Aviator a écrit:... qui reste biaisé car comparant une remise de gaz correcte sur A320 à une RDG ratée sur B777. Pour comparer objectivement, il faut 2 RDG A & B réussies, ou 2 RDG A & B foirées ...Moi je veux bien t'inventer une RdG foirée mais dans le cas présent elle ne peux pas foirer dés H+10". Alors difficille de comparer puisqu'impossible à "foirer"
Sur Boeing elle peut rater ( la preuve par ce quasi-crash) sur Airbus elle elle n'aura pas pu rater une fois les manette en butée puisque "poussée, assiette, guiages latéral et vertical" étaient assurés dés ce moment là.
C'est à dire à H+10". Je compare "objectivement" quelque chose qui a foiré et quelque chose qu'il est impossible de foirer.
encore faut-il pousser la manette des gaz jusqu'au cran TOGA ...
deux incidents graves intéressants à mettre en parallèle : A320 en approche à Melbourne le 21/07/2007
(désolé pour la grande police d'écriture quand je fais un copié collé, je n'arrive pas à la changer )
Le CdB, PF effectue une approche ILS en piste 27 avec le pilote automatique engagé.
Du brouillard est présent sur l’aérodrome. Au cours du briefing arrivée, l’équipage
a envisagé la remise de gaz. La très forte probabilité d’effectuer une approche
interrompue a été confirmée par les nombreux messages de remise de gaz entendus
lors de l’approche.
Aux minima, n’ayant pas le visuel sur les références extérieures, le CdB effectue une
remise de gaz. Il pousse les manettes de poussée au-delà du cran FLX/MCT - sans
toutefois aller jusqu’au cran TOGA - avant de les ramener dans ce cran. A l’annonce
de la remise de gaz par le PF, le PNF/PM place la commande des becs et volets en
position 3. Le PA n’est déconnecté que quatre secondes plus tard alors que l’avion est
à 57 ft. L’alarme EGPWS retentit. L’avion commence à monter trois secondes plus tard.
Le train d’atterrissage est rentré. L’avion poursuit la montée et, à 281 ft radiosonde,
l’auto poussée est engagée. Les manettes de poussée sont alors placées dans le cran
CLIMB. L’avion se stabilise vers 650 ft pendant douze secondes. Le PA est ensuite
engagé et l’avion amorce une légère descente vers 570 ft. A cet instant, l’alarme
EGPWS retentit à nouveau. Le PA est déconnecté. Les manettes de poussée sont
alors placées dans le cran TOGA. L’avion poursuit la montée sans autres problèmes.
L’équipage tente une deuxième approche, sans succès, en raison des conditions
météorologiques. La remise de gaz sera réalisée en automatique, les manettes de
poussée étant placées immédiatement dans le cran TOGA. Le commandant de bord
décide de se dérouter sur l’aérodrome d’Avalon.
Fonctionnement des automatismes
Lorsque les modes d’approche (G/S et LOC) sont sélectionnés, le mode LAND s’engage
automatiquement en dessous de 400 ft. Il s’affiche en vert, encadré, au FMA, occupant
les fenêtres d’affichage des modes verticaux et horizontaux.
Le positionnement des manettes de poussée dans le cran TOGA permet d’engager
les modes de RdG i.e. SRS (vertical), GA/TRACK (latéral) et d’activer le plan du vol
du FMS. L’auto-poussée passe en mode MAN TOGA. Une fois cette phase activée,
l’équipage peut ajuster la poussée comme nécessaire pour limiter la vitesse verticale.
Lors de cet incident, les manettes de poussée n’ont pas été amenées dans le cran
TOGA. Les modes de remise des gaz n’ont donc pas été activés et l’avion est resté en
mode LAND.
Etude sur les pertes de contrôle de la trajectoire en phase d’approche lors de la remise de gaz
23
Selon le rapport d’enquête, le PF a pensé avoir positionné les manettes dans le cran
TOGA. Il a fallu approximativement 48 secondes pour que son intention de remettre
les gaz soit effectivement réalisée avec les manettes de poussée dans le cran TOGA
et le mode SRS engagé
http://www.atsb.gov.au/media/793232/ao2007044.pdf
à Roissy en 2009
Le commandant de bord, PF, effectue une approche ILS CAT 1 en piste 27 droite en
mode manuel et sans l’A/THR. Aux minima, à 200 ft, il ne voit pas la piste et décide
d’effectuer une remise de gaz. Il engage le pilote automatique. L’avion redescend et
une alarme EGPWS retentit. La hauteur la plus basse enregistrée est de 76 ft. L’alarme
EGPWS et/ou la vue du sol font réagir le CdB qui déconnecte le PA et affiche alors une
assiette à cabrer voisine de 10°.
Le CdB effectue trois tentatives d’enclenchement du PA qui conduisent trois fois
au même comportement à piquer de l’avion. Lors du briefing avant l’atterrissage,
le CdB a indiqué qu’en cas de remise de gaz, il effectuerait une manœuvre souple
et positionnerait les manettes de poussée dans le cran TOGA puis CLIMB. Le CdB a
cru positionner les manettes dans le cran TOGA alors qu’il les a placées dans le cran
FLEX/ MCT. Par ailleurs, il a été surpris par les réactions de l’avion, notamment la
prise d’assiette à piquer et l’augmentation rapide de la vitesse. Il a alors ramené les
manettes de poussée sur le cran CLB afin de réduire la vitesse.
http://www.bea.aero/docspa/2009/f-hu090923/pdf/f-hu090923.pdf