus 
Cela est un avis strictement personnel

Disons qu'on pourrait dire qu'ils pourraient être décidés à ne pas faire de cadeau...

Kiran Râo, aurait jeté l'éponge pour succéder à JL ?
Une seule source Indienne, donc méfiance ...


https://timesofindia.indiatimes.com/business/international-business/airbus-begins-external-search-for-new-sales-chief-sources/articleshow/61469462.cms

Sur fond d'enquêtes, et de peu de ventes cette année, et JL qui lui, n'arrive pas à prendre sa retraite ... fin d'année et plus si nécessaire ...
Ça pourrait coller, mais bon, à suivre .

-----------------------------
Ça se confirme chez Reuters ... Ce ne sera pas Kiran Rao ... Une recherche externe est ouverte ... La page blanche, donc ...
Airbus ne veut pas de responsables des ventes, et autres adjoints, convoqués pour témoigner à droite à gauche, dans maintenant 3 enquêtes, TE a raison.

Christian Sherer, (ATR) sur les rangs des possibles.

http://www.reuters.com/article/us-airbus-sales/exclusive-airbus-begins-external-search-for-new-sales-chief-sources-idUSKBN1D229C

Et en Fr.

https://investir.lesechos.fr/actions/rumeurs/exclusif-airbus-cherche-son-futur-directeur-commercial-en-externe-sources-1718008.php

Oui ça vient de chez Reuters...

C'est donc sérieux et Leahy prolonge jusqu'à la fin de l'année pour des raisons différentes de sa participation au salon de dubai.

La recherche du successeur de Leahy à l'extérieur d'Airbus me semble être une gifle pour ses collaborateurs. 

Quel message Enders veut-il faire passer ? Veut-il faire comprendre qu'on ne peut pas faire confiance aux vendeurs actuels, auxquels Leahy aurait permis par le passé de recourir à des pratiques commerciales douteuses ou illégales ? 

Si c'est bien cela, il n'est pas étonnant que les ventes stagnent ...

Ou Airbus peut-il trouver un bon vendeur d'avions commerciaux ? Pas chez Boeing, donc chez Bombardier, compte tenu des prouesses de l'équipe de vente ? 

En réfléchissant, je me dis que Kiran Rao aurait peut-être un bel avenir chez Boeing ...

Bien compliqué tout ça, effectivement ... surtout pour un sourcing à ce niveau ...
Sortir un lapin du chapeau, hou là   

Combien ont changé de cet emploi chez Boeing, pendant le règne JL ?

Tu es qq part dans ces équipes Philidor   ça ne doit pas être tranquille .... 

Doublon 

La recherche d'un nouveau VP Commercial chez Airbus, promet donc d'être épique, et pourtant TE donne une semaine ... soit, avant Dubaï   
Avec prise de pouvoir début 2018 ... 

http://www.reuters.com/article/us-airbus-sales/airbus-sales-chief-says-to-stay-on-until-successor-is-found-idUSKBN1D31JA?il=0


He said he had spoken with Airbus Chief Executive Tom Enders on Thursday evening and that Enders was “determined to make a decision within the next week or something”, with one leading internal and one leading external candidate in the race.

L'élément nouveau, c'est qu'on parle maintenant d'un choix entre un candidat interne et un candidat externe. Est-ce seulement pour montrer un peu de respect aux équipes commerciales en place, ou le candidat interne a-t-il réellement sa chance ?

Le candidat "Interne" c'est le (récent) patron D'ATR ... (Le regard d'Airbus chez ATR)

Dans tous les cas, ce sera un VP Marketing, bien déconnecté des marchés (Et des ennuis) en cours ... ça doit être voulu par TE.
Les équipes Airbus sont heureusement en place, mais devenir opérationnel début 2018, c'est bien optimiste ! 
Je pense que JL devrait rester dans la boucle, au moins comme "Consultant" jusqu'à Farnborough ...

Un candidat venant d'ATR serait un candidat externe, car il n'y a aucun travail commercial commun entre Airbus et ATR. Le nouveau venu n'aurait pas la vie facile : ATR est un peu méprisé par Airbus, car ses vendeurs ne parlent pas aux grandes compagnies ...

Oui, C. Cherer, n'est plus Airbus ... ATR, juste  depuis 1 an 
Et ... en interne, personne ne semble sortir du lot, ni de l'ombre de JL, malheureusement.

http://www.reuters.com/article/us-airbus-sales/airbus-sales-chief-says-to-stay-on-until-successor-is-found-idUSKBN1D31JA?il=0

Reuters, 1-Nov-2016.

Christian Scherer is currently Executive Vice-President and Head of Airbus Group International. Prior to this, he was the Head of Marketing & Sales at Airbus Defence and Space. He also served as a Member of the Airbus Defence and Space Executive Committee and as Managing Director of Airbus Defence and Space GmbH. He started his career at Airbus in 1984 and ultimately held several senior positions including Deputy Head of Sales and Head of Strategy and Future Programs.
 
Tom Enders, Chief Executive Officer of Airbus Group, said: “Christian Scherer demonstrates a tremendous amount of commercial expertise, strategic vision and management skills. He is the perfect choice to succeed Patrick de Castelbajac, whom I’d like to thank for a job well done at the helm of ATR. Christian’s appointment for four years underscores the commitment of Airbus Group to the success of our joint venture with Leonardo.”

Beaucoup de changements dans la cupule Airbus ....
Les chasseurs de têtes ont du boulot ... $$$ !

Un nouveau CEO pour Airbus Americas, début 2018, pour succéder à Barry Eccleston qui prend sa retraite.

Henri Coupron a dit non  ...

Jeffrey Knittel ... un ancien de Cessna (Tiens, JL, c'était Piper)

http://www.reuters.com/article/us-airbus-appointment/former-cit-air-leasing-boss-to-run-airbus-americas-idUSKBN1D7241?il=0

http://www.kansas.com/news/business/aviation/article183195291.html

https://www.bloomberg.com/research/stocks/people/person.asp?personId=26539593&privcapId=1475968

Un article intéressant,
dont je ne partage pas la conclusion

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/030839073436-les-deboires-dairbus-un-risque-pour-notre-souverainete-2128140.php

Ben, avec ces idiots qui verrouillent ... on ne peut lire la fin (Ni le milieu).... 
Et qui va payer, juste pour les infos "Aviation"

Voici la fin

"... Le groupe risque désormais une amende pouvant aller jusqu'à 30 % de son chiffre d'affaires. Soit, théoriquement, 20 milliards d'euros. En attendant, il est à craindre que certains secrets de fabrication et de commercialisation d'Airbus, comme la liste, les contacts et les besoins de ses grands clients, ont déjà passé la Manche, et l'Atlantique. Après tout, le Patriot Act américain autorise les services de sécurité américains à accéder aux données informatiques détenues par les entreprises américaines, sans autorisation préalable et sans en informer les utilisateurs. Airbus y contribue aussi en utilisant depuis juin 2017 les services de Palantir, entreprise de traitement de métadonnées en flux, financée par le fonds de la CIA, In-Q-Tel.

Intérêt général

Or, on soutiendra ici que non seulement l'époque, mais aussi l'exécutif français ont changé. Ce qui était acceptable hier - un certain esprit de démission, une lâcheté brouillonne, une primauté aux intérêts personnels sur l'intérêt général, une crainte et fascination de l'Amérique - ne l'est plus aujourd'hui. La réaction se joue précisément autour d'Airbus. Que faire ?
À lire aussi

• Airbus et son président ébranlés par les « affaires »
  

D'abord, ce que les Anglo-saxons appellent le « tit-for-tat » : un prêté pour un rendu. En attendant un Patriot Act à la française, l'arsenal juridique français existe pour déployer une extraterritorialité de notre droit, là où les personnes physiques et morales françaises sont lésées (articles 113-7 et 113-8 du code pénal). Chez Airbus, on souligne le recours systématique des concurrents mondiaux, en particulier britanniques et américains, aux pratiques visées par les lois anticorruption. La seule différence étant visiblement une différence d'échelle : dans ce domaine, les Européens verraient moins grand que leurs concurrents anglo-saxons.
Pour équilibrer le dialogue à venir, il est grand temps que le parquet national financier ouvre des enquêtes équivalentes concernant Boeing, British Aerospace, Lockheed Martin, Northrop Grumman, General Dynamics ou Raytheon, pour commencer par les acteurs les plus significatifs. Des enquêtes, et des moyens d'investigation et de sanction appropriés. La justice française, depuis peu, commence enfin à faire peur, en termes d'amendes prononcées - 1,1 milliard d'euros de caution dans l'affaire de fraude fiscale d'UBS.

Autonomie stratégique

Ensuite, les premiers actionnaires d'Airbus, à savoir les Etats allemand, espagnol et français, doivent, d'une manière ou d'une autre, reprendre le manche d'une affaire qu'ils ont laissé partir à la dérive. A l'évidence, le conseil d'administration d'Airbus, qui soutient unanimement Tom Enders , n'a pas joué son rôle de garant des intérêts des Etats-actionnaires. Les scandales des enquêtes pour corruption ont éclipsé celui, plus grave à bien des égards, de l'A400M. Retards, dépassements de budgets, incapacité à délivrer. Le coût, en termes d'opérabilité et d'autonomie stratégique pour les armées françaises devant systématiquement recourir à des locations de matériels américains équivalents pour l'envoi de troupes, est incalculable. Le même scandale pointe avec les retards et la faible disponibilité des hélicoptères NH90 pour la marine française.
La reprise en main d'Airbus par les Etats européens ne peut pas être un acte isolé, de panache. Mais bien le début d'une nouvelle politique : celle qui consiste à redonner aux Etats et aux entreprises stratégiques européennes les moyens de leur autonomie, en particulier par rapport aux puissances étrangères, alliés américains et britanniques inclus. Dans le monde d'hier comme dans celui qui vient, ceux qui auront abdiqué leur souveraineté - numérique, économique, militaire - seront vassalisés. La France d'Emmanuel Macron et l'Allemagne d'Angela Merkel peuvent avoir ensemble une autre ambition, et un autre management, pour Airbus comme pour l'Union Européenne."

Merci LS.

C'est sûr que personne en EU, ne peut cautionner une "Exécution" en règle d'Airbus. ... Le maximum ne s'appliquera pas.
Chacun va y aller de son petit chantage  ... (Les Anglais pour sécuriser Broughton, par exemple ...)

Mais qu'Airbus se prenne qq milliards d'amende après xx appels, n'est pas impossible, ça peut expliquer une certaine frilosité dans les développements.

Penser que Boeing a procédé en toute clarté dans ses exports, est tout aussi illusoire, ont ils été plus malins ??

Wouais
La conclusion sur les états qui doivent reprendre le manche m'étonne un peu

Pour le reste, comment ne pas imaginer que les autres ne font pas mieux ?